R.A.P. a pour vocation de faire connaître les diverses
approches de la lutte antipublicitaire
sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées
d'actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à
leurs auteurs.
Introduction :
Bonjour à tous,
"Publicité : 10 ans de RÉSISTANCES".
Il y a 10 ans, deux associations aux préoccupations voisines voyaient
le jour : R.A.P. et Paysages de France. Aujourd'hui, R.A.P. vous convie à
célébrer cet anniversaire lors d'une grande journée festive
le samedi 29 juin. Conférences, débats, expositions et concerts
seront au programme (voir § 1 ci-dessous). Plusieurs associations amies
seront présentes ce jour-là Paysages de France, bien sûr,
mais aussi Casseurs de Pub, La Meute, Le Publiphobe, R.A.P.-Belgique...
Cette journée sera en outre le point d'orgue d'un programme d'initiatives
et d'actions antipublicitaires menées en juin et portant la mention :
"Publicité : 10 ans de RÉSISTANCES". Particuliers, associations,
collectifs, vous êtes tous invités à organiser des actions
non-violentes contre les abus de la publicité*.
Les adhérents et sympathisants de R.A.P. sont vivement conviés
à organiser cette journée. Prenez contact avec nous au 01 43 28
39 21. Nous recherchons également une estrade gratuitement ou à
faible prix, des chaises, des lampes, des guirlandes électriques, des
patissiers et des artistes pour décorer les murs de l'immense salle qui
accueillera cette fête.
Nous attendons vos appels !
Ceux qui ne pourront pas être là peuvent participer de bien des
manières : participer à un événement du programme
ayant lieu dans leur région, imaginer une action à titre individuel
(si vous n'avez pas d'idée, nous pourrons vous en souffler), faire la
publicité (et oui !) de ces événements, soutenir financièrement
l'initiative, etc.
Bonne lecture,
Nelly.
*Nous n'appelons en aucun cas à se livrer à des actions illégales
du genre barbouillages, graffitages, découpages et autres "saccages".
1er juin à Clermont Ferrand : manifestation nationale contre l'affichage
publicitaire.
Paysages de France, R.A.P., Puy-de-Dôme Nature Environnement et Casseurs
de Pub organisent une manifestation nationale contre la "pub-tréfaction"
du paysage, pour le respect des lois de protection de l'environnement, contre
la laideur et l'uniformité, pour la beauté et la liberté
du regard, au pied de l'enseigne du centre commercial de la Pardieu à
Clermont-Ferrand à 14 h 30.
- Samedi 8 juin à Lyon : action de rue organisée par R.A.P.-Lyon,
rendez-vous place de la republique, à 14 h 00.
- Samedi 8 juin à St Bonnet de Mure : Manifestation à l'appel
de Paysages de France contre un dispositif publicitaire illégal, à
15 h 30, St Bonnet de Mure (près de Lyon), devant le panneau "L'inventaire".
(Pour plus de renseignements, téléphonez au 04 76 03 23 75).
- Samedi 29 juin à Montreuil : journée festive avec colloque,
tables rondes, expositions et concerts
« La fête des antipub »
Programme de la journée :
Salle : la maison de l'arbre (9, rue François Debergue à Montreuil
- M° Croix de Chavaux)
14 h 00 : Ouverture de l'après-midi par Thomas Guéret et Yvan
Gradis (15mn).
14 h 15 : Présentation des associations (Paysages de France, La Meute,
Casseurs de Pub, R.A.P., R.A.P.-Belgique, Publiphobe)
suivi d'un diaporama sur l'affichage publicitaire de Paysages de France (sous
réserve) (1h)
2) UN DISTRIBUTEUR DE PROSPECTUS PUBLICITAIRES CONDAMNÉ
EN APPEL POUR VIOLATION DE DOMICILE.
(Réf. : arrêt n° 540 du 7 mai 2002, cour d'appel de Versailles,
chambre n° 8)
--> Entrer dans un immeuble avec un passe-partout constitue un
délit de violation de domicile, et que ce soit pour bourrer les boîtes
aux lettres de prospectus publicitaires n'excuse rien ! En outre, tout habitant
de l'immeuble, qu'il soit propriétaire ou locataire, en est personnellement
la victime.
C'est ce que vient d'apprendre à ses dépens un distributeur de
prospectus publicitaires, condamné à une amende délictuelle
de 150 euros avec sursis, plus 1 euro symbolique de dommages-intérêts
au locataire. Plus de quatre ans et demi après les faits, la cour d'appel
de Versailles vient de donner raison à un habitant de Boulogne-Billancourt
(Yvan Gradis) qui avait surpris ce distributeur, fin 1997, en train d'entrer,
à l'aide d'un passe-partout, dans son immeuble pourtant protégé
par un code d'accès.
Cette affaire qui aura duré près de cinq ans aboutit donc à
la reconnaissance, par la justice, du caractère délictuel d'un
procédé dont profite, depuis des années et partout en France,
le système publicitaire.
Si le locataire n'a demandé qu'un euro symbolique, c'est en considération
du fait que, à ses yeux, le distributeur n'était qu'un lampiste
obligé, pour des raisons de survie, d'exécuter les ordres et qu'il
eût été préférable que son employeur fût
condamné à sa place. Malheureusement, celui-ci a bénéficié
d'un non-lieu, sur la base de déclarations à la police qui en
disent long sur sa bonne foi? (« Il y a dix millions de passe-partout
qui se promènent dans la profession. Je ne connais pas un distributeur
qui n'en ait pas. Mais je persiste à dire que chez nous, il n'y a pas
de passe-partout officiellement »).
Pour que cette décision de justice - une première en France -
fasse jurisprudence, il faudrait que d'autres citoyens, locataires ou propriétaires,
agissent de la même façon que le plaignant de la présente
affaire. Il suffit d'attendre un distributeur en bas de chez soi...
Disponible : « Le Mauvais jour » (récit de la rencontre entre
le locataire et le distributeur), ainsi que la chronologie du procès.
Renseignements : Yvan Gradis, 56 bis, rue Escudier, 92100 Boulogne
; tph. 01 46 03 59 92 ; tcp. 01 47 12 17 71.
3) À PARIS : LE PETIT PALAIS CONFISQUÉ PAR LA PUBLICITÉ.
Publicité - 10 ans de résistances
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
23 mai 2002
À PARIS : LE PETIT PALAIS CONFISQUÉ PAR LA PUBLICITÉ
(avec la complicité du maire ?)
--> Implanté en toute illégalité depuis plus
d'un an en accord avec l'ancien maire de Paris, un dispositif publicitaire géant
(500 à 1 000 m2) clôt l'enceinte des travaux de rénovation
du Petit Palais. L'actuel maire, Bertrand Delanoë, saisi il y a un mois
par notre association,
n'a toujours pas répondu à notre demande de faire déposer
ce dispositif
qui a confisqué tout ce temps le Petit Palais au regard des Parisiens
et des visiteurs !
Bien des Français en ont assez de l'affichage publicitaire qui défigure
leur cadre de vie. Exception peu enviable, nous subissons chaque jour dans notre
environnement les effets d'un marché de l'affichage hypertrophié
par rapport aux autres pays (12% des dépenses publicitaires en France
contre 3 à 8% dans les autres pays européens). Notre pays est
connu pour ses entrées de ville saccagées ; le sera-t-il bientôt
pour ses monuments vérolés par la lèpre publicitaire ?
Depuis qu'a été votée la loi réglementant l'affichage
publicitaire en 1979, la pression n'a jamais cessé de s'accroître.
Après la saturation en panneaux 4 x 3 m classiques, on a inventé
les panneaux rétro-éclairés générateurs de
pollution lumineuse, puis les panneaux déroulants qui accaparent l'attention
et détruisent tranquillité intérieure et rêverie.
Cela a continué avec la colonisation des palissades de chantier et plus
récemment avec bien d'autres dispositifs : autobus entièrement
recouverts, panneaux déroulants sur les bouches de métro, portières
de taxi puis de véhicules personnels... Et ces bâches publicitaires
gigantesques qui couvrent des immeubles entiers, par exemple à l'occasion
de travaux.
L'alibi du « provisoire » ne tient pas : des immeubles en travaux,
il y en a en permanence dans une ville comme Paris, et les dispositifs «
exceptionnels » finiront par s'implanter de façon durable pour
le malheur des amoureux de la Ville lumière. Le cas de Rome est édifiant
à ce sujet : la ville est défigurée par les bâches
publicitaires qui ont d'abord été autorisées pour financer
les rénovations du jubilé de l'an 2000. Maintenant qu'elles y
sont, il est peu probable qu'on les voie jamais disparaître ! Les Romains
ont même eu le bonheur d'y découvrir l'image géante de Berlusconi
avant les élections qui l'ont vu arriver au pouvoir? Big Brother n'est
pas loin.
Partout et dans tous les domaines, la publicité gagne du terrain. Elle
s'insinue insensiblement dans les paysages, dans la société et
dans les esprits. Le temps est facteur d'accoutumance ; il joue pour elle. Ce
qui paraissait inacceptable hier sera conquis demain.
--> DEGRADANT ET ILLEGAL, CE DISPOSITIF PUBLICITAIRE DOIT TOMBER.
Nous voulons croire que le maire de Paris tournera le dos aux pratiques abusives
de la précédente municipalité et fera cesser de sa propre
initiative cette dérive lamentable de l'envahissement publicitaire dans
la capitale. C'est d'ailleurs ce que lui a demandé par un v?u adopté
à l'unanimité le conseil de Paris en décembre dernier.
Les militants de R.A.P. ont accueilli le Maire de Paris à son arrivée
au Petit Palais (rencontre largement évoquée le lendemain dans
"le Parisien" sous le titre "Les antipubs interpellent Delanoë").
La réponse de l'élu, trop générale à leur
goût, les a laissés sur leur faim.
Une Maire adjointe a par ailleurs répondu à un courrier envoyé
par le président de R.A.P. à ce sujet en des termes qui laissent
entendre que, faute d'une forte demande populaire, la prostitution de Paris
par l'affichage aura de plus en plus cours.
Mardi 23 avril, vers 18 h 15, place St Germain des Prés à Paris,
s'est déroulée l'action pour la semaine sans télé.
Des militants de Brisons nos chaînes, Casseurs de Pub et R.A.P. se sont
retrouvés dans le 6ème arrondissement de Paris afin de sensibiliser
les passants sur les effets néfastes de la télévision.
Cette semaine de mobilisation fut soutenue et amplement animée par le
CLIVH, un collectif d'artistes de cirque et de théâtre de rue.
Ce mardi 23 avril 2002, les militants présents et les artistes du collectif
ont offert un spectacle mémorable.
Alignés devant un minuscule poste de télévision posé
au centre de la place, des personnages, têtes bandées, se sont
appliqués à rabrouer les passants qui venaient gêner leur
activité de télespectateurs d'un jour. L'une des actrices semblait
totalement lobotomisée, bouche bée et l'oeil hagard, la tête
encastrée dans un téléviseur.
Autour de ce spectacle drôle et bon enfant, d'autres militants ont informé
et expliqué le but de cette agitation aux passants invités à
participer à cette expérience.
Ironie du sort, une équipe de tournage de la chaîne de télévision
ARTE a filmé l'action aux côtés de confrères journalistes,
notamment du Monde et de l'Humanité.
5) SÉCURITÉ ROUTIÈRE : COMMENT FAIRE DE LA PUBLICITÉ
DANS LES ÉCOLES SANS EN AVOIR L'AIR ?
Vous vous souvenez sans doute de la réaction d'une enseignante face
à l'intrusion publicitaire à l'école par l'intermédiaire
d'une campagne sur la sécurité routière (voir Rap-à-Toile
n° 26, §4 - PUBLICITÉ À L'ÉCOLE : DES ENSEIGNANTS
RÉAGISSENT). Suite à ce numéro, nous avons reçu
le témoignage d'un parent d'élève ayant constaté
des faits similaires dans le collège de son fils. Voici ci-dessous la
lettre qu'il a envoyée au proviseur du collège en question.
Madame la Principale, mesdames et messieurs,
Comme tous les élèves de sa classe, mon fils L.Bourbon élève
de 3ème 2 vient de subir les épreuves de l'Attestation Scolaire
de Sécurité Routière (ASSR) de premier niveau qui sanctionne
la formation théorique obligatoire assurée en milieu scolaire
conformément au décret et à l'arrêté du 12
février 1993 (BO n°9).
Après une vérification très attentive de la cassette
qui a été utilisée pour la mise en oeuvre de cette épreuve,
je constate qu'au moins 3 mn10s du film projeté à cette occasion
sont dédiés à une publicité pour la firme automobile
Renault. Cette publicité a été entre autre scindée
en deux parties situées au début de l'épreuve proprement
dite et à la fin de celle-ci avant le corrigé.
Ayant choisi d'inscrire mes enfants à l'école publique, j'attache
une très grande importance au strict respect de la loi républicaine
et en particulier aux circulaires n° II-67-290 du 3 juillet 1967 et n°
76-440 du 10 décembre 1976 relatives à l'interdiction des pratiques
commerciales dans les établissements publics d'enseignement qui rappellent
que les enseignants et les élèves ne peuvent en aucun cas être
concernés directement ou indirectement par quelque publicité commerciale
que ce soit ( Sénat 21494 8/06/2000).
Même si les nouveaux textes réglementaires parus au Bulletin
officiel de l'Education nationale ont scandaleusement assoupli la règle
de neutralité commerciale en la matière en entérinant le
principe de partenariat des établissements scolaires avec les entreprises,
cette possibilité n'autorise ces mêmes sociétés à
signaler leur intervention comme partenaire qu'en faisant discrètement
apparaître leur marque. On voit mal comment une décision aussi
importante pourrait d'ailleurs être prise sans l'aval d'un Conseil d'Administration.
En l'occurrence, il ne s'agit pas d'une signature de parrainage mais de la
diffusion dans une école publique devant tous les élèves
d'un même niveau d'un message publicitaire c'est-à-dire vraisemblablement
de la diffusion de ce même message publicitaire à tous les élèves
de 3ème de notre pays.
Peut-être n'est-il pas inutile de rappeler les définitions suivantes
issues du décret du 27 mars 1992 www.csa.fr :
Publicité (article 2): Message pour promouvoir la fourniture de biens
et assurer la promotion commerciale d'une entreprise.
Publicité article 3 de la loi du 20/12/79 (L.581-3) : Toute inscription,
forme ou image destinée à informer le public ou attirer son attention.
Publicité (Robert) : Art d'exercer une action psychologique sur le
public à des fins commerciales.
Identification ou signature de parrainage (article 18) : Signature visuelle
ou sonore de la marque sous forme de sigle ou de logo.
Publicité clandestine (article 9) : Présentation verbale ou visuelle
d'un nom, d'une marque.
En l'occurrence l'identification de la marque en bas de l'écran n'a rien
de discret puisqu'elle est continue. Il s'agit d'un film publicitaire et, si
cette définition lui est opportunément et habilement retirée
il s'agit alors de publicité clandestine indirecte tombant sous le coup
des circulaires de 1967 et 1976.
On peut donc s'étonner que la Principale et les enseignants du Collège
Romain Rolland n'aient pas été prévenus de manière
à prendre les dispositions qui leur auraient permis d'agir. Ce n'est
pas la première fois que ce genre de dérive se produit mais il
semble qu' un degré supplémentaire soit, à chaque fois,
franchi.
J'ose espérer que la vigilance de tout le personnel ne sera plus mise
en défaut bien que cela soit totalement compréhensible compte
tenu des multiples attaques dont l'école publique est l'objet actuellement.
Comptant sur votre meilleure compréhension, je vous prie de croire
Madame la Principale, Mesdames et Messieurs, en l'intérêt que je
porte au respect des règles républicaines.
G. BOURBON
Un des membres de la rédaction signale que l'introduction de la publicité
à l'école est le signe avant-coureur de la privatisation* de l'Éducation
Nationale mise en oeuvre par les instances européennes.
L'imprégnation publicitaire n'est qu'une première étape
consistant à nous familiariser avec les bienfaits des entreprises, seules
capables de réaliser des matériels pédagogiques performants.
Évidemment ce sont les consommateurs qui payent toutes ces opérations
en achetant les produits plus chers parce que majorés des frais de promotion
et de publicité.
* Les nouveaux maîtres de l'école, l'enseignement européen
sous la coupe des marchés, Nico HIRTT, EPO, 2000.
Source : le Courrier international, n°560, 26.07 / 1.08.2001, p. 46]
Luigi Malerba (ancien publicitaire devenu écrivain, qui, pour la première
fois dans l'histoire de la littérature, a introduit des pages de publicité
dans un de ses livres, pour "en faire baisser le prix") :
" J'espère même que la publicité deviendra l'âme
de la littérature, qu'elle amènera aux livres un peu de sa fraîcheur.
"
Oliviero Toscani :
" Si la publicité est mal faite, et c'est souvent le cas, il faut
la fuir comme la peste. Par contre, une publicité bien faite ne peut
qu'améliorer de mauvais livres. "
Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons
à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée
: faites circuler !.
Pour tout renseignement (envoi d'un exemplaire de R.A.P.-Échos, notre
publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec :
R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire)
53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes
tél. : 01 43 28 39 21 (tcp. : 01 58 64 02 93)
Adhésion : 15 euros
Adhésion petit budget : 7,50 euros
Abonnement à R.A.P.-Échos : 5 euros.
Notre permanente assure la permanence téléphonique lundi, mardi
et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors
de ces horaires, sans certitude de présence toutefois).
Réunions mensuelles : calendrier au début de ce message, renseignements
supplémentaires au 01 43 28 39 21 ou à contact
at antipub.org.
Paysages de France
(association qui lutte notamment contre l'affichage publicitaire envahissant)
MNEI
5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble
Tél. & tcp. 04 76 03 23 75
http://paysagesdefrance.free.fr
Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P.
(diffusion d'une feuille sporadique par abonnement)
B.P. 20012, 94211 La Varenne-Saint-Hilaire Cedex
Tél. 01 41 81 69 17
Tcp. 01 42 83 45 01
R.A.P. Belgique
96, rue Le Lorrain, 1080 Bruxelles
Tél. 02 / 426 91 91
http://www.antipub.be
Brisons nos chaînes
Chez Publico
145, rue Amelot, 75011 PARIS.
- Pour recevoir notre publication mensuelle et gratuite par internet, envoyez
un message à contact at antipub.org
en précisant dans l'objet : "recevoir Rap-à-toile".
- Pour s'abonner à notre liste de diffusion, préciser dans l'objet
: "Rapinfo".