RAP

RAP-À-TOILE N° 58 - ( JANVIER 2006 )

R.A.P.-A-TOILE a pour vocation de faire connaître les diverses approches de la lutte antipublicitaire sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées d'actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à leurs auteurs. Si vous souhaitez vous exprimer dans nos colonnes, vos articles devront nous être soumis avant le 15 février 2006. Si vous désirez recevoir ce bulletin en version pdf (meilleure lisibilité mais fichier plus lourd), en mentionnant « pdf » dans le titre.

 

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Au sommaire de ce cinquante huitième envoi

1 - PUBLICITÉ À L'ÉCOLE : IMPRÉGNATION ET ACCOMPAGNEMENT – par Christiane Levilly.
2 - PUBLICITÉ À L'ÉCOLE (suite) : SA LÉGITIMATION AU JT DE FRANCE 2 – par Régine Tassi.
3 - BÂCHES PUBLICITAIRES DE CLICHY-LA-GARENNE : L'ÉTAU SE RESSERE – Communiqué de presse de Paysages de France du 13 janvier 2006.
4 - VICTOIRE DES BARBOUILLEURS DU MANS – par J-C. Vandevelde.

5 - RÉPONSE D'UN “SENIOR” À LA SNCF – par James Faulkner-Brougham.

6 - BENETTON ET LE SOUS-COMMANDANT MARCOS – extrait de Manière de Voir (oct-nov. 2005).
7 - L'ASSOCIATION AU JOUR LE JOUR.


Les prochains rendez-vous de R.A.P. et de la lutte antipublicitaire :

MARDI 31 JANVIER à 19h30 – Paris : repas de soutien à R.A.P. à « La Rôtisserie », 4 rue Ste Marthe, 75010 Paris (M° Colonel Fabien). Menu végétarien possible au choix - et dans le lot des anniversaires, des contes, de la musique... Début du service à 19h30, jusqu' à... plus faim ! Entrée, plat, dessert = 8 euros. Supplément boissons 3 euros.
VENDREDI 03 FÉVRIER à 20h30 – Loisy (Meurthe et Moselle) : conférence de François Brune sur l'idéologie publicitaire. Participation aux frais : 2 €. Plus de détails : http://perso.wanadoo.fr/pave
MARDI 14 FÉVRIER à 20h – Réunion publique mensuelle de R.A.P. à l'Hôtel des Voyageurs, 22, rue Boulard, 75014 Paris (M° Denfert-Rochereau).
VENDREDI 24 FÉVRIER à 18h30 – Paris, Rouen, Toulouse : 4ème action des collectifs de déboulonneurs. http://deboulonneurs.org



1) PUBLICITÉ À L'ÉCOLE : IMPRÉGNATION ET ACCOMPAGNEMENT – par Christiane Levilly.

« Il faut que la pub qu’on fait imprègne l’esprit », vient de déclarer Patrick le Lay, confirmant ainsi que le métier de TF1, comme il l’annonçait déjà il y a quelques mois, est « de vendre du temps de cerveau disponible » (1). Les propos de Mr le Lay, s’ils témoignent d’un certain cynisme, ont pourtant un avantage : celui de la franchise.

Le PDG de TF1 déclare en effet publiquement ce qu’il ne manque pas de promettre de toute façon aux firmes qui sont ses clientes : faire des téléspectateurs des consommateurs soumis. Il ne fait que rappeler que la chaîne qu’il dirige n’est qu’un des rouages d’une société de consommation. Société de consommation aliénante où le travail d’« imprégnation » est partout à l’œuvre. Aucun secteur n’est épargné. L’École est elle aussi touchée. Nous avons déjà dénoncé dans ces lignes les intrusions publicitaires, commerciales et idéologiques au sein des établissements scolaires (2). En voici l'un des derniers exemples :

Sous un titre discret, « L’usage pédagogique d’Internet gagne du terrain à l’école et à la maison », Le Monde du 24 novembre 2005 annonçait une nouvelle étape de ce que l’on appelle désormais la marchandisation de l’école. Nous apprenons dans cet article que Gilles de Robien, ministre de l’Éducation nationale, vient de déclarer qu’il allait « accompagner » Internet . Le ministère a-t-il donc décidé d’équiper les établissements et de nommer les enseignants nécessaires ? Détrompons-nous. Il s’agit de convaincre les familles de l’intérêt de l’usage d’Internet (intérêt qu’il conviendrait de préciser) dans l’éducation de leurs enfants pour mieux les inciter à s’équiper …à leurs frais.

Le ministère, fort de la campagne « micro-portable étudiant » lancée l’an dernier (opération dont les banques et sociétés ont largement profité), apporte aujourd’hui sa caution à une campagne commerciale de très grande envergure, une excellente nouvelle pour le marché !

Le chantage à l’échec scolaire aidant, l’opération promet en effet d’être juteuse. Culpabilisées, les familles modestes s’endetteront encore un peu plus, les plus pauvres, auxquelles les banques refuseront un nouveau crédit, n’auront plus qu’à supporter un peu plus douloureusement encore le poids de leur misère…Égalité des chances ?

Les services du Ministère, impatients d’appliquer ce nouveau plan, indiquent déjà que les contacts sont pris avec les grandes surfaces de distribution. Pour 1000 euros, les familles seraient équipées et formées. A quand la promotion par le ministère de l’enseignement en ligne à la maison (pratique qui se développe aux Etats-Unis) ?

Gageons que cette campagne commerciale s’accompagnera d’animations, de salons, de reportages, d’articles, de conférences… et bien sûr de publicités.

Nous n’avons pas fini de subir les « offres exceptionnelles » et autres promotions pour les équipements Internet qui s’étalent déjà sur les affiches du métro et sur les prospectus* *qui encombrent les boîtes aux lettres.

Patrick le Lay « imprègne », le Ministère de l’Éducation nationale l’ « accompagne » !

Christiane Levilly (novembre 2005).

(1) Le Monde du 26 novembre 2005.

(2) R.A.P s’implique dans le combat pour la reconquête de la neutralité scolaire (voir sur notre site) :
- Campagne « Pas de pub sur les murs des collèges et des lycées »
- Manifeste pour l’annulation du « Code de bonne conduite des interventions des entreprises en milieu scolaire ».

 

2) PUBLICITÉ À L'ÉCOLE (suite) : SA LÉGITIMATION AU JT DE FRANCE 2 – par Régine Tassi.

Un message de Régine Tassi, coordinatrice de la commission "marchandisation de l'Education" d'Attac-France.

Le 13 janvier 2006, France 2 diffusait dans son journal de 20h un reportage intitulé “Les marques à l'école”.

Il y était question des entreprises au sein des établissements scolaires qui proposent des outils pédagogiques ou des interventions. Le journal télévisé a montré une classe de primaire où une jeune femme de Gaz de France venait parler du gaz à des élèves. La professeure d'école considérait que c'était très bien. Il a été dit que la publicité n'était plus aussi agressive, que les marques devaient être discrètes sur les documents : « Les excès dans ce domaine sont derrière nous. C'est l'enseignant qui décide, etc. » L'Institut national de la consommation a été cité comme ne semblant pas s'opposer à ce type d'intervention. Quant au Code de bonne conduite des interventions des entreprises en milieu scolaire, il règlerait de manière satisfaisante la question...Dans ce reportage, une intervention est à retenir tout particulièrement : celle de l'agence Junium, société de... marketing scolaire!

Aucune présentation critique n'a été faite. Au contraire, cette séquence sous forme d'information « positive » durant le journal télévisé est une légitimation de ces pratiques.

Voilà encore un excellent exemple de désinformation.

On peut sans doute y voir une volonté de discréditer le dernier dossier de « 60 millions de consommateurs » (janvier 2006), très critique sur cette question.


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3) BÂCHES PUBLICITAIRES DE CLICHY-LA-GARENNE : L'ÉTAU SE RESSERE – Communiqué de presse de Paysages de France du 13 janvier 2006.

Après le Canard enchaîné (21 décembre 2005) et France 5 (9 janvier 2006), c'est au tour de France 3 Ile-de-France d'évoquer, longuement dans ses journaux télévisés du 12 janvier 2006, le cas des gigantesques bâches publicitaires de Clichy devant lesquelles Paysages de France et Résistance à l'agression publicitaire avaient organisé une action, le 8 octobre 2005.

Paysages de France, qui, voici près d'un an, avait engagé des démarches auprès du maire et du préfet des Hauts-de-Seine, vient de recevoir 24 procès-verbaux d'infraction dressés à la demande de ce dernier.

Quant au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et à l'afficheur Decaux, qui avaient également été saisis, ils gardent toujours le silence.

En revanche, le reportage de France 3 a notamment permis que s'exprime l'un des locataires de l'immeuble dont l'une des bâches recouvre entièrement les fenêtres d'habitation...

Paysages de France peut d'ores et déjà annoncer que ce dossier on ne peut plus emblématique va connaître, d'ici peu, d'autres rebondissements importants.

Les deux journaux télévisés du 12 janvier de France 3 peuvent être regardés à l'adresse suivante :
http://www.pic.france3.fr/videojt/ (Cliquer sur JT 12/14 2ème partie)

Pour l'émission Etats généraux, de France 5 :
http://www.france5.fr/etats-generaux/

 


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4) VICTOIRE DES BARBOUILLEURS DU MANS – par J-C. Vandevelde.

Jeudi 26 janvier, le Tribunal de grande instance du Mans rendait son verdict concernant le procès pour barbouillage au Blanc d'Espagne (mélange de craie et d'eau non-dégradant) de 4 jeunes manceaux du Collectif antipub 72 pour la décroissance. En novembre dernier, le procureur avait requis contre eux 40 heures de travaux d'intérêt général. Ils n'ont finalement écopé que d'une peine symbolique : 150 euros d'amende avec sursis et 22 euros de frais de justice. Les personnes présentes au procès ont ressenti le verdict comme une victoire, la justice ayant semble-t-il saisi l'enjeu résidant derrière le barbouillage de panneaux publicitaires, en le différenciant du « tag » ( qui a ses adeptes et enjeux propres).

 

5) RÉPONSE D'UN “SENIOR” À LA SNCF – par James Faulkner-Brougham.

1) Merci beaucoup de m'avoir envoyé votre...et bien...votre…je ne sais pas exactement ce que c'est, mais c'est bleu, c’est blanc, c’est rouge. Il y a un texte en bas à gauche qui, peut-être, explique tout, mais c'est dans une police tellement petite qu'un « Senior » comme moi n'arrive pas à le lire. Qu’importe ! Je vais acheter une loupe.

2) J'ai fini par découvrir cependant dans votre site que mon « code secret » était mon jour de naissance. Bravo ! C'est astucieux. On ne saurait dire que vous badinez avec la sécurité. Je n'y aurais jamais pensé ! Merci beaucoup. Je ne savais même pas que j'avais un code secret ! C'est super ! Je vais le dire à tout le monde. Et mon identifiant ! C’est vraiment épatant! Il a 17 chiffres ! Pas un de moins et un suffixe d’encore 7 ! Je savais, bien entendu – je ne suis pas né de la dernière pluie -, qu’on était en plein « Papy-Boom », mais j’avoue que j’ignorais qu’on était aussi nombreux que ça. 17 chiffres – c’est pas mal. C’est même assez pour identifier 10 000 000 000 000 000 de « papys». Et avec les 7 chiffres additionnels, on arrive à un nombre de « Seniors » qui est mille fois plus que le nombre d’étoiles dans l’univers observable ! C’est gratifiant d’apprendre qu’il pourrait y avoir autant de « Seniors » en France. Formidable. Je vois que je ne manquerai pas de compagnie lors de mes futurs déplacements SNCF. En plus, retenir 17 chiffres pour entrer dans votre « espace », c’est un excellent exercice : ça éloigne l’Alzheimer, ça dégourdit les doigts et ça fait travailler la vue. Bravo d’avoir pensé aux « Seniors » !

3) Il est chaque jour plus vrai votre excellent slogan "Prenez le Temps d'Aller Vite" ! Je vais passer du temps certainement pour comprendre tout l'intérêt de votre carte. J'ose espérer que ce sera tout de même un peu plus court que le temps qu'il faut pour acheter un billet pour un de vos trains (excellents quand ils roulent !) avec ses dizaines de codes mystérieux, chacun nécessitant plusieurs coups de clavier de vos vaillants vendeurs aux doigts raidis. Mais c'est vrai qu’à notre âge, on a du temps à perdre. J’utiliserai bien volontiers ces heureuses heures de mon âge d’or pour « prendre le temps d’aller vite » avec vous.

J’ai d’ailleurs déjà réussi à égoutter 20 minutes du peu qui me reste, hélas, à vivre pour apprendre à pénétrer au–delà de la page d'accueil de votre site Web, si formidablement truffé de sigles mystérieux et excitants de tout type et surtout de bandes animées ! Les bandes animées du Petit Nicolas : c’est un vrai coup de maître !

Je me permets, cependant, de penser qu'un menu déroulant - ou même un humble bouton marqué peut-être « Trains » ou, je ne sais pas moi, qu’est-ce qu’on pourrait bien y mettre …voila je l’ai ! « Horaires » ! Voila une idée originale ! Un tel bouton ou menu déroulant - pourrait aider les menus croulants comme moi à aboutir éventuellement dans un de vos trains. Il est certain que les histoires du Petit Nicolas sont fabuleuses - surtout pour nous les vieux qui n'avons rien à faire toute la journée, mais je ne suis pas complètement persuadé que le citoyen moyen - souvent un tantinet pressé - les apprécie plus que ça. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai comme cette idée derrière la tête que beaucoup de mes concitoyens, même ceux qui sont plus jeunes, se reportent à votre site Web pour se renseigner sur des trains plutôt que pour lire des bandes animées (mais, voila, je reconnais volontiers qu’à mon âge, je commence peut-être à ne plus être tout à fait dans le coup). Je reste même quelque peu dubitatif face à la pléthore d’annonces de votre deuxième page - vous savez - les déplacements en avion, en voiture, en ski, etc. etc. Traitez-moi de « vieux jeu » si vous voulez, mais - c’est bizarre, je sais - je persiste à croire que la plupart de vos voyageurs aimeraient plutôt que vous mettiez l’accent sur les déplacements en train – vous savez, leurs horaires, leur prix, et éventuellement, la possibilité de bénéficier de l’absence de tout mouvement grâce à vos sympathiques mouvements sociaux (ces mouvements sociaux et si sociables qui nous accordent pleinement le temps de bien profiter du Petit Nicolas et ses histoires marrantes).

Pensez donc tout de même à donner accès à ces informations de base indispensables aux pauvres gens pressés ! Comme cela, ils ne seront plus obligés d’aller les chercher sur le site des Chemins de Fer Suisses : rapide, simple, ça oui, mais singulièrement dépourvu de bandes animées, publicités pour des vacances à Salvador de Bahia (ville par trop intéressante car elle ne dispose d’aucune gare), etc. C’est vrai qu’ils ne sont pas très drôles les suisses. Quand on se rend sur leur site Internet, on n'entend même pas son ordinateur nous souhaiter de « Bonnes fêtes de la part du Petit Nicolas ». Bravo pour cela ! Vous avez pris une sacrée longueur d’avance sur les suisses ! Mais on peut mieux faire encore ! Avez-vous pensé à munir le Petit Nicolas d’un « Big Brother » qui pourrait nous suivre à la trace chez nous avec une « webcam » ? Ce serait fabuleux. Comme cela, nous les seniors pourrions répondre à votre robot parlant et souhaiter de bonnes fêtes au Petit Nicolas à notre tour.

Sinon, vingt sur vingt !

Merci encore d’avoir pris le temps d’aller vite avec moi.

Bien cordialement,

Papy numéro 2 X 10 ^23*

* Vous pouvez désormais m’appeler par mon diminutif !

 

6) BENETTON ET LE SOUS-COMMANDANT MARCOS – extrait de Manière de Voir (oct-nov. 2005).

Grâce au mensuel américain Harper's, nous connaissons les grandes lignes de ce qui aurait pu être une campagne publicitaire de Benetton. En 1996, M. Oliviero Toscani, « directeur créatif » de la société, a envoyé une lettre au sous-commandant Marcos. S'adressant au leader des zapatistes, il présentait ainsi sa dernière idée de « transgression » :

« Depuis longtemps, United Colors of Benetton a choisi de consacrer une bonne part de son budget publicitaire aux problèmes les plus graves de notre siècle : le sida, la guerre, le racisme, l'intolérance. C'est pour nous le moyen de créer un dialogue différent avec des "consommateurs " en qui nous voyons d'abord "des hommes et des femmes". Nous avons toujours choisi de photographier des vraies personnes, pas des mannequins, là où elles vivent vraiment. Aujourd'hui, nous nous adressons à vous parce que nous sentons que vous savez que la communication peut être une forme de combat. Nous voulons que vous nous laissiez vous photographier avec les hommes, femmes et enfants de l'Armée de libération nationale zapatiste. Nous pensons qu'un idéal éclaire les yeux et les visages de ceux qui se battent pour le réaliser. Nous ne croyons pas aux mythes de la beauté que le consumérisme propage. C'est pourquoi nous vous demandons de nous accueillir parmi votre peuple afin de nous permettre de trouver une autre façon de faire connaître vos vies et votre histoire (1). »

En recevant cette lettre, le sous-commandant Marcos, chevillé à cette « méthode de communication » archaïque qu'est la lutte, n'a pas jugé nécessaire de répondre à la proposition alléchante qu'on lui faisait.

(1) « The glorious struggle for market shares », Harper's, avril 1996.



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7) L'ASSOCIATION AU JOUR LE JOUR.

01 janvier 2006 : dossier dans le numéro 401 du magazine “60 millions de consommateurs” intitulé “École : l'invasion sournoise de la pub”.
9 janvier à 20h50 : Diffusion de l'émission “Etats généraux” sur France 5 sur le thème de la publicité avec Thomas Guéret sur le plateau.
11 janvier : commentaire sur l'émission “Etats généraux” dans la rubrique médias (p.19) de l'Humanité.
12 janvier à 13h30 : entretien avec T. Guéret sur les bâches publicitaires à Clichy dans le JT de France 3 Ile-de-France.
12 janvier : entretien avec Pierre Nicolas de la campagne “Pas de pub sur les murs des collèges et lycées”. Radio Scoop, Lyon.
13 janvier : entretien avec J-C. Vandevelde sur Pastel-FM (Nord). Sujet : les objectifs et actions de R.A.P.
26 janvier : présence de membres de R.A.P. au délibéré du procès des barbouilleurs du Mans et à l'audience au tribunal administratif de Paris concernant le partenariat Education nationale-Disney.



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INFORMATIONS DIVERSES

Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée : faites circuler !
Pour tout renseignement (envoi d'un exemplaire de R.A.P.-Échos, notre publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec :

R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire)
53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes
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- R.A.P. Belgique
96, rue Le Lorrain, 1080 Bruxelles; Tél. 02 / 426 91 91;
http://www.antipub.be

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- La Brigade AntiPub; http://www.bap.propagande.org

 

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