R.A.P.-Échos 7

R.A.P.-Échos n°7

JUIN 1994


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Dans ce numéro :
Boîtes aux lettres : ça gronde... ça bouge...
Trouble de l'ordre publicitaire
Affichage : un embryon de réseau
Compte rendu de l'assemblée générale

Boîtes aux lettres : ça gronde... ça bouge ...


Rappel
Parmi les griefs des Français contre l'agression publicitaire, l'envahissement des boîtes aux lettres vient largement en tête. Le courrier reçu par la presse ou les associations en témoigne. Quels reproches fait-on ou peut-on faire à cette nuisance particulière?
Le gaspillage de papier : n'en déplaise à certains écologistes qui affirment que la forêt n'en souffre pas, tout gaspillage est mauvais par principe. La saleté des abords d'immeubles ou de maisons jonchés de prospectus. Le risque de perte d'une lettre importante parmi des réclames aussitôt jetées. L'infiltration de l'eau de pluie par un journal "gratuit" mal inséré, transformé en rigole. La réduction de la contenance de la boîte, pouvant obliger, en cas d'absence prolongée, à payer la poste pour la garde de son courrier. L'indication, par accumulation visible, d'une absence propice au cambriolage. Le mépris de la liberté du citoyen et
l'intrusion dans son intimité.
En attendant de désigner les coupables, ce qui ne peut se faire à la légère sous peine d'erreur, rappelons quelques moyens actuels de résistance à ce procédé : inscription gratuite sur la "liste orange" de France Télécom ou sur le fichier "Stop publicité" de l'Union française pour le marketing direct (60, rue La Boétie, 75008 Paris) ; apposition d'un autocollant sur sa boîte (de nombreuses associations en diffusent); retour à l'envoyeur des publicités adressées ; dépôt, dans les boîtes de la poste, des publicités non adressées que la poste a déposées dans la vôtre.

Deux initiatives parlementaires
A l'instigation de la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature), un sénateur et un député entrent en action.
Le 28 avril 1994, M. Jean Besson, sénateur (P.S.) de la Drôme, pose la question écrite suivante à M. Michel Barnier, ministre de l'environnement, concernant "la protection des citoyens contre la distribution abusive de prospectus publicitaires": "Il attire l'attention du ministre sur la masse de plus en plus importante de prospectus ou journaux publicitaires divers, qui irritent bon nombre de citoyens, et obligent chaque foyer à en assurer l'élimination. La liberté de chacun devant être recherchée, il demande de bien vouloir établir une révision des textes de loi existants"(extraits de la question n° 5990, Journal Officiel).
Le 9 juin, le ministre répond : "Le problème de ce flux de déchets est effectivement important mais il ne paraît toutefois pas envisageable d'en restreindre autoritairement l'édition et la diffusion. S'ils importunent quelques citoyens, ces papiers répondent, pour d'autres, à un besoin et leur offrent un certain service. Ils font partie tout à la fois de l'essor très important de l'information dans nos sociétés, que personne n'imagine remettre en cause, et des outils de l'activité économique et commerciale, dont nous cherchons aujourd'hui à favoriser la relance. En revanche, la question du choix, pour le citoyen, d'accepter ou non de recevoir ces papiers mérite d'être posée. Il pourrait être possible de négocier, avec les éditeurs et distributeurs de ces gratuits ,leur non-dépôt dans les boîtes aux lettres qui en mentionneraient le refus explicite. Par ailleurs, la réponse prépondérante au gaspillage que représenteraient ces papiers tient sans doute à la mise en place de collectes sélectives des vieux papiers en vue d'un recyclage"
(extraits, Journal Officiel).
Le 18 mai 1994, M. Michel Hannoun, député (R.P.R.) de l'Isère(rejoint par 37 cosignataires), dépose la
proposition de loi suivante pour "protéger les particuliers contre les distributions de prospectus et documents ou publications gratuites non adressées" :
Article premier : "Toute personne a le droit d'obtenir que ne soient pas déposés, à son domicile ou dans les dépendances de celui-ci, des prospectus ou publications gratuites qui ne lui sont pas personnellement adressés." Art. 2 : "Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions dans lesquelles doit être manifestée la volonté de ne pas recevoir les publications visées à l'article premier de la présente loi." Art. 3 : "Toute infraction aux dispositions de la présente loi sera sanctionnée par une peine contraventionnelle définie par un décret pris dans un délai de six mois à compter du jour de promulgation de la présente loi."
Le député motive ainsi sa proposition : "A l'heure actuelle, chaque foyer français reçoit environ 30 kg par an de prospectus publicitaires ou publications gratuites qui viennent envahir les boîtes aux lettres de façon inopportune et augmenter, de façon vertigineuse, le nombre des déchets" (extrait).

Intervention de R.A.P.

Dès janvier 1994, R.A.P. avait demandé à ses adhérents d'accumuler leurs prospectus en vue d'une
action spectaculaire sur la voie publique au printemps suivant. Le 8 juin, le président de l'association, mis par hasard au courant de ces deux initiatives, joint les deux parlementaires, les informant de la manifestation
imminente. Le député lui fait envoyer des précisions sur sa proposition de loi, le sénateur l'invite au Sénat. Le président s'y rend le 15, accompagné du trésorier.
Accueil très bienveillant du sénateur, a priori intéressé par l'existence d'une association aussi "originale" que
R.A.P. Indigné par le commerce des adresses pratiqué entre autre par France Télécom, rebuté par le conditionnement à l'américaine mis en œuvre par les supermarchés, inquiet des risques de violence populaire courus par les panneaux publicitaires agressifs, il compte sur les associations pour mobiliser le public et faire pression sur le gouvernement. Les représentants de R.A.P. lui remettent la proposition de loi du député, qu'il ignorait totalement. Il en prend connaissance et l'approuve, bien qu'elle vienne du camp politique adverse. Il prendra contact avec son auteur, en vue de l'imiter au Sénat. En ce qui concerne la manifestation, il la soutient, et regrette d'être empêché par son emploi du temps d'y prendre part.

La révolte des boîtes aux lettres
Le 20 juin, on décide du lieu et du scénario de la manifestation. Les jours suivants, les prospectus sont collectés et entreposés ; le quartier est reconnu, ses habitants sont discrètement avertis ; la presse "amie" est mise dans la confidence.
Le 25 juin au matin, l'ensemble de la presse est convoqué. Vers 10h30,vingt et quelques sympathisants se retrouvent devant l'église St-Médard, dans le bas de la rue Mouffetard (Paris). Sur le parvis, une estrade, vestige d'une fête récente, tend ses marches aux manifestants. A 10h50,une dizaine de porteurs s'en vont quérir les "déchets" dissimulés près de là, tandis qu'une douzaine de militants montent sur l'estrade, chacun portant devant lui une boîte aux lettres en carton.
Les boîtes ainsi alignées arborent leurs cris de révolte silencieux : "Publicité : la nausée... Publicité: vomissure... Indigestion de publicité... J'ai mangé trop de prospectus... Je vomis la publicité... Je digère le courrier, pas la publicité... Courrier oui, publicité non... La publicitéme fait vomir... Publicité : viol du courrier... Publipollueurs, pas touche à ma boîte aux lettres !" Devant l'estrade, un panneau intitulé "ASSEZ !" présente les deux initiatives parlementaires.
A 11h pile, comme prévu, les porteurs reviennent avec les 200 kg de "déchets", aussitôt déversés au pied des boîtes aux lettres, prises alors d'un soudain vomissement collectif : les prospectus rejetés par les fentes vont grossir le tas déjà important. Un facteur-colporteur malveillant va et vient devant les boîtes, les forçant à réingurgiter ce qu'elles persistent convulsivement à rendre.
Les passants de la rue Mouffetard, pas très nombreux à cause du temps incertain, compatissent : cette nausée-là, ils la connaissent ! La presse aussi est là : un journal (Politis-Hebdo),une station de radio (RTL), une chaîne de télévision(France 3). Pas l'ombre d'un policier à l'horizon !
Après une demi-heure, c'est fini. On ramasse tout. A 11h40, les boîtes sont mises à l'abri (pour une prochaine fois), les sacs et cartons de nouveau pleins, soigneusement rangés au pied de l'estrade à l'intention des éboueurs. Les manifestants se dispersent, sauf quelques uns qui se réunissent dans un café pour décider de la manière
d'impliquer le ministre de l'environnement : une part du butin lui seramise de côté.
Le 29 juin, donc, cinq colis de prospectus sont déposés sur la moquette du chef de bureau du cabinet du ministre. Une lettre les accompagne: "En guise de collaboration à votre œuvre de nettoyage national, nous sommes en mesure de vous livrer une part de ces ordures."

Mobilisation générale !
Un des passants du quartier Mouffetard lança en direction de l'estrade: "Heureusement que le ridicule ne tue pas !" Est-il si ridicule de dénoncer l'envahissement des boîtes aux lettres ? Certes, en regard des drames et horreurs dont on nous rebat les oreilles, cette nuisance a autant d'importance qu'une... verrue ! Mais justement, sait-on la difficulté d'extirper une verrue, quand elle prend racine au plus profond de l'organisme ? Le sort des boîtes aux lettres ne fait que révéler, au même titre que l'interruption des films à la télévision ou que les panneaux-surprises tapis dans les virages au bord des routes, le caractère liberticide du système publicitaire dans son ensemble. Le moqueur n'a pas non plus compris que, plus sa boîte aux lettres est encombrée de bêtises et de mensonges, moins sa conscience peut accueillir les drames et horreurs du monde qui sous-tendaient peut-être son apostrophe.
Ridicule, ce combat ? Si nous vainquons demain, tant mieux ! Si, dans dix ans, rien n'a bougé, le système aura montré sa conception de la liberté... Mais ça bougera, puisque ça bouge! La conjonction du travail parlementaire et de l'action associative, relayée par les médias (comme France 3 le 26 au soir, Politis-Hebdo le 30et peut-être RTL), est de nature à mobiliser l'opinion publique: et si les 200 kg de juin devenaient 2 tonnes d'ici à décembre de cette année ? Y.G.

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Trouble de l'ordre publicitaire


6 mai et 17 juin 1994 : cinquième et sixième actions-cinéma de R.A.P. à Paris. Scénario et tract identiques à ceux de la fois précédente (voir dernier numéro).
Le 6 mai, au Gaumont Opéra Français, 13 militants muets debout face à 400 spectateurs assis.
Parmi ceux-ci, deux ou trois se lèvent bientôt pour imiter les manifestants ; deux ou trois autres contre-manifestent en se levant face à l'écran. Réflexions fusant dans la salle : "Mais enfin la publicité c'est la vie... Moi, j'ai payé, je veux voir la publicité... Comment est-ce qu'on financera les films ?...Il y a une atteinte à notre liberté... Vous n'avez qu'à aller dans les cinémas sans publicité... Mettez-vous à poil, au moins on aura quelque chose à voir..." Un spectateur agressif lance à la cantonade : "Ils sont nuls, ils ne communiquent pas !", puis aux militants : "Distribuez vos tracts ! distribuez des esquimaux!", puis, après avoir lu le tract, se retournant vers la salle : "Ils sont contre la publicité, ils font la grève !", enfin de nouveau aux perturbateurs : "Il y a d'autres choses contre lesquelles vous feriez mieux de vous battre !"Un tract est transformé en avion. Un autre provoque l'hilarité d'une spectatrice : "Je vais le faire encadrer !" A l'entracte, quelqu'un s'écrie : "A cause de vous, il n'y a plus d'images!"
Le 17 juin, à l'U.G.C.-Biarritz, 6 militants muets debout (dont certains munis d'un petit écriteau disant "NON") face à 250 spectateurs assis. Public passif, à part quelques personnes qui traversent la salle pour demander des tracts. Un spectateur avoue à l'un des militants qu'il boycotte la publicité à la télévision. La responsable de la salle interpelle un des perturbateurs : "Vous avez la liberté de ne pas la voir, si vous ne l'aimez pas. C'est un abus de pouvoir." Elle ajoute, le doigt tendu vers le dernier rang: "Je vous demande d'aller faire ça là-haut, face au mur..." N'obtenant aucune réponse du militant muet, elle réitère son injonction auprès d'un autre, quelques rangs plus bas. En vain. Elle retourne alors vers la porte en menaçant : "De toute façon, je vais vous faire sortir." Parole en l'air. Après la séance, les deux projectionnistes abordent les militants avec le sourire : depuis la cabine, le spectacle était plutôt original !

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Affichage : un embryon de réseau


Qui n'a jamais rêvé de fiche en l'air un panneau publicitaire, cette souillure sans égale du paysage moderne ? Mais qui sait que, près d'une fois sur deux, ce panneau est illégal et qu'une "simple" application de la loi de1979 rendrait inutiles crachats, coups de poings et foulures de chevilles? Quatre associations aux objectifs différents se sont rencontrées cette année et unissent leurs efforts contre la pollution visuelle par l'affichage publicitaire.

Association pour la réforme de l'affichage
(président : Claude Gateau)
21, Allée du Jardin Anglais, 93340 Le Raincy ;
Tph. (1)43 81 60 27, (1)39 75 38 15 ; Tcp. (1)39 75 33 10.

- Objectif : suppression des panneaux publicitaires illégaux et réforme de la loi, pas assez restrictive et difficilement applicable.
- Brochure à consulter : "Réconcilier la France et l'affiche"(méthode, exemples d'actions réussies, textes de loi, propo-sitions de réforme, articles de presse, conseils pratiques).
- Article : "Agir contre l'affichage illégal" (Laurent Bodin, vice-président), dans Combat Nature n°106 (août1994) (B.P.3046, 24003 Périgueux cedex).
- Stand : 24 et 25 septembre 1994 (14h-17h) au "Forum des associations", Centre sportif, 26, av. Thiers, 93340 Le Raincy .

Paysages de France
(président : Pierre-Jean Delahousse)
Chemin de la Combe, 38700 Le Sappey-en-Chartreuse ; Tph. 76 88 83 64.

- Objectif : lutte contre la pollution visuelle des paysages urbains et non urbains (panneaux publicitaires, pylônes EDF, zones d'activité, etc.).
- Périodique : Action Paysage.
- Mallette pédagogique : "Affichage et paysage" (cassette vidéo, vingt diapositives commentées, textes de loi, histoire de
l'affichage, démarches, procédures, revue de presse, etc.).Outil destiné aux particuliers, mais aussi aux écoles, Maisons de la Nature ,etc. Prix : 250 F (port non compris).

Résistance à l'Agression Publicitaire
(président : Yvan Gradis)
61, rue Victor Hugo, 93500 Pantin ; Tph. (1)46 03 59 92.

- Objectif : sensibilisation du public au conditionnement et lutte contre les procédés publicitaires aliénants ou agressifs
(affichage, boîtes aux lettres, cinéma, télévision, etc.).
- Périodique : R.A.P.-Échos (trimestriel).
- "Commission 79" : réunions régulières sur le thème de la lutte contre l'affichage publicitaire.
- Atelier d'autocollants destinés à faire réfléchir ceux qui regardent les affiches publicitaires.

Union Fédérale des Consommateurs (UFC) d'Alès(président : Joël Dufour)
7, rue Veigalier, 30100 Alès ; Tph. : 66 52 80 80.

- Objectif : information et défense des consommateurs.
- Exposition mobile : "Ca l'affiche mal" (les infractions à la réglementation sur les panneaux publicitaires). Douze panneaux(1,20 m x 1,20 m), une banderole et deux livrets explicatifs. Prix (négociable)de location : 2000 F.

Ces quatre associations travaillent, chacune à sa façon, avec les élus, les pouvoirs publics... et les professionnels de l'affichage! Elles participent régulièrement à des colloques, réunions, négociations, etc. Entre elles, point de coordination factice et pompeuse, mais une collaboration et des échanges fructueux et chaleureux. Par exemple, le président de R.A.P. est entré, le 2 juin 1994, au conseil d'administration de Paysages de France. Résultat immédiat et symbolique : neuf jours plus tard, il a pu inviter le vice-président de l'Association pour la réforme de l'affichage à initier les adhérents de R.A.P. à la loi de 1979 grâce à la mallette pédagogique réalisée par Paysages de France, cela avec le soutien moral de l'U.F.C. ! Il ne reste plus qu'à rencontrer de nouvelles associations, et l'embryon deviendra fœtus, puis bébé, puis, bientôt, vieux sage à barbe blanche auquel on n'apprendra plus rien ! Y.G.

Devoirs de vacances (et au-delà) : dénoncez les panneaux illégaux !

Vous n'avez jamais pratiqué la délation ? Ce n'est pas difficile. Ouvrez seulement les yeux ! Voici cinq cas, parmi bien d'autres, d'infractions à la loi sur la publicité, les enseignes et les préenseignes:

- Panneau interdit sur un mur non aveugle (c'est-à-dire un mur comportant une ouverture supérieure à 0,50 m2).
- Panneau interdit quand il dépasse le mur support.
- Panneau mural interdit à moins de 0,50 m du sol.
- Panneau interdit sur les arbres.
- Panneau interdit sur les ouvrages E.D.F., les supports d'éclairage public, les panneaux routiers.

Que faire si vous en constatez une ?

Relevez très précisément le lieu et le type de l'infraction, et le nom de l'afficheur. Si possible, faites-en une photo. Envoyez le tout, soit au maire de votre commune, qui entamera la procédure de retrait, soit à l'Association pour la réforme de l'affichage (21, Allée du Jardin Anglais, 93340 Le Raincy ), qui transmettra au magistrat local, lequel fera constater l'infraction et dresser un procès-verbal par un huissier et soumettra l'afficheur à une astreinte de 200 F par jour tant qu'il n'aura pas enlevé le panneau.
Vous prenez goût à la délation ? Vous souhaitez aller plus loin que ces devoirs de vacances ? Demandez la
brochure "Publicité, enseignes et préenseignes"(5 F + 15 F de port = 20 F) à Résistance à l'Agression Publicitaire (61, rue Victor Hugo, 93500 Pantin) : 35 pages d'illustrations très claires sur l'ensemble des cas prévus par la loi.
Bonne chasse !

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Compte rendu de l'assemblée générale

Le 11 juin 1994, à Paris, s'est réunie l'assemblée générale ordinaire des membres de R.A.P. L'assemblée est animée par le président de l'association.
Celui-ci présente le rapport financier, après avoir annoncé la démission du trésorier. Pour 1993, les recettes sont de20 151,32 F, les dépenses de 7411 F. Le solde est donc de 12 740,32F. Approbation du rapport financier à l'unanimité. Le président présente le rapport moral, rappelant les actions et activités de l'association et ajoutant quelques nouvelles qui n'ont pu encore être évoquées dans R.A.P.-Échos : lien officiel avec Paysages de France ; contacts avec deux parlementaires ; dévolution prochaine, au profit de R.A.P., des biens de l'ANADET (Association nationale de défense de la télévision), en voie de dissolution volontaire. Avant le vote du rapport
moral, à la demande de deux membres et avec l'accord de l'assemblée, le président évoque les trois démissions d'administrateurs intervenues depuis le début de l'année, à cause d'un brûlot écrit par un adhérent et transmis au conseil d'administration. Il rend compte également de la procédure d'exclusion entamée à l'encontre de cet adhérent (motif: incompatibilité entre les thèses exprimées et les objectifs de l'association) et de la décision de ne pas l'exclure. Après un débat, l'assemblée considère qu'elle ne doit pas s'y attarder, surtout en l'absence du texte en cause. Le rapport moral est adopté à l'unanimité moins quatre abstentions. Le conseil est ensuite renouvelé : huit membres sortants sont réélus, un nouveau est élu (Didier Sangalli). Le reste de la discussion est consacré à l'organisation de la manifestation ("la révolte des boîtes aux lettres").
Après la clôture de l'assemblée, le conseil se réunit pour élire le nouveau bureau. Président
(reconduit) : Yvan Gradis (qui déclare qu'il ne se représentera pas à ce poste l'année prochaine, conformément à ce qui a été convenu par le conseil, dans les premiers temps de l'association) ; secrétaire général : Axel Bellengier; trésorier : Didier Sangalli.
L'assemblée générale est immédiatement suivie d'un exposé de Laurent Bodin (vice-président de l'Association pour la réforme de l'affichage) sur la lutte contre l'affichage illégal, grâce aux diapositives fournies par Paysages de France.

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