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Au sommaire de ce cinquante neuvième envoi 1 - SOLIDARITÉ AVEC LES DÉBOULONNEURS
DE MONTPELLIER – par le Collectif des déboulonneurs de Lyon. Les prochains rendez-vous de R.A.P. et de la lutte antipublicitaire :MARDI 14 MARS à 9h30 – Nanterre, audience en référé
au Tribunal de grande instance. Les associations France Nature Environnement,
Paysages de France et R.A.P. demandent le démontage de quatre bâches
publicitaires installées illégalement le long du périphérique
à Clichy-la-Garenne. Public militant bienvenu, ambiance studieuse nécessaire.
Attention, l'audience risque d'être reportée. Informez-vous au
01 43 28 39 21 que ce n'est pas le cas pour ne pas y aller pour rien. Adresse
du TGI : 180, avenue Joliot-Curie, RER A Nanterre Préfecture. 1) SOLIDARITÉ AVEC LES DÉBOULONNEURS DE MONTPELLIER – par le Collectif des déboulonneurs de Lyon. En même temps qu’à Lyon et Paris, une action non-violente de
désobéissance civile contre la publicité a eu lieu à
Montpellier samedi 25 février. Face au matraquage publicitaire, la désobéissance non-violente est légitime ! Une autre loi sur l’affichage est possible, réclamons-là ! Contact : deboulonneurslyon
AT yahoo.fr
2) JCDECAUX ENVAHIT LE JAPON...QUI LE FÉLICITE – par Respire Asbl.Vous connaissez J.C. Decaux pour au moins trois de ses façons
de vous imposer de la publicité commerciale : Quant aux caractéristiques générales du groupe, elles
nous sont fournies par l’entreprise elle-même : ci-après les chiffres-clés
(1) : Un palmarès impressionnant, un potentiel d’agression et d’incitation à la pollution unique qui place sans nul doute J.C. Decaux parmi les entreprises les plus nocives de la planète. Sa taille disproportionnée ne l’empêche pas de vouloir croître toujours plus : comme toute entreprise (dans ce cas multinationale) dont l’objectif est le profit et la croissance, Decaux est en perpétuelle reherche de nouveaux marchés à conquérir. L’entreprise vient d’en décrocher un, juteux, vaste, prometteur : le Japon. Le Japon est le "deuxième pays au monde en terme de dépenses publicitaires, représentant environ 35 à 40 milliards de dollars de dépenses nettes, 10% de ces dépenses sont consacrées à la publicité extérieure. Ce marché, constitué de petits opérateurs locaux, encore atomisé, où peu d’acteurs étrangers sont présents, se développe et évolue" (2). On pourrait donc supposer le Japon déjà saturé de publicité commerciale, mais c’est sans compter l’imagination débordante des publicitaires pour imposer des façons les plus diverses et nombreuses leur propagande commerciale. Tout l’espace-temps doit y passer ! JC Decaux a réussi à imposer ses produits "sucette" et "aubette" aux pouvoirs japonais, dans plusieurs grandes villes du pays. Pour y parvenir, JC Decaux s’est allié avec Mitsubishi Corporation pour créer MC Decaux dont JCD est propriétaire à 60% et Mitsubishi à 40%. Cheval de troie du système publicitaire intégré à l’européenne (le marché publicitaire japonais est extrêmement fragmenté), MC Decaux a permis de convaincre le ministère des finances et de l’industrie japonais de l’intérêt économique des panneaux publicitaires de JC Decaux. Pourtant, cette décision est contre nature et n’a été obtenue qu’au prix d’efforts apparemment très importants de la multinationale. On en apprend un peu plus dans l’article "/Le marché de la publicité extérieure au Japon/" du 15 juin 2004 (voir supra) qui rapporte quelques éléments d’une rencontre dans le cadre du comité marketing/distribution de la Chambre du Commerce et de l’Industrie Francaise du Japon : « Le mobilier urbain (abribus, bancs, poubelles, réverbères...) tel qu’il était conçu en Europe et même ailleurs dans le monde, n’existe pas au Japon », a noté Emmanuel Bastide (président de MC Decaux) en introduction de son exposé. Traditionnellement, les concessions en mobilier urbain sont octroyées par les municipalités et il peut aussi s’étendre au secteur privé avec l’exploitation de la publicité dans les centres commerciaux. Mais « la loi japonaise interdit le mobilier urbain sur les voies publiques », a-t-il noté en précisant qu’en 1999, JC Decaux n’avait rien au Japon. Emmanuel Bastide a alors retracé les étapes de l’implantation au Japon, de la joint venture avec Mitsubishi Corporation en octobre 2000, qui a permis d’ouvrir les portes avec un premier contrat, à l’accord en cours de finalisation avec Yokohama pour ses abribus, en passant par les diverses étapes de lobbying auprès des autorités. Emmanuel Bastide a ensuite présenté le réseau, constitué de 50 centres commerciaux équipés en mobilier urbain dans le Japon, représentant quelques 23,3 millions de personnes par mois venant faire leurs courses, dont MC Decaux pouvait aujourd’hui se targuer. Il a précisé les avantages de ce type de communication par rapport aux cibles et au nombre de visiteurs. Et il a montré les campagnes des annonceurs de secteurs très variés qui ont déjà communiqué au Japon via ce média. Il s’est ensuite attaché à démontrer l’efficacité et la pertinence de ce média au travers des études menées et des outils de mesure disponibles. Pour les abribus au Japon, l’évolution a été moins évidente. Il a expliqué tout d’abord les différences de réglementations, les normes et attentes, la maintenance exigée au Japon. Aujourd’hui, avec la signature attendue d’un contrat avec Yokohama, il a présenté le projet prévu : une concession pour une durée de 20 ans, en exclusivité, pour construire 150 abribus d’ici deux ans, 1000 d’ici 10 ans. Il a terminé son exposé sur les enjeux de MC Decaux, qui vise à créer le premier réseau publicitaire national de publicité extérieure (format standard 2m², la célèbre « sucette ») en combinant le réseau de centres commerciaux, et les abribus au centre-ville des grandes villes et déréglementer la publicité sur le mobilier urbain." Comme on le voit, les objectifs et procédés de JC Decaux pour le Japon sont loin d’être respecteux de la démocratie et de l’intérêt des personnes. Il s’agit bien de passer outre la culture locale et les lois, d’employer des moyens non-transparents pour faire avancer des intérêts privés, de soumettre les citoyens à une pression accrue d’origine privée dans l’espace public, et de les influencer avec des messages qui promeuvent un mode de vie insoutenable. Ardent défenseur de l’économie de croissance, le Japon a vu d’un bon oeil les manoeuvres de MC Decaux, et l’a gratifié de félicitations pour "son exceptionnelle contribution à la vitalisation de l’économie japonaise" (entendez "son exceptionnelle contribution à renforcer la pression consumériste et la dévastation du monde"). C’était la première fois que cette distinction était remise à une entreprise française. Après tant d’éloges, on ne sera pas surpris que JC Decaux ait remporté plusieurs marchés : - Nagoya (4ème ville du Japon) en juin 2005 : "Ce contrat, d’une durée de 20 ans porte sur 300 abribus et 600 espaces publicitaires. Il s’agit du deuxième contrat remporté par JC Decaux au Japon après l’installation de 500 abribus publicitaires à Yokohama (deuxième ville du Japon)" (3); - Kobe en octobre 2005 : "JC Decaux a enregistré un nouveau succès commercial dans l’archipel nippon puisque MC Decaux a été retenue par la ville de Kobe pour un contrat exclusif de 20 ans portant sur 300 abribus publicitaires (soit 600 faces publicitaires) se situant au centre-ville (4), Ce qui donne des ailes à JC Decaux. Commentant ce contrat, Jean-Charles Decaux, Codirecteur Général de JC Decaux, a déclaré : "Ce nouveau contrat confirme la pertinence du concept de l’abribus publicitaire et nous permet de nous implanter durablement dans le paysage urbain japonais avec trois villes majeures dans les trois régions les plus performantes du Japon : Kanto, Chubu et Kansai. Fort de l’adhésion de trois municipalités sur les six les plus peuplées du Japon, notre objectif est maintenant d’accélérer notre croissance sur le marché japonais, renforçant ainsi notre place de numéro un mondial du Mobilier Urbain". Après un lobbying intense auprès des autorités publiques pour modifier les lois du pays et lui laisser le champs libre, JC Decaux joue la transparence et laisse aux habitants des villes dans lesquelles il s’installe une période de 6 mois pour recueillir leurs réactions. Nous espérons qu’elles seront nombreuses et argumentées. Pour sa part, l’asbl Respire va interpeller JC Decaux sur ses pratiques publicitaires au Japon et communiquer son point de vue aux citoyens japonais qui résistent à la pression publicitaire (5). Malgré le déferlement publicitaire déjà existant au Japon, cet envahissement supplémentaire n’est pas anodin. Le format affichage urbain n’est pas seulement "la vieille méthode" bientôt obsolète des publicitaires. Elle reste la base d’un matraquage incessant et résiste aux évolutions technologiques. Comme le dit la Chambre du Commerce et de l’Industrie française du Japon : "Face à des consommateurs mobiles dont l’exposition à des médias traditionnels diminue, la publicité extérieure offre l’intérêt de ne pouvoir être ni zappée, ni jetée, ni ignorée." Imposée donc. (1) voir le document JCDecaux : 1^st
French company to be recognised for its contribution to the vitalization of
the Japanese economy (.pdf) 3) CONTRE LA PUBLICITÉ À L'ÉCOLE : ENCORE UN EXEMPLE FLAGRANT – par Marc Anglaret.Les entreprises ont compris depuis un longtemps l’intérêt qu’elles ont à pénétrer l’école. Mais elles le font de manière plus ou moins discrète. Le Cd-rom Pépitolog (du nom d'une marque connue de gâteaux industriels), destiné notamment à faciliter l’apprentissage de la lecture aux élèves de maternelle, ne fait pas dans la dentelle. On peut lire sur une notice d’utilisation du logiciel, rédigée par une formatrice de l’Académie de la Réunion : « Lorsque l’élève se trompe, le gâteau de Pépito disparaît progressivement. » « Pour quitter en cours d’exercice, cliquer sur le personnage de Pépito ou sur la croix en haut et à droite de la fenêtre de l’activité. » Ce Cd-rom, comme beaucoup d’autres du même genre, est gratuit. Mais qui peut croire à la philanthropie des entreprises ? Que celles-ci cherchent à faire du profit en conditionnant nos élèves n’étonne plus que les naïfs. Mais que l’administration de l’Education nationale se prête à ce procédé, voilà qui doit encore nous révolter. Les multiples recommandations officielles concernant l’interdiction de la publicité à l’école (1) sont manifestement de peu de poids face à toute les stratégies commerciales. Sur ce point comme sur d’autres, de plus en plus, les enseignants ne doivent plus compter que sur leur propre vigilance. Marc Anglaret (1) Voir par exemple le B.O. n°14 du 5 avril 200, disponible sur internet
: NB : Ce matériel promotionnel était utilisé dans l’école maternelle Dussoubs, dans le 2^e arrondissement, au début de l’année scolaire 2004-2005. À la demande des délégués des parents d’élèves, il a été abandonné. Le cas s’est posé dans d’autres écoles.
4) CONTRE LA PUBLICITÉ À L'ÉCOLE : LE MONDE ÉVOQUE LE NON-RESPECT DE LA LOI SUR LA NEUTRALITÉ SCOLAIRE – par Christiane Levilly.Dans les pages "Culture" du journal "Le Monde" daté du 2 février 2006, un article évoque les différentes initiatives prises par l'industrie du cinéma pour capter le public scolaire.Après avoir évoqué différentes techniques utilisées, dont celle de partenariats noués notamment par les rectorats et inspections académiques, le journaliste, Nicole Vulser, termine ainsi son article : " A côté de ces actions publiques, le marketing des distributeurs de cinéma reste présent dans les établissements scolaires. Des affiches de films peuvent être apposées sur les murs, à certaines conditions (pas d'affiches violentes, etc.). Les proviseurs passent des contrats avec certains distributeurs, comme ils le faisaient avec les distributeurs de boissons et de confiseries avant que la loi ne leur interdise. De la société "Scaramouche" (qui pose des panneaux), au ministère, en passant par les inspections académiques et les conseils d'établissements (ce sont les CA et non les proviseurs qui doivent conclure les contrats), tout le monde semble oublier qu'une circulaire de 1999 rappelait la loi en ces termes : "afin de garantir le principe de neutralité de l'école (...) il ne sera pas donné suite aux sollicitations émanant du secteur privé, dont les visées ont généralement un caractère publicitaire et commercial." A quand le respect de la loi ?
5) BELGIQUE : ÉCHOS DE LA LUTTE POUR UNE TÉLÉ DE SERVICE PUBLIC – par R.A.P.-Belgique et Respire-Asbl.Le prochain contrat de gestion de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), dans lequel seront fixées les obligations de ce service public pour les années 2007 à 2012, est en cours de négociation. Mme Fadila Laanan, Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse en Communauté française, en charge de ce dossier, a indiqué qu’elle serait à l’écoute de la société civile et des usagers de la RTBF jusqu’à la mi-avril 2006. Dans ce contexte, les associations antipublicitaires R.A.P. Belgique et Respire tentent depuis plusieurs semaines de faire entendre un discours responsable, clair et engagé pour faire en sorte que la RTBF redevienne un vrai service public. La mobilisation, au travers notamment de deux pétitions distinctes, est importante et plusieurs milliers de signatures ont déjà été récoltées. La presse écrite s'est faite, dans une certaine mesure, l'écho de ce combat. Ci-dessous des extraits des appels de R.A.P. Belgique et de Respire à signer leur pétition. Pétition des « 5 minutes » de R.A.P. : La RTBF doit garder sa mission de service public et en ce sens se distinguer des chaînes commerciales. La règle dites " des cinq minutes " - l'interdiction de placer de la pub 5 minutes avant et après les émissions destinées aux enfants - est une bonne mesure, elle ne doit pas être supprimée. L'argument que plus un enfant est exposé à la pub, plus il en comprend les mécanismes est une rhétorique de publicitaire. Le matraquage n'a pas de vertu éducative. Nous, citoyens, contribuons à financer le service public, nous sommes en droit d'exiger un espace télévisuel libre de l'emprise et des exigences des intérêts privés. Exprimons notre volonté de supprimer la publicité destinée aux enfants à la RTBF, c'est un pas important et symbolique pour que la RTBF redevienne un vrai Service Public ! Aidons-nous à faire entendre notre voix auprès de la ministre de l'audiovisuel Fadila Laanan. Diffusons la pétition en ligne et l'information qui se trouve sur: <http://5minutes.agora.eu.org> Pétition de Respire : Nous, signataires de cette pétition, soucieux de protéger le bien commun et de préserver le service public RTBF des appétits marchands, demandons : 1) de libérer notre chaîne publique de la publicité commerciale et d’inscrire dans le futur contrat de gestion de la RTBF que d’ici 2012, toute publicité commerciale sera interdite sur cette chaîne comme cela est le cas en Flandre (VRT), en Grande-Bretagne (BBC), en Suède (SVT), en Allemagne après 20 heures (ARD) et comme se proposent actuellement de le faire les Pays-Bas ; 2) de renouer avec les missions de service public qui ont historiquement valu à la RTBF une renommée internationale et l’attachement du public belge. Pour ce faire, les signataires de cette pétition soulignent la nécessité de réviser en profondeur l’évaluation des programmes de la RTBF qui ne doit pas être réalisée exclusivement à partir d’une mesure partiale de l’audimat mais également selon une analyse qualitative de la satisfaction des usagers. Plus d'information sur ce sujet, et notamment une certaine censure de la RTBF
concernant ce débat sur le site de l'association Respire : http://www.respire-asbl.be/rubrique.php3?id_rubrique=30
6) LES AMIS DE LA TERRE PAS TRÈS COHÉRENTS – par J-C. Vandevelde.L'association écologiste Les Amis de la terre France a fait appel à une agence publicitaire, Young & Rubicam, pour concevoir une campagne de marketing de rue dans le cadre de son combat contre la déforestation. Une affiche, vide en son mileu pour symboliser la disparition des arbres, a été distribuée aux abords du Ministère de l'écologie et placardée sur des troncs d'arbres des parcs et jardins parisiens et en régions, durant le mois de février (1). Ce procédé est tout à fait regrettable de la part d'une association écologiste, pour au moins deux raisons : - l'espace public est soumis à certaines règles concernant l'affichage, inscrites pour la plupart dans le Code de l'environnement. Ces règles, bien qu'imparfaites, permettent une certaine protection du cadre de vie des habitants. Ainsi, l'affichage est interdit sur les poteaux de signalisation, supports d'éclairage public, arbres et plantations (Art 2 du décret n°80-923 du 21 novembre 1980). La campagne des Amis de la Terre contrevient à cette règle. - en tant qu'association écologiste, faire appel à une agence publicitaire multinationale pour sa communication revient à légitimer toute les manipulations conçues par ces agences au profit de leurs clients industriels, responsables de nombreux dégâts environnementaux. Pour Young & Rubicam, que pèse un client comme Les amis de la Terre à côté des opérateurs de téléphonie mobile par exemple ? Rien. Sauf en termes d'image. L'agence peut maintenant se vanter de faire dans le “développement durable”, tout en continuant à promouvoir l'achat du téléphone portable, dont la fabrication implique l'extraction du coltan, minerai précieux extrait des sous-sols... de la grande forêt congolaise (2). Ignorance ou aveuglement ? (1) Stratégies du 23/02/06, p. 13.
7) L'ASSOCIATION AU JOUR LE JOUR.8 février : intervention de Stéphane Charlier,
membre de R.A.P. sur Radio Bruaysis (Picardie), sur le thème “la publicité
: un système totalitaire, un discours idéologique”. INFORMATIONS DIVERSES Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons
à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée
: faites circuler ! R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire) Notre permanent assure la permanence téléphonique lundi, mardi
et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors
de ces horaires, sans certitude de présence toutefois). Coordonnées utiles : - Casseurs de pub - Paysages de France - Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P.
- R.A.P. Belgique - Brisons nos chaînes - La Brigade AntiPub; http://www.bap.propagande.org
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