R.A.P. a pour vocation de faire connaître les diverses
approches de la lutte antipublicitaire
sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées
d'actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à
leurs auteurs.
Introduction :
Chers lecteurs,
Un petit publiphobe devrait voir le jour en janvier et l'heureuse maman n'étant
autre que Nelly, notre permanente (félicitations !), celle-ci sera donc
en congé maternité de novembre à fin mars. D'ici là,
notre association a besoin d'aide pour assurer, comme à l'habitude et
même plus, les envois de documentation, découpages d'autocollants
et mise sous enveloppe.
Si vous avez quelques instants à nous consacrer, vous pouvez passer du
lundi au jeudi de 10h à 18h (les horaires sont adaptables). Appelez Nelly
au 01 43 28 39 21 afin de lui préciser le jour et l'heure à laquelle
vous souhaiteriez passer.
Enfin sachez que « RAP-sodique N°6 », la très complète
publication de R.A.P.-Belgique, est enfin sorti. Vous pouvez le consulter sur
http://www.antipub.be/rapsodiques
Merci d'avance à toutes les bonnes volontés,
Jean-Claude Oubbadia, administrateur de l'association.
1) PAYSAGES DE FRANCE FAIT PRESSION SUR LE PREFET DE L'ISÈRE
- Communiqué de presse du 10/09/03.
Communiqué de presse 10/9/2003
· Voici plus de deux ans, Paysages de France avait
demandé au préfet de l'Isère de mettre en demeure plusieurs
auteurs d'infractions au Code de l'environnement. · La situation n'ayant pas évolué sur
place, alors même que le préfet avait l'obligation d'agir, Paysages
de France a saisi le tribunal administratif de Grenoble, le 22 août 2003.
· Le démontage d'un premier dispositif en infraction
(tripode de plus de 15 mètres de haut) a eu lieu samedi 6 septembre.
· Depuis plus de cinq ans l'association demande à
être reçue par le préfet pour que soient trouvées
enfin des solutions aux graves dysfonctionnements constatés dans ce département
en matière de respect de certaines dispositions du Code de l'environnement. · Paysages de France a renouvelé une fois encore
cette demande, le 8 septembre 2003.
Malgré le jugement du 6 février 2003 condamnant l'État,
du fait de la carence du préfet de l'Isère (affaire de la
"raquette Leclerc") à verser 3 800 euros à Paysages
de France, l'association a été à nouveau contrainte,
depuis, de saisir la justice administrative.
Ce n'est, en effet, qu'après le dépôt de deux requêtes,
le 22 août 2003, devant le tribunal administratif de Grenoble, que
des mesures permettant de faire cesser des infractions signalées
depuis des années au préfet de l'Isère ont commencé
à être prises.
L'association Paysages de France - qui avait pourtant tout tenté
pour éviter d'avoir à saisir la justice - renouvelle une
fois encore sa demande d'être reçue par le représentant
de l'État du département où elle a son siège.
Le conseil général de l'Isère, qui soutient l'action
de Paysages de France en faveur de la réhabilitation des paysages
quotidiens, rencontre lui-même de graves difficultés pour
obtenir du préfet qu'il exerce ses pouvoirs de police en matière
d'affichage publicitaire. Il s'est, de plus, heurté à un
refus du préfet pour que ce dernier collabore à cette action
d'intérêt général dans le cadre d'un groupe
de travail dûment constitué à cet effet.
Un tripode de plus de 15 mètres de haut a été démonté,
samedi 6 septembre 2003, dans la commune de Chatte.
Ce dispositif en infraction faisait partie d'un ensemble d'autres dispositifs,
situés dans les communes de Chatte, Le Fontanil et Saint-Sauveur, pour
lesquels Paysages de France avait saisi le préfet dès juin 2001.
La situation n'ayant pas évolué sur le terrain, l'association
avait renouvelé sa demande le 24 avril 2003. Aucune suite n'avait été
apportée à cette dernière. Ce n'est qu'à l'issue
du délai de recours, que l'association s'est finalement résolue
à saisir, une fois encore, la justice administrative en déposant,
le 22 août 2003, deux requêtes devant le tribunal de Grenoble.
Le démontage d'une énorme structure, intervenu le 6 septembre
2003 dans la commune de Chatte, soit quelques jours seulement après le
dépôt des requêtes devant le tribunal administratif, ne fait
donc que confirmer la difficulté extrême que rencontre aussi bien
notre association que le Conseil général de l'Isère, depuis
des années, pour que le problème des infractions en matière
de publicité extérieure soit traité comme il convient et,
en tout état de cause, conformément aux dispositions de la loi
qui stipule notamment que le préfet est tenu de prendre un arrêté
de mise en demeure si une association agréée en fait la demande
(article L 581-32 du Code de l'environnement).
L'association, qui demande en vain, depuis des années, à être
reçue par le préfet, a donc renouvelé solennellement cette
dernière, le 8 septembre 2003.
Copie de cette lettre a été adressée au ministre de l'Intérieur
ainsi qu'à la ministre de l'Écologie et du Développement
durable.
Paysages de France
Association agréée au plan national au titre des articles L.141-1
et suivants du Code de l'environnement
Maison de la nature et de l'Environnement de l'Isère, 5, place Bir-Hakeim
- 38000 Grenoble - Tél. & tcp. : 04 76 03 23 75
paysagesdefrance at free.fr - http://paysagesdefrance.free.fr
2) RENTRÉE SANS MARQUES : VIRONS LA PUB DE L'ÉCOLE
! - Par Paul Ariès.
La Rentrée sans marques, c'est parti ! Depuis quatre ans, des élèves,
des enseignants, des parents d'élèves, des associations de banlieues,
des syndicats enseignants se mobilisent avec Casseurs de pub pour chasser la
pub de l'école. Cette campagne répond à l'inquiétude
grandissante face à l'intrusion de plus en plus importante la pub à
l'école, aux pressions des marques pour transformer les élèves
et étudiants en hommes sandwich et à la marchandisation de l'éducation.
La pub est normalement interdite à l'école mais, depuis mars 2001,
une brèche a été ouverte par le ministre de l'éducation
qui remet en cause la laïcité au profit de la notion de "neutralité
commerciale". Il faut aujourd'hui réaffirmer que la publicité
n'a rien à faire dans les écoles. "Nos anciens ont bouté
les "curés" hors de l'école. Il nous appartient aujourd'hui
d'en chasser le marché. Les enfants ne sont pas de la chair à
pub. Pas de "dealers" de marques à proximité ou dans
les écoles. Pas de pub et pas de marques dans les écoles ! Créons
des "comités pour une rentrée sans marques !"
3) LES « MASTERS DE L'ÉCONOMIE RÉCIDIVENT », Communiqué
de presse du 29/09/2003.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 29/09/2003
La spéculation financière hors de nos écoles !
Depuis plusieurs années, le Crédit industriel et commercial (CIC)
organise un jeu-concours, les " Masters de l'économie ", en
direction des jeunes et des établissements scolaires, sans que le ministère
de l'éducation nationale ne s'y oppose. Cette banque s'apprête
à lancer une nouvelle édition de son jeu pour l'année scolaire
2003-2004.
Ce " jeu " fait l'apologie de la spéculation boursière
en occultant les désastres sociaux et environnementaux qu'elle entraîne.
On constate également que, de façon générale, les
entreprises entrent de plus en plus souvent et facilement dans les établissements
scolaires.
La neutralité scolaire et les principes de l'École de la République
sont ouvertement bafoués sous couvert de fourniture de prétendus
" outils pédagogiques ".
Que, malgré les mobilisations engagées et les démarches
effectuées, le CIC puisse continuer à organiser son " jeu
" à caractère publicitaire, commercial et idéologique
constitue une véritable provocation !
Nous attirons l'attention des élus et des citoyens sur l'impératif
de la neutralité de l'École et de son indépendance à
l'égard des intérêts commerciaux. En particulier, nous appelons
tous les personnels de l'Éducation nationale, parents, élèves
et citoyens à se mobiliser pour :
- dénoncer les " Masters de l'économie " et tous autres
" jeux " du même acabit, ainsi que toutes les pressions idéologiques
et économiques auxquelles sont soumis les jeunes et notre système
éducatif.
- demander des dispositions réglementaires pour interdire ces pratiques.
Nous demandons aux personnels de l'Éducation nationale et parents d'élèves
d'intervenir auprès des conseils d'administration des tablissements et
de signer et faire signer massivement la pétition qui sera adressée
au ministère de l'Éducation nationale.
Les documents de la campagne - pétition, tract et affiche - sont disponibles
auprès des organisations signataires et téléchargeables
aux adresses suivantes : http://www.attac.org
et http://www.actionconsommation.org.
Les organisations signataires :
Action Consommation - APED (Appel pour une école démocratique)
- ATTAC - Biocoop - Casseurs de pub - Confédération Paysanne -
CSF (Confédération syndicale des familles) - DEIF (Défense
des enfants International France) - Le Publiphobe - Ligue de l'enseignement
- OCCE (Office Central de la Coopération à l'École) - R.A.P.
(Résistance à l'agression publicitaire) - RECIT (Réseau
des écoles de citoyens) - RESOL (Réseau d'expertise solidaire)
- SNES (Syndicat national des enseignements de second degré) - Transversales
Science Culture - UFAL (Union des Familles Laïques)
4) OPÉRATION POUR UNE PENTECÔTE ALTERNATIVE, une journée
sans publicité pour nos vieux.
A LA DERNIERE MINUTE, UN DE NOS ADMINISTRATEURS, JEAN-CLAUDE OUBBADIA, NOUS
FAIT SAVOIR QU'IL EMET LES PLUS EXTREMES RESERVES SUR CES PROPOSITIONS.
Le principe même que le bien être des personnes agées dépende
de l'activité publicitaire ne lui paraît pas acceptable. Il y a
certainement d'autres moyens d'assurer la dignité humaine à tous
les ages.
Pour signer la pétition si vous ne l'avez pas encore signée,
c'est très simple : 1) adresser un courriel à : petition.opa
at wanadoo.fr: 2) dans la rubrique sujet (ou objet) de l'en-tête du
courriel : inscrivez votre nom, votre prénom et votre ville 3) écrivez comme texte du message : "Oui, je signe
la pétition Opération Pentecôte Alternative."
Monsieur Jean-Pierre Raffarin
Premier Ministre
Hôtel Matignon
75 Paris
le 09 septembre 2003
Monsieur le Premier Ministre,
Tout comme vous, nous nous interrogeons sur l'avenir d'une société
qui, à force de focaliser son attention sur la productivité du
travail, la rentabilité et la croissance, ne sait plus trop que faire
des personnes les plus âgées, improductives puisqu'elles ne peuvent
plus travailler, peu rentables puisqu'elles consomment peu, et qui vivent douloureusement
une forme de décroissance physique et intellectuelle que notre société
ne supporte pas de voir en face, tant on lui a appris que seul le progrès
et la vaillance étaient la solution à tous ses maux.
Comme vous, nous cherchons une solution pour que la Nation toute entière
témoigne d'une meilleure solidarité envers nos anciens, mais nous
ne pensons pas que c'est en supprimant une journée chômée
que nous y parviendrons.
Puisque vous faites appel, dans vos propos, au " rôle de la famille,
du voisinage ", pourquoi, au contraire, ne pas laisser à chacun
d'entre nous une journée dans l'année qui nous permettrait d'aller
à la rencontre des personnes âgées vivant seules ou en maison
de retraite ? Pourquoi, par exemple, ne pas offrir à chacun la possibilité
de choisir soi-même la journée de l'année qu'il consacrerait
uniquement à ces personnes, afin que celles-ci reçoivent des visites
plus fréquentes ? Croyez-vous vraiment qu'à l'heure actuelle,
les salariés qui travaillent tard ou de nuit, les cadres et les chefs
d'entreprises qui (sans être les seuls, d'ailleurs) travaillent bien plus
de 35 heures par semaine, les infirmières, les pompiers et tant d'autres
professions qui sont débordés et en nombre insuffisants pour remplir
quotidiennement un travail harassant, peuvent s'occuper décemment de
leurs parents ou de leurs grands-parents âgés, alors qu'ils ont
parfois à peine le temps d'être avec leurs enfants ?
Comment espérez-vous " renforcer le lien social " si vous
ne leur laissez pas ce temps-là, qui ne devrait pas être considéré
comme un luxe, mais bien comme une nécessité ?
Bien sûr, pour améliorer la " prise en charge de la dépendance
" (pour reprendre vos propos), il faudrait également trouver des
moyens financiers supplémentaires. Mais là encore, quand on connaît
le coût mensuel pour placer ses parents en maison retraite ou s'offrir
les soins d'une aide à domicile (la pension de retraite n'est pas toujours
suffisante pour cela), on se demande pourquoi les familles devraient se voir
prélever 1% de leur salaire pour une cotisation " viellissement-solidarités
" tandis que cette cotisation, répartie " équitablement
" entre le patron et le salarié, serait amortie, d'un côté,
grâce à une journée de travail supplémentaires, tandis
que, de l'autre côté, il serait bel et bien demandé de "
travailler plus pour gagner moins. "
Or, Monsieur le Premier Ministre, si vous cherchez de l'argent pour financer
votre plan pluri-annuel, voici la proposition que nous vous soumettons :
Selon l'Union des Annonceurs, en 2001, en France, 29 milliards d'euros ont
été investis dans les différentes formes de communication.
Ces dépenses se sont réparties ainsi : un tiers dans les médias
(affichage, cinéma, presse, radio, télévision) et deux
tiers dans le hors-médias (internet, marketing direct, parrainage, promotion,
relations publiques, salons...).
Sauf erreur, si une année compte 365 jours, ce sont donc 79 452 054,79
euros qui sont dépensés en " communication " quotidiennement
soit 521 205 479,45 francs (Cinq cent vingt et un millions deux cent cinq mille
quatre cent soixante-dix-neuf francs et quarante cinq centimes).
Si une seule journée était utilisée pour le financement
des besoins de nos anciens, elle permettrait le recrutement immédiat
et l'emploi de 5 427 aides-soignantes en prenant comme référence
un salaire de 1220 euros (8 000 F).
L'effort qui serait demandé aux professionnels de la 'communication'
serait dérisoire (1/365ème) soit 0,27 % de l'investissement annuel
annoncé.
Bien entendu, cette proposition extrêmement novatrice supposerait que
nos concitoyens acceptent d'être privés de publicité pendant
24 heures mais il est peu probable qu'une telle mesure ne rencontre pas l'assentiment
de la quasi-totalité de la population française. De plus, si l'effort
demandé à tous, autant aux professionnels qu'aux consommateurs,
vous paraissait par trop important, il serait toujours possible de faire une
émission spéciale sur une chaîne publique, en début
de soirée, afin d'annoncer la longue liste des entreprises qui auraient
sacrifié une infime partie de leur coût publicitaire pour participer
à ce formidable élan de solidarité. Vous qui avez travaillé
pour une grande marque de café, Monsieur le Premier Ministre, nous sommes
sûrs que vous trouveriez un excellent moyen pour faire de cette journée
sans publicité un grand coup publicitaire.
Mais peut-on vraiment croire qu'une journée sans publicité aurait
un impact si négatif sur la consommation ? Nous qui sommes abreuvés
jusqu'à plus soif de messages publicitaires, pourrait-on oublier en une
seule journée quelle eau rend plus jeune, quelle crème atténue
les rides, quel produit nous permet de maintenir la forme malgré l'âge
qui avance, quelle est la meilleure assurance-vieillesse, quelle voiture nous
permet de nous rendre plus vite à la maison de retraite ?
Espérant que cette proposition rencontrera une oreille attentive,
Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l'expression de
notre profonde considération.
2) Source : journal Libération du 28 août 2003, p. 3
3) " L'Union des annonceurs (UDA), association à but non-lucratif
régie par la loi de 1901, a été fondée en 1916.
Elle est en France, l'unique organisation représentative des annonceurs,
c'est-à-dire des entreprises, des collectivités ou des organismes
qui recourent aux différentes techniques de communication pour promouvoir
leur notoriété, leur image, leurs produits ou leurs services.
" Elle compte aujourd'hui près de quatre cent adhérents et
est présidée, depuis le 21 mars 2000, par Geoffroy Pinoncély
du Groupe Danone.
5) LES PANNEAUX DÉFILANTS « DECAUX » ENVOIENT DES SMS.
Ce texte nous est envoyé par un sympathisant qui préfère
garder l'anonymat. Certaines informations qui y sont dévoilées
nous paraissent dignes d'intérêt, mais nous rappelons que nous
n'incitons pas nos lecteurs à pratiquer les techniques décrites
dans ce texte pour raisons de sécurité et de légalité.
Les trottoirs de ma ville sont envahis de panneaux publicitaires défilants
à hauteur d'homme, toujours en plein milieu, jusqu'à empêcher
les handicapés de passer. Et ces panneaux lumineux, qui défilent
toutes les 6 secondes en faisant un peu de bruit, sont vraiment pénibles.
Depuis un certain temps, j'avais pris l'habitude d'en ouvrir de temps en temps
(avec, selon les modèles, une pince fine ou un tournevis plat) et d'enlever
les pubs. En plus, le panneau s'arrête et s'éteint alors.
Ouf!
Seulement, j'ai toujours constaté que dès le lendemain, la pub
était revenue. Comment font-ils donc ? J'ai eu la réponse dans
une revue d'informatique : tous les panneaux défilants Decaux envoient
des SMS pour signaler une anomalie ou pour confirmer qu'ils fonctionnent.
Et en effet, j'ai pu le vérifier, ces panneaux contiennent un module
GSM, avec sa petite antenne, et une carte de portable dedans (chaque panneau
défilant a donc un numéro de portable, que vous pourrez découvrir
en extrayant la carte SIM du module GSM).
En pratique : pour retirer le "modem GSM" et son antenne fixée
par un aimant, il faut débrancher 2 connecteurs (alimentation et commande),
et couper des colliers en plastique. Mais je ne conseillerai à personne
de tenter de l'utiliser (même si ça fait envie car on peut facilement
le brancher sur n'importe quel PC ou microcontrôleur ! ), car il serait
alors techniquement possible de reconnaître son numéro de série.
Malheureusement, ça n'empêche pas Decaux de détecter l'anomalie,
même si on a retiré le module GSM avant que le panneau détecte
le moindre problème : sans doute parce que le panneau ne donne plus signe
de vie.
Conclusion : ils sont prêts à tout pour qu'on ne voit jamais de
panneau en panne, y compris à mettre du matériel assez coûteux
dans chaque panneau. Le modem coûte environ 200 euros, sans compter l'abonnement.
Faut-il donc espérer que les voleurs s'intéressent aux panneaux
publicitaires ?
6) MÉFAITS PUBLICITAIRES : Quelques
nouvelles formes de publicités relevées à Clermont-Ferrand
- par Cyril Ronfort.
Les publicitaires ne sont jamais à court d'idées lorsqu'il s'agit
de trouver de nouvelles méthodes pour diffuser leur matraquage et leur
racolage. Heureusement pour nous, leurs inventions ne connaissent pas toujours
le succès escompté.
Il y a déjà plusieurs années, un hypermarché avait
"innové" en mettant de la publicité au dos des tickets
de caisse. Cela se fait encore aujourd'hui, mais, pour une raison assez mystérieuse,
ce phénomène ne s'est jamais généralisé,
et reste au contraire assez marginal. On ne peut bien sûr que s'en féliciter.
À Clermont-Ferrand et dans d'autres villes, une petite variante était
apparue il y a quelques mois. Cela avait commencé par l'apposition, dans
un magasin de photocopies en libre service appartenant à une grande chaîne
nationale, de plusieurs placards publicitaires sur les murs, en tout point semblables
à ceux que l'on trouve notamment sur la devanture des marchands de journaux.
Quelques jours plus tard, un papier épinglé sur la porte du magasin
annonçait une offre alléchante : "vos photocopies à
moitié prix dès la première page et sans abonnement...
demandez la machine n°15". En plus petits caractères, une mention
sur cette affiche précisait : "publicité au verso".
En l'occurence, la publicité apposée sur chacune des feuilles
"vierges" insérées dans la machine était identique
à celle figurant sur les placards. Celle-ci s'adressant aux étudiants,
l'offre leur était donc exclusivement réservée.
Elle pouvait paraître, on en conviendra, plutôt alléchante
pour un public dont les ressources financières sont souvent irrégulières.
Mais il faut croire que ce procédé fut malgré tout un fiasco,
puisque cette offre ne dura que quelques semaines avant que la machine n°
15 ne retrouve son statut "normal", avec des feuilles blanches des
deux côtés, comme pour les trente ou quarante autres photocopieuses
du magasin. Seuls demeurèrent (et demeurent toujours) les deux ou trois
placards sur les murs. C'est déjà beaucoup...
Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons
à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée
: faites circuler !.
Pour tout renseignement (envoi d'un exemplaire de R.A.P.-Échos, notre
publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec :
R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire)
53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes
tél. : 01 43 28 39 21 (tcp. : 01 58 64 02 93)
Adhésion : 15 euros
Adhésion petit budget : 7,50 euros
Abonnement à R.A.P.-Échos : 5 euros.
Notre permanente assure la permanence téléphonique lundi, mardi
et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors
de ces horaires, sans certitude de présence toutefois).
Réunions mensuelles : calendrier au début de ce message, renseignements
supplémentaires au 01 43 28 39 21 ou à contact
at antipub.org.
Paysages de France
(association qui lutte notamment contre l'affichage publicitaire envahissant)
MNEI
5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble
Tél. & tcp. 04 76 03 23 75
http://paysagesdefrance.free.fr
Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P.
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