Voici, bien plus tard que prévu, le second message de nouvelles de R.A.P. par courriel (courrier électronique).
R.A.P.-Échos n°22, la publication papier (normalement trimestrielle) de R.A.P. est enfin sorti... Si vous ne l'avez pas reçu, passez-moi votre adresse et je vous l'enverrai (si vous souhaitez le recevoir régulièrement, je vous conseille de vous abonner, à 20F/an, adresse ci-dessous).
Ce numéro, sorti UN AN après le précédant (n°21 d'août 98) est cependant daté du mois de mars, l'ensemble des textes qui y sont publiés datant, au moins dans leur forme primitive, de cette époque. Le numéro suivant (23) sortira très prochainement et sera daté de juin ou juillet, pour la même raison. Enfin, le n° 24 sortira en octobre et marquera la fin de notre retard de publication.
Voilà pour les nouvelles de la vie de R.A.P. vous trouverez en outre, ci-joint, un petit texte sur nos projets avec le ministère de l'environnement.
R.A.P. développe depuis quelques mois des projets avec le ministère de l'environnement.
I) Autrefois pour les prospectus
Dans le domaine de la protection des boîtes aux lettres contre les prospectus publicitaires R.A.P. avait déjà participé vers 1995-1996 à des groupes de travail au le ministère de l'environnement. En effet, le gâchis de papier (bien souvent plus de 50 kg de paperasse inutile par an et par boîte aux lettres) qu'engendre l'activité de distribution de prospectus et de journaux publicitaires gratuits ne manque pas de préoccuper le ministère en charge de la gestion des déchets...
Cependant, le groupe de travail de l'époque avait échoué, les publicitaires ayant bloqué le processus de concertation.
Depuis, plus de collaboration sérieuse avec le ministère, jusqu'au 19 mars dernier.
II) Aujourd'hui sur l'affichage.
C'est en effet à l'occasion de la manifestation nationale contre les abus de l'affichage publicitaire, le 20 mars dernier, que le cabinet du ministère nous a reçu, avec Paysages de France, co-organisateur de l'action.
Le contact a été très chaleureux et s'est prolongé par des échanges réguliers (quoique espacés) : rencontre et contacts téléphoniques avec un collaborateur et un organisme impliqués dans le dossier.
En juin, nous avons bouclé notre proposition au ministère : monter un réseau national d'emplois jeunes chargés d'animer au niveau local la lutte contre la défiguration des paysages et des cadres de vie par l'affichage publicitaire.
Notre objectif : amener chaque département à créer un groupe sous l'autorité du préfet qui recense les infraction à la loi sur l'affichage et initie des actions locales de revalorisation (plans d'occupation de la publicité, zones de publicité restreinte, etc.).
Les moyens demandés au ministère : la création pour un an reconductible d'un poste de chargé de mission au sein de RAP, homme (ou femme) de compétence, avec une saine expérience de l'animation de réseau et du montage de projet, qui serait à même de donner une impulsion décisive au lancement de la lutte organisée contre les méfaits de l'affichage.
Bien sûr, nous demandons que soient également engagés des travaux de révision de la réglementation, notoirement laxiste et beaucoup trop complexe.
Réponse dans les prochaines semaines.
III) Où on reparle de prospectus !
C'est également en mars 1999 que le ministère a relancé un groupe de travail sur les prospectus dans les boîtes aux lettres, toutefois sans inviter RAP (le dossier n'est pas suivi par les mêmes personnes). A notre connaissance, une réunion seulement a été organisée ; nous demanderons dès ce mois de septembre à être intégrés à la démarche.
Deux options complémentaires sont évoquées, pour endiguer le problème du traitement des déchets induits par les prospectus:
-1- une taxe payée par les publicitaires, qui permettrait aux collectivités locales de payer le traitement des déchets induits.
-2- diffuser un autocollant "stop pub" permettant aux citoyens qui ne veulent pas recevoir de prospectus de se protéger et ainsi de réduire le gaspillage de papier. Cette idée est bien sûr aussi celle de RAP, qui diffuse depuis toujours de tels autocollants.
Nous souhaitons intervenir au plus tôt pour pousser ces deux idées et agir pour qu'elles soient mises en œuvre de la meilleure manière...il faut notamment que l'autocollant soit respecté, donc qu'il soit reconnu officiellement, voire qu'on lui donne un statut juridique.
Affaire à suivre !
P.S. La Poste ne sera certainement pas la plus facile à convaincre, qui distribue un prospectus sur deux en France. Depuis janvier 1999, R.A.P. a lancé l'opération "boîtes jaunes" de protestation, qui consiste à mettre dans les boîtes de la poste les prospectus qu'elle bourre dans notre pauvre boîte aux lettres.