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Au sommaire de ce cinquante sixième envoi 1 - LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE POUR
LA PREMIÈRE FOIS DEVANT UN TRIBUNAL PÉNAL – par le Collectif antipub
72 pour la décroissance. Chères lectrices, chers lecteurs, La directrice d'un magazine féminin a déclaré le 28 octobre dernier sur une chaîne de radio publique (*) : « Des journaux où il n'y a pas de publicité, cela n'existe que dans les sociétés totalitaires ». Bien que RAP-À-TOILE ne soit qu'un bulletin, il convient qu'il se soumette au jugement d'une personne aussi autorisée. Voici donc, dans un esprit de respect pour le régime démocratique sous lequel nous vivons, un peu de publicité : R.A.P. vous convie à un repas de soutien à l'association. Celui-ci
aura lieu au restaurant associatif la Rôtisserie le mercredi 21 décembre
à partir de 19h30. Le prix est libre (prix indicatif : 8 euros) et les
végétariens seront bien accueillis. Il s'agit pour nous de récolter
quelques deniers afin de faire face aux frais engendrés par tous les
projets déjà initiés ou qui le seront dans un futur proche.
C'est aussi l'occasion de se rencontrer dans une atmosphère conviviale
et nous espérons vous y voir nombreux. (*) La directrice de « Elle » sur France Inter, dans l'émission Inter-média du 28 octobre 2005 à 11h20. Les prochains rendez-vous de R.A.P. et de la lutte antipublicitaire :JEUDI 8 DÉCEMBRE à 20h30 – Orléans : « De l'idéologie
publicitaire à la nécessaire décroissance ». Conférence
de François Brune. Médiathèque d'Orléans. Entrée
libre. Organisée par Attac-Orléans. 1) LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE POUR LA PREMIÈRE FOIS DEVANT UN TRIBUNAL PÉNAL – par le Collectif antipub 72 pour la décroissance.Quatre militants du collectif antipub 72 ont été convoqués le jeudi 24 novembre à 14 h devant le tribunal de police au motif de « dégradation à un bien, en l'espèce des panneaux publicitaires à l'aide de graffitis ». Ces « graffitis » sont en réalité du blanc d'Espagne : de la craie s'effaçant dès la moindre pluie. Le 1er avril 2005, une vingtaine de militants du collectif antipub manceau accompagnés d’un journaliste, détournaient les messages originaux de quatre grands panneaux publicitaires (4m x 3m) : Sur une pub Auchan : « les prix perdent les pédales », les barbouilleurs inscrivaient au blanc d’Espagne « le consommateur aussi ! ». « Con, sot, mateur » pouvait-on lire également sur un de ces gigantesque panneaux. Mais les forces du (dés-)ordre ont peu d’humour… La BAC (brigade anti-criminalité) arrive alors sur place et prend les identités de l’ensemble des personnes présentes qui reconnaissent les faits, mais seulement 4 personnes sont appelées à comparaître. Les autres participants tentent alors de se rendre au commissariat pour se déclarer eux aussi coupable mais la marée chaussée déclare le dossier clos, dans les mains de la justice… Deux mois plus tard, les 4 barbouilleurs sont convoqués devant le délégué du procureur pour une composition pénale (arrangement pour ne pas aller devant le tribunal). La justice leur demande 150 € d’amendes chacun (600 € en tout). Les antipubs refusent alors de payer car ils n’ont pas commis de dégradations. Le blanc d’Espagne est physiquement identique à la trace d’une craie sur un tableau noir : elle s’efface du doigt, une simple pluie dissout et entraîne la craie, lavant ainsi le support. Suite à ce refus, le parquet a décidé de poursuivre devant le tribunal de police les quatre militants antipubs. Ils ont été convoqués le jeudi 24 Novembre à 14 h lors d'une audience publique. Un compte rendu complet de l'audience sera bientôt disponible sur le site : http://www.antipub72.dynalias.org Une soirée de soutien au collectif aura lieu le samedi 10 décembre
au « Backstage », pour un concert à partir de 21h30 :
Bats Ta Via (Alençon) et Militant Sound System
(Le Mans).
2) 4eme JOURNÉE DE DÉVERSEMENT DE PROSPECTUS PUBLICITAIRES LE 10 DÉCEMBRE 2005 – par Chiche!, R.A.P. CNIID.À une semaine du jour J, 15 villes aux quatre coins du pays participent à la journée de déversement de prospectus : La Rochelle, Toulouse, Libourne, Montpellier, Rennes, Nantes, Angers, Nancy, Bar-le-Duc, Lille, Bayonne, Strasbourg, Le Mans, Paris et Nemours. Par cette action, Nous demandons : - l'adoption d'une loi garantissant le respect des autocollants antipublicitaires
comme c'est déjà le cas au Portugal, en Allemagne, à Bruxelles... Cette action est autogérée au niveau local. Les coordonnées précises des lieux de déversement sont disponibles ici : Pour rappel, le principe de l'action : 1 - stocker ses prospectus Chaque année, 1 million de tonnes de prospectus atterrissent dans nos boîtes aux lettres. Pour donner un ordre de grandeur, cela équivaut au poids de 100 tours Eiffel. 1 million de tonnes de purs déchets, puisque la plupart ne sont même pas lus et atterrissent, dans le meilleur des cas, à la poubelle. Nous en payons la production dans le prix de nos achats, le retraitement via les taxes locales et le prix écologique par la dégradation de la biosphère : forêts débitées en montagnes de papier au mépris de la biodiversité, pollution des eaux et des sols due aux adjuvants chimiques utilisés, pollution atmosphérique due au transport, etc. Et que dire de la pollution mentale ! Que l'on habite un patelin ou une mégapole, personne n'est épargné par le système publicitaire et son cortège d'agressions psychiques. L'action est légale et déclarée à l'avance. Le jour dit, chacun-e amène son tas de prospectus collectés les mois précédents et le déverse sur place. C'est l'occasion de rencontrer du monde, de tisser des liens entre personnes de différents horizons et surtout de conscientiser le plus grand nombre sur l'impasse de la société du gaspillage, maintenue et renforcée par le système publicitaire. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter : Jean-Christophe à R.A.P. : contact[at]antipub.org
et 01 43 28 39 21 3) JOURNÉE D'ENVOI DES ENVELOPPES T – par des membres de la Brigade antipub.JEET est l'acronyme de Journée d'Envoi des
Envelopppes T. Une enveloppe T est une enveloppe de retour gratuit
qui est offerte dans les diverses publicités reçues chez soi. La JEET est née d'un collectif de militants anti-publicitaires se retrouvant autour d'un site internet : les Brigades Anti-Pub (http://www.bap.propagande.org) Cette action se mène chez soi, avec une expédition à la boîte aux lettres la plus proche environ une fois tous les six mois. La date de la prochaine JEET a été fixée au 10/12/2005. Comment faire ? Plus d'informations sur cette action à l'adresse suivante : http://www.jeet.ouvaton.org 4) 1ere ACTION DES COLLECTIFS DES DÉBOULONNEURS À PARIS ET ROUEN – par Alex Baret et François Vaillant.- Compte rendu de l'action de Paris le 25 novembre 2005 par Alex Baret : Bien que confiants, nous sommes plein d’incertitude quant au nombre de personnes à retrouver sur place : l’heure retenue tombe pendant les heures de bureau (beaucoup ne pourront pas se rendre au rendez vous) et il a neigé une heure et demi avant (froid, humidité et circulation difficile ne sont guère des facteurs incitatifs…). Le lieu a été décidé quelques jours auparavant et seulement annoncé au dernier moment par contacts directs (amis, personnes s’étant déclarées intéressées au préalable après qu’elles aient eu vent du concept et du jour de l’action, journalistes). 17h30. Nous nous retrouvons à l’angle de la rue Drouot et du boulevard Montmartre dans le 9e arrondissement de Paris. Soulagement : une centaine de personnes est là, avec des carnets, des appareils photos et des caméras (j’ai pu repérer au moins France 3 Idf, le Parisien, l’AFP, la Vie). Retrouvailles avec les têtes connues... Au bout de 10 minutes, nous nous rendons au lieu de l'action : 3 panneaux déroulants et lumineux sous verre, sur une (fausse ?) palissade de chantier. Le trottoir est large et la centaine de personnes peut s’étaler avec aise… Presque aussitôt, nous passons à l’action. Un escabeau devant le premier panneau. La bonne humeur est là, le public applaudit généreusement en suivant l’évolution de nos inscriptions… Les journalistes n’en perdent pas une miette… Les 6 barbouilleurs agissent de concert. Sont inscrits sur les panneaux : « Publicité = violence », « Pollution visuelle », « Halte au matraquage + 50cm par 70cm » Une fois ces « non-violences urbaines » commises (selon l'expression
d'Y. Gradis), notre association de bienfaiteurs installe un
tabouret et invite qui veut à prendre la parole… Femmes et hommes de
tout âge se succèdent pour s’exprimer librement, avec plus ou moins
de coffre. Sur l’air du « déserteur » de Boris Vian,
nous chantons les premières strophes du « barbouilleur ».
Ils ne veulent pas nous arrêter ni relever nos identités… Mais
que fait la police !? Alors, nous décidons d’ordonner la dispersion de
cette manifestation non-déclarée, en partant en groupe pour ne
pas laisser les barbouilleurs seuls, en annonçant un lieu de retrouvailles
dans le 11e arrondissement. Mais un petit rebondissement a lieu, puisqu’à la sortie du métro St Maur (à côté de « la passerelle », lieu fort convivial auquel nous nous rendons), 3 cars de C.R.S sont postés. Les R.G. téléphonent et suivent les groupes pour voir où ils se rendent. Devant notre « inaction » (boire, manger, discuter), ils finiront par rapatrier leurs unités ¾ d’heure après. L’« état de démence » avec « couvre-fous », a bien été proclamé, comme le dit la Brigade Activiste des Clowns…
Vingt-cinq personnes se sont retrouvées comme prévu, à 16h précises, à la station de taxi de la gare de Rouen. A 16h30, à 500 m de la gare, François Vaillant monte sur un grand escabeau pour inscrire "Pub = violence" sur le panneau déroulant de la place Cauchoise. Des orateurs prennent alors la parole sur un tabouret pour expliquer cette action non-violente de désobéissance civile et pourquoi le Collectif des déboulonneurs s'insurge contre l'invasion publicitaire. Pendant ce temps-là, trois personnes font une jonglerie colorée avec des quilles. Alors que le barbouilleur finit d'inscrire " Pub = ", il sent que son escabeau tangue. Il aperçoit alors un homme en civil, avec un brassard "Police" au bras. Il sent également un autre policier monter sur l'escabeau, à 2,50 m de haut. Le barbouilleur leur lance alors un joyeux " une seconde, je termine". Et François Vaillant d'inscrire alors sur le panneau un rapide petit "violence". Au final, 1/3 seulement du panneau a été barbouillé, mais l'inscription est cependant bien visible : " Pub = violence" Le barbouilleur, après avoir pris le temps de répondre à une journaliste et un preneur d'images de France3, se laisse embarquer dans une berline banalisée. Tour cela se déroule avec courtoisie. Tout s'est bien passé au commissariat. François Vaillant ressort du commissariat à 18h30. Il n'y est resté qu'une heure trente environ. Le barbouilleur raconte : " Je n'ai eu affaire qu'à des policiers courtois, mais très fatigués ! Dans ma déposition, c'est truffé de "Je n'ai rien à déclarer". Le plus rigolo est que le policier qui a enregistré ma déposition, que j'ai signée après deux lectures très attentives, me demandait régulièrement l'orthographe de certains mots, parce que je lui avais dit auparavant que je ne signerais une déposition que si elle ne comportait aucune faute d'orthographe ! Pourquoi 3 ( ou 4 ?) policiers en civils étaient là à 16h30, près du dispositif publicitaire déroulant ? Dans la voiture de luxe banalisée qui m'a conduit à l'Hôtel de police, rive gauche, un "climat de confiance s'est vite établi", mais je restais prudent et peu bavard. Là, j'ai appris que la police n'a eu qu'à lire Paris-Normandie de samedi-dimanche pour apprendre qu'un barbouilleur, François Vaillant, d'un Collectif récemment créé, allait passer à l'action au " centre ville de Rouen, à 16h30, ce dimanche". Donc, dès 16h, cette voiture banalisée a commencé à sillonner le centre ville. Elle arrive à la gare, et ces policiers en civils voient un escabeau au pied d'un arbre et quelques personnes. Et eux de continuer à raconter : "l'un de nous descend et vous entend dire que le barbouillage aura lieu à 16h30 place Cauchoise. Notre voiture est alors partie s'y garer et l'un a suivi votre bande à 30 mètres de distance. Vous y alliez avec vos amis". On connaît la suite... J'attends l'article de Paris-Normandie de demain lundi, mais je vais téléphoner au journaliste contacté pour lui signifier que l'embargo n'a pas été respecté. Mon intention n'est pas de l'engueuler, ce qui ne servirait à rien, mais je vais lui mettre les points sur les i pour les prochaines fois. Le clou, lorsque j'ai attendu au violon 45 minutes le temps d'attente avant l'audition pour la déposition, un policier m'a donné le Paris-Normandie de samedi-dimanche avec l'article (pas une brève !) concernant notre action de barbouillage, et citant fort bien le 4 pages des déboulonneurs. Avant de quitter le commissariat, j'ai demandé si je pouvais emporter ce journal, il y a eu concertation..., et ils me l'ont offert ! En final de cet article de 1000 signes environ, figure en gras : "Renseignements auprès du collectif des déboulonneurs, 24 rue Louis Blanc, 75010; par email : deboulonneurs(at)no-log.org "! Je n'ai pas vu ce soir le reportage sur FR3. Il vient de passer, me disent des amis, en ouverture du JT de FR3 Normandie de ce dimanche 27 novembre. Il semble être assez fabuleux. Prise de vue de notre groupe en rond à la gare, puis arrivée du groupe place Cauchoise, puis début du barbouillage en altitude, scène de jonglage, prise de vues et de son des personnes en train de parler sur un tabouret, embarquement par la police, mais surtout avec d'excellents commentaires. Il semble que FR3 ait très bien fait son travail. Je vais les remercier. D'autant plus qu'il y est dit que nous étions "plusieurs dizaines d'antipub réunis pour cette action non-violente ", alors que nous n'étions que 25. Je regrette de ne pas avoir eu le temps de terminer correctement mon barbouillage, mais, en repassant ce soir devant le panneau barbouillé, j'ai vu que l'inscription est cependant lisible. Elle sera probablement effacée par Decoco (2 CO !!) à la première heure demain lundi. Peu importe, c'est la présence des médias qui a surtout compté, et là ce fut bon sur toute la ligne, me semble-t-il. Je demeure très sensible au fait que nous étions 25 acteurs " Le barbouilleur fait l'action, les spectateurs font l'événement". Ô combien c'est vrai. Parmi ces 25 personnes, beaucoup participaient pour la première fois à une action antipub non-violente de désobéissance civile. La venue de 4 amis du Collectif des déboulonneurs de Paris, présents à Rouen dès 16h, m'a littéralement dopé. Qu'ils en soient chaleureusement remerciés.
5) POURQUOI NOUS N'AVONS PAS PARTICIPÉ AU FORUM « PUB & CITÉ » DU B.V.P. - par R.A.P.Le mercedi 16 novembre, le Bureau de vérification de la publicité (BVP) organisait un forum nommé « Pub & Cité » sur le thème : « Violences, agressivité, incivilités...dans la publicité ». R.A.P. était invité à participer à ce Forum au côté d'une dizaine d'autres associations et d'une quinzaine de professionnels du secteur. Nous avons refusé et avons expliqué nos raisons par un courrier aux autres associations invitées. Le tract distribué à l'entrée du forum à une centaine d'exemplaires et reproduit ci-dessous en reprend les arguments essentiels : Pourquoi nous ne participons pas au forum Pub & Cité du BVP ? Nous considérons qu'un débat sur la publicité organisé
par le B.V.P. est un débat tronqué dès
le départ : Le fonctionnement du BVP est basé sur un postulat qui
profite uniquement aux publicitaires, annonceurs et média : Les questions de la violence dans la publicité ne peuvent être
traitées correctement dans le cadre de ce forum car : Pour toutes ces raisons, nous pensons que le forum « Pub & Cité » peut être assimilé à un piège des manipulateurs de l’opinion que sont les publicitaires. Si un contrôle efficace de la publicité devait être mis en place, il faudrait à tout le moins le confier à une instance réellement indépendante du pouvoir économique et qui ne rejette pas a priori l’usage de l’outil réglementaire pour encadrer la profession de publicitaire. L’autodiscipline doit certainement avoir sa place, mais rien ne justifie qu’elle occupe toute la place.
6) 2eme ACTION « JONCHÉE » À LA POSTE CONTE LES ÉCRANS PUBLICITAIRES – par R.A.P.Voici le communiqué envoyé à la presse au lendemain de l'action : Le 7 novembre 2005, entre 18h30 et 19h00, quinze personnes ont procédé à une jonchée dans les locaux du bureau de poste de la rue Balard (XVe) à Paris. Par cette action symbolique consistant à s'allonger sur le sol dans le calme, ces personnes ont montré leur profond désaccord avec la nouvelle trouvaille de la Poste : rentabiliser les files d'attente de ses bureaux par la disposition d'écrans plasma publicitaires à destination des usagers. Depuis août 2005, ce bureau de poste, comme une dizaine d'autres en France, est équipé d'écrans plasma diffusant de la publicité commerciale, ainsi que des séquences à caractère ludique ou informatif. Ce dispositif publicitaire dans les locaux de la Poste va à l'encontre de la mission de service public attendue de cet organisme. Les usagers, transformés malgré eux en clients, ne sont-ils donc pour la Poste que des individus conditionnables à souhait dans le seul but d'augmenter la rentabilité ? On peut le penser car le dispositif “écrans plasma publicitaires” devrait se généraliser bientôt dans de nombreux bureaux, contrairement à l'ouverture de nouveaux guichets. Par cette action, nous répétons notre demande déjà faite le 27 septembre lors d'une action similaire au bureau de poste du Bd de Bonne Nouvelle: - le retrait des écrans publicitaires déjà installés
et l'abandon total de ce projet Nous n'accepterons jamais que les usagers des services publics soient réduits
à du temps de cerveau à la disposition des publicitaires.
7) BRÈVE DU MOIS.- Un sondage montre la “publiphobie” des français – par JC Vandevelde Un sondage TNS-SOFRES publié le 17 novembre sur le
thème : “L'image de la publicité auprès des français”
contient des chiffres éloquents : Les résultats de l'enquête sont accessibles à l'adresse
suivante : Mais pendant ce temps, sur France Inter (Rue des Entrepreneurs, samedi 26 novembre au matin), on pouvait entendre un discours pro-publicitaire des plus éclairés : un intervenant annonçait que les publiphobes ne représentaient que 20% de la population française... Combien de temps les médias vont-ils continuer ainsi à mentir sur la réalité de notre société et du ras-le-bol des citoyens contre la publicité ? Selon le Canard enchaîné, Hervé Brossard, président de l'Association des agences-conseils en communication (l’un des lobbies de la pub), aurait déclaré qu'il était temps de créer au sein du gouvernement « un ministère de la Publicité ». C’est vrai, pauvres publicitaires, n’avoir que le ministère « de la culture et de la communication » pour les défendre contre les foules furieuses, même s’il leur est entièrement acquis, ce n’est pas une vie !
8) L'ASSOCIATION AU JOUR LE JOUR (nouvelle rubrique)Cette nouvelle rubrique a pour but de vous faire connaître les différentes interventions que des membres de R.A.P. effectuent auprès du public (actions, rencontres, conférences, tables de presse) ou des média (entretiens, reportages). Il s'agit donc d'une liste des différentes « sorties » « de l'association dans l'espace public durant le mois. Concernant les média, nous essayons dans la mesure du possible d'obtenir du journaliste une copie de l'enregistrement ou de l'article en question. Néanmoins, nous devons parfois enregistrer nous-mêmes l'émission pour en garder une trace. Toute aide est bien-sûr la bienvenue pour faciliter cette tâche. Parfois, des articles parlant de nous échappent à notre vigilance : vous êtes donc invités à nous signaler tout passage média dont vous êtes témoin (préciser le média, la date et éventuellement l’heure, la page ou l’émission concernée et toute autre information utile). 2 novembre 05 : « 60 millions de consommateurs »,
novembre 2005 p. 11. « La publicité pour faire fondre les files
d'attente » (sur les écrans publicitaires dans les bureaux de poste). Haut de la pageINFORMATIONS DIVERSES Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons
à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée
: faites circuler ! R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire) Notre permanent assure la permanence téléphonique lundi, mardi
et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors
de ces horaires, sans certitude de présence toutefois). Coordonnées utiles : - Casseurs de pub - Paysages de France - Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P.
- R.A.P. Belgique - Brisons nos chaînes - La Brigade AntiPub; http://www.bap.propagande.org
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