R.A.P. a pour vocation de faire connaître les diverses
approches de la lutte antipublicitaire
sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées
d'actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à
leurs auteurs.
Introduction :
Bonjour à tous,
En cette fin d'année, l'heure est venue de dresser un bilan de nos forces
et actions passées. L'association compte désormais un peu plus
de 700 adhérents, près de 1000 sympathisants qui se sont fait
connaître et des groupes locaux se créent un peu partout. Nous
sommes régulièrement informés d'actions publiphobes menées
par des personnes isolées ou effectuées par groupes plus ou moins
importants. Nous vous avions déjà parlé des barbouilleurs
des actions "Au grand jour", qui continuent à apposer leurs
messages sur les affiches de la capitale, il existe à présent
des "poètes" qui remplissent les espaces publicitaires situés
sur les locaux de commerces par des textes de leur composition. Ils auraient
déjà écumé les rues de Toulouse, Montpellier et
Paris. La révolte gronde de toute part. Certains préfèrent
utiliser les méthodes préconisées par R.A.P. Ils n'hésitent
pas à prendre la plume pour dire leur mécontentement aux entreprises
incriminées, aux pouvoirs publics, etc. Ils participent à l'action
boîte jaune/Retour à l'envoyeur (déposer dans les boîtes
aux lettres de la Poste les publicités qu'elle a déposées
dans la notre). Ils font la chasse aux panneaux illégaux ou bien, ils
tentent de sensibiliser leur entourage aux problèmes liés à
la publicité. Du côté des pouvoirs publics, des progrès
sont également enregistrés. Il y a un espoir de voir prochainement
nos boîtes aux lettres protégées des prospectus indésirables,
de plus en plus d'hommes politiques et de municipalités prennent ouvertement
parti contre l'affichage publicitaire, et le sexisme dans la publicité
a été officiellement reconnu comme nuisible et le Bureau de Vérification
de la Publicité rappelé à l'ordre.
Nos hommes politiques seraient-ils soudainement devenus publiphobes ?
Ce n'est malheureusement pas encore le cas, et ces quelques prises de positions
contre des agressions publicitaires ne doivent pas nous faire oublier les avancées
consenties dans d'autres domaines. Le ministère de l'Éducation
Nationale a par exemple mis au point un "code de bonne conduite des interventions
des entreprises en milieu scolaire" qui admet l'introduction de publicité
dans les écoles.
La publicité apparaît maintenant sur des chéquiers, des
voitures particulières, des vélos, pour ne citer que ces exemples.
L'activité ne manquera donc pas dans l'année à venir, et
nous devrons continuer à grandir pour faire entendre notre voix.
Bonne lecture,
- À Paris :
Plus de 200 personnes ont assisté au colloque qui fut un grand succès.
Les intervenants (Florence Amalou, Frédéric Beigbeder, François
Brune, Pierre-Jean Delahousse et Dominique Quessada), plus passionnants les
uns que les autres, ont expliqué en quoi la publicité est totalitaire.
L'action spectacle qui a suivi ce colloque a réuni environ 70 personnes
autour d'une espèce de gourou de la surconsommation chargé d'exhorter
la foule à adorer le Dieu Grand Capital par des sermons et des chansons.
- À Vichy :
Arrivée : 14h30, départ : 14h50 : 20 minutes. C'est le temps qu'il
faut à un directeur de super-hyper-géant-machin-chose pour venir
chasser trois dangereux activistes "anti-consommation". Alors il est
venu. Il était deux... Le deuxième pesait 100 kilos, avait des
bras comme mes jambes croisés sur son poitrail, mâchait du silence,
et affichait un air si méchant que ça nous a fait bien rire. Le
premier, tout propre dans son beau costume de commercial, et aussi agressif
que les prix qu'il pratique, nous a mis l'index sous le nez, nous a menacés
des gendarmes, a dit qu'ici c'est un parking privé, qu'on n'avait donc
pas le droit d'y être, et qu'aujourd'hui c'était la journée
des pauvres (la banque alimentaire) et que c'était pas joli joli d'empêcher
la charité... Ça m'a fait penser à cette phrase de Totor
dans Quatre vingt treize : "Vous voulez le misérable secouru, je
veux la misère abolie"
Pendant ce temps, derrière lui, le gorille ruminait calmement sa rage
à la chlorophylle. Dans son regard on pouvait lire l'envie de nous attraper
par le dos pour nous jeter dehors (mais on y était !) comme des trouble-fête
à Disney-land. Le temple était bien gardé.
Les trois dangereux terroristes sont restés très souriants, voire
hilares, et ont essayé d'échanger en vain avec la Direction. Mais
la Direction n'est pas pour le libre-échange... La direction oeuvre pour
le bien-être du consommateur avant tout et franchement, cette diffusion
de bons de non-achat, c'est pas du jeu. La "petite distribution" ferait-elle
trembler la grande ?... L'homme finit par se détendre, en apparence seulement
pour ne pas paraître trop c... devant ces activistes de la bonne humeur,
nous laisse placer trois mots, et nous promet de lire le tract à tête
reposée dedans son grand lit de certitudes le soir même. En vérité,
pas plus tard que jamais. Nous avons dit les 20% sur le dos des 80%, les ressources
naturelles qui s'effilochent, la nature sacrifiée, la culture et l'idéologie
du commerce... Nous avons dit que notre démarche était purement
symbolique, et que nous ne distribuions pas aux consommateurs, mais aux citoyens,
etc. Tout ça en trois mots ! Mais la tour d'ivoire et son ombre de cent
kilos n'ont pas bougé... Monsieur le Directeur de la Grande Consommation
nous ordonne à nouveau de quitter son perron... gentiment, nous obtempérons.
Ensuite, on s'est rabattus sur le parking d'un autre super-hyper-machin-chose
dont l'homonymie avec le char Leclerc n'est pas sans m'évoquer quelques
mauvaises pensées. Là, on a semé nos petits messages (nos
petites graines comme dit Lætitia) sur le pare-brise des voitures et dans
la tête des gens. Monsieur le Directeur n'est pas descendu cette fois-ci.
C'est agréable de ne pas être dérangé pendant son
travail... de militant. Nous avons liquidé nos 700 petites "bombes
à retardement" et sommes repartis, les doigts gourds et le nez rouge,
dans la vaste et froide solitude de nos convictions personnelles, presque certains
que l'année prochaine, pour la journée sans achat, il n'y aura
pas un chat... pour ne plus acheter !
Une antenne de R.A.P. est en train de se créer à
Lyon où R.A.P. embauche un emploi jeune en partenariat
avec Casseurs de pub. Des actions R.A.P. seront
donc organisées prochainement dans la belle ville de Lyon. Si vous souhaitez
participer à ces actions, appelez Benjamin au 04 72 00 09 82.
De plus, Philippe Mazy, déjà connu des lecteurs
de R.A.P.-à- Toile, vient de créer R.A.P.-Belgique. Il nous présente
ci-dessous ses projets d'actions :
Nouvelle antenne de R.A.P., l'association belge tente son
entrée en piste.
Nous sommes peu nombreux pour l'instant (deux, parfois trois), mais cela devrait
très vite changer, au vu de la sympathie rencontrée lors des premiers
échanges. Tout s'annonce bien!
Dans quelques jours sera mis en ligne le site de RAP Belgique.
Travail amateur authentique, il vaudra probablement le coup d'oeil à
ce titre.
Au chapitre Action:
- Une pétition est lancée afin de réclamer l'arrêt
de l'affichage publicitaire sur les vitres de nos transports en commun.
Le ministre des transports de la région bruxelloise vient récemment
de laisser entendre qu'il était favorable à un "assouplissement"
de la réglementation. Pourtant beaucoup de trams et bus, à travers
tout le pays, sont déjà partiellement recouverts de pub (parfois
plus de la moitié de la surface vitrée). Précisions et
documents seront bientôt disponibles sur le site.
- Sensibilisation des citoyens au danger que représente l'évolution
des cartes de fidélité de la grande distribution. Ces cartes s'universalisent,
certaines sont munies de puces, elles permettent désormais de gagner
des points lorsqu'on téléphone, lors de transactions financières,
au spectacle, lorsqu'on part en vacances ou lorsqu'on fait le plein.
Or il se trouve que les bases de données issues de l'utilisation de
ces cartes ont déjà été utilisées par le
fisc pour repérer des fraudes. Le groupe GB, par exemple, ne cache pas
son intention de "céder" les données à des tiers.
Non seulement ces cartes servent donc à des études de marché
sophistiquées permettant, entre autre, de pouvoir envoyer de la publicité
ciblée aux clients, mais deviennent aussi un instrument de contrôle.
Un membre de RAP, choqué d'apprendre que ses données
personnelles pouvaient être "cédées" à
la moindre requête, a réclamé au groupe Delhaize
de pouvoir utiliser une carte non nominative.
A sa grande surprise, après avoir un peu insisté, il a été
entendu. Le directeur des ventes lui même, l'invita à aller retirer
une carte sans remplir le formulaire. D'autres personnes ont affirmé
se servir d'une carte délivrée sous un faux nom. RAP Belgique encourage donc à aller retirer des cartes
non nominatives, et insistera avec les intéressés en cas de refus.
Il est probable que les grandes surfaces craignent le débat public sur
cette question, nous pouvons donc en profiter. Les personnes utilisant des cartes
anonymes, en plus de lutter pour un monde plus sûr, auront aussi l'avantage
de ne plus recevoir de pub personnalisées. A suivre. (Document également
sur le site)
- Préparation du sommet européen de ce 13,14,15 décembre.
Bien au chaud, retranchés dans le palais royal de Laeken, protégés
par un impressionnant
dispositif policier, nos grands oiseaux européens devraient pondre un
nouveau traité (Maastricht, Nice...) qui ne manquera pas d'avoir des
conséquences (probablement funestes) sur la vie de beaucoup de nos concitoyens.
Du côté du monde associatif, on s'active ferme. A lire les différents
communiqués et appels qui déboulent de toutes parts (syndicats,
universités, écoles artistiques, ONG, etc...), on pourrait croire
qu'on se dirige vers un nouveau mai 68 à l'échelle européenne
ou mondiale, mais peut-être n'est-ce qu'une impression (renforcée,
il est vrai, par ce qui
se dégageait du dernier sommet de Gênes).
Tout ce ramdam est propice au lancement de RAP Belgique.
Il y aura certainement beaucoup de monde dans les rues de la capitale européenne.
Les activités prévues sont nombreuses. Pour en savoir plus, je
vous suggère d'aller jeter un coup d'oeil sur Indymedia Belgique ( http://www.belgium.indymedia.org/).
Le collectif Bruxxel, qui occupe (squatte) la gare du quartier
Léopold (cette gare, aux limites de l'espace européen, est destinée
à devenir le "Musée de l'Europe", au nez et à
la barbe d'une population délogée), y propose notamment un aperçu
du programme des festivités
Ça bouge du côté de l'affichage en cette fin d'année
2001. Si le ministère est resté sourd à nos nombreuses
sollicitations malgré les promesses de l'été et les contacts
d'octobre, nous aurons certainement un coup de pouce pour nous organiser financièrement
: Paysages de France et R.A.P. vont toucher
conjointement une aide ponctuelle de 49.000 Francs pour participer aux travaux
que le ministère a promis d'engager.
Cela ne saurait donc tarder...
La pression monte du côté des citoyens qui sont à nouveau
descendus dans la rue à l'occasion d'une action de "barbouillage"
d'affiches agressives et à l'occasion d'une manifestation officielle
dans le 14e où un comité de riverains a obtenu que le maire d'arrondissement
lui-même soit présent dans la rue aux cotés des associations
R.A.P. et Paysages de France. Étaient
également présents plusieurs adjoints au maire et Jean-Christophe
Mikhaïloff adjoint au maire du 11e qui a fait se mobiliser son
parti (les "radicaux de gauche") et plusieurs conseils d'arrondissements
contre la gabegie de l'affichage publicitaire.
De bonnes nouvelles accompagnées de nombreux échos dans la presse,
Le Monde ayant apporté sa pierre à l'édifice vendredi dernier
(n° daté de samedi) sous la plume de Florence Amalou (p.22).
Espérons que cela débouchera sur de réelles avancées
pour les paysages, le cadre de vie et contre l'abrutissement publicitaire !
Pour avoir une idée du discours du premier partenaire de ce rallye commercial
et à l'esprit néo-colonialiste, vous pouvez consulter le site
officiel qui est véritablement un auto-réquisitoire... http://www.dakar.com/2002/presentationfr/partenaires_01.html
En étant partenaire privilégié d'un rallye en Afrique,
Total fait preuve du cynisme le plus complet et sa tactique
de sponsorat lui permet d'éluder la réalité ignorée
du grand public.
L'intention de Total est d'associer son nom à une épreuve
valorisée dans l'imaginaire collectif, donc d'humaniser sa marque, son
activité et son entreprise. Total ne veut plus habiller l'épreuve,
elle veut devenir l'épreuve. Cette logique de privatisation et d'appropriation
de l'espace culturel et de récupération d'un spectacle (même
s'il est controversé) par une marque est une menace pour la liberté
; la liberté de vivre dans un monde qui ne soit pas sous l'estampille
omniprésente du commerce.
La publicité permet à l'entreprise, et en l'occurrence à
Total, de se laver de son passé et de passer sous silence
les dysfonctionnements en cours. En faisant ses affaires en Afrique, et dans
une culture de rapport de domination Nord-Sud, de corruption institutionnelle
et d'exploitation sociale, Total est en partie responsable de la misère
dans laquelle vivent les personnes qui applaudiront le passage des coureurs.
Cette épreuve de « sport mécanique » médiatisée
est moralement plus que douteuse. Car l'Afrique ne doit pas être, même
pour quelques jours, le lieu d'un grand safari pour gens aisés en quête
de sensations et de dépaysement. De plus, cet événement
consolide la culture automobile déshumanisante et destructrice dans laquelle
l'occident s'emprisonne.
Les médias financés par les annonceurs et leurs budgets publicitaires
vont nous vendre du rêve et de l'évasion. Or, ce rallye est une
démonstration arrogante de la domination culturelle et économique
de l'Occident sur l'Afrique.
Bien sûr, les lobbies intéressés essayent de ne pas laisser
transparaître les critiques et les récriminations en nous abreuvant
de communication justificatrice pour les actionnaires, flatteuse pour les consommateurs,
en défendant l'esprit sportif, en soulignant la coopération solidaire
que le rallye engendre. Comme toujours, le divertissement fait diversion. Total,
comme tant d'entreprises, use du sponsorat, de la publicité, et même
de l'humanitaire, pour bonifier son image, pour présenter un emballage
rose mais cacher une réalité morose. Si une partie du grand public
accorde encore aujourd'hui une ferveur populaire à ce rallye, c'est que
les entreprises font bien leur travail d'intoxication médiatique.
On peut se poser cette question : Quels montants publicitaires annuels TotalFinaElf
dépense pour bonifier son image ?
Il me semble que, au reproche que nous faisons à la publicité
d'être stupide, les publicitaires répondent... en rendant la publicité
encore plus stupide. Considérons le problème de l'image de la
femme dans la publicité : celle-ci, on le sait, se trouve souvent
ravalée au rang d'objet sexuel dans le seul but de faire appel aux pulsions
les plus animales du consommateur potentiel. Mais une des publicité pour
un opérateur de télécommunications mobiles va plus loin
: elle représente en effet une femme en train d'être littéralement
"consommée". Pour rester dans le domaine du supportable, cette
publicité ne fait cependant pas appel au sexe : il s'agit plutôt
d'une forme de cannibalisme. Cette femme minuscule - qui, pour une fois, est
on ne peut plus habillée - est en effet assise dans une main humaine
géante, à la peau grise et écaillée. Le monstre
semble prêt à la dévorer...
Comme tout objet qui se respecte, elle ne manifeste aucun sentiment, ni épouvante,
ni satisfaction masochiste. Le slogan qui accompagne cette image contient, si
je me souviens bien, les mots "mini", "à saisir"...
Les concepts auxquels fait appel la publicité semblent également
avoir été revisités. On ne parle plus de bonheur ces derniers
temps : ce n'est peut-être plus une valeur d'actualité, soit que
la population l'ait enfin trouvé, par la consommation ou tout autre moyen,
soit qu'elle se soit résignée à être malheureuse,
ou encore qu'elle ait compris qu'il ne peut y avoir de bonheur par la consommation...
Toujours est-il que le bonheur a cédé la place à un concept
nettement plus simple, et, pour ainsi dire, plus essentiel : celui même
de la vie.
Deux chaînes d'hypermarchés en usaient déjà depuis
plusieurs années, avec des slogans tels que "Hypermarchés
XY. Centres de vie." ou "La vie XXX. Elle a quelque chose de plus."
Cela laissait toutefois une éventualité : si l'hypermarché
XY est un "centre de vie", il n'en reste pas moins que l'on peut vivre
ailleurs, et on peut aussi vivre sans XXX, même si l'on perd beaucoup...
Mais depuis, ces deux chaînes ont fusionné, et le slogan est :
"La vie. La vraie." Curieuse inversion des valeurs : c'est au contraire
la vie conçue comme une longue expérience de consommation qui
est, par excellence, un ersatz d'existence ! Quand on connaît de plus
la politique sociale de cette entreprise...
Une récente publicité pour une marque de micro-ordinateurs portables
fait appel au même concept, avec un slogan simple : "Votre vie. A
emporter." Le message est on ne peut plus clair : on ne peut vivre sans
avoir en permanence un ordinateur sur soi...
Enfin, quelques exemples dans le domaine de la publicité automobile.
Vu sur un panneau publicitaire il y a quelques mois, la photo d'une voiture
puissante, seule devant des kilomètres de route, avec, en-dessous, ce
slogan : "C'est malin, maintenant vous êtes tout excité."
Au moins, le publicitaire dévoile clairement sa stratégie... Plus
directe encore, cette publicité aperçue chez un concessionnaire
: "Nouvelle voiture XZY, la route vous appartient."
Cela dit, une question importante se pose : ceux que l'on désigne sous
le terme de consommateurs seraient-ils donc suffisamment abrutis pour pouvoir
être poussés à la consommation par des publicités
aussi imbéciles et primitives ?
Nous avons été informés d'un méfait
publicitaire particulièrement odieux. Un magazine qui publie 3000 petites
annonces, dont le fichier est déclaré à la CNIL
a découvert qu'une "startup" a recopié toutes les adresses
électroniques figurant dans les annonces pour leur envoyer de la publicité.
Non seulement ce procédé est totalement illégal mais en
plus, les personnes recevant cette publicité la payent en communication
téléphonique (le destinataire paye le temps de communication passé
à charger le message).
Une plainte va être déposée par le magazine qui recherche
des témoignages de toutes personnes recevant des courriels de "leguide.com".
Contact :
[ACBM] Olivier Aichelbaum
14/30, rue de Mantes
F-92 700 Colombes
F-92 700 Colombes http://www.acbm.com Pirates Mag' / Pocket Le Virus Informatique Les Puces Informatiques
Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons
à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée
: faites circuler !.
Pour tout renseignement (envoi d'un exemplaire de R.A.P.-Échos, notre
publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec :
R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire)
53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes
tél. : 01 43 28 39 21 (tcp. : 01 58 64 02 93)
Adhésion : 15 euros
Adhésion petit budget : 7,50 euros
Abonnement à R.A.P.-Échos : 5 euros.
Notre permanente assure la permanence téléphonique lundi, mardi
et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors
de ces horaires, sans certitude de présence toutefois).
Réunions mensuelles : calendrier au début de ce message, renseignements
supplémentaires au 01 43 28 39 21 ou à contact
at antipub.org.
Paysages de France
(association qui lutte notamment contre l'affichage publicitaire envahissant)
MNEI
5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble
Tél. & tcp. 04 76 03 23 75
http://paysagesdefrance.free.fr
Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P.
(diffusion d'une feuille sporadique par abonnement)
B.P. 20012, 94211 La Varenne-Saint-Hilaire Cedex
Tél. 01 41 81 69 17
Tcp. 01 42 83 45 01
R.A.P. Belgique
96, rue Le Lorrain, 1080 Bruxelles
Tél. 02 / 426 91 91
http://www.antipub.be
Brisons nos chaînes
Chez Publico
145, rue Amelot, 75011 PARIS.
- Pour recevoir notre publication mensuelle et gratuite par internet, envoyez
un message à contact at antipub.org
en précisant dans l'objet : "recevoir Rap-à-toile".
- Pour s'abonner à notre liste de diffusion, préciser dans l'objet
: "Rapinfo".