RAP
RAP-À-TOILE
N° 74 - ( DÉCEMBRE 2007 )
R.A.P.-A-TOILE a pour vocation de faire connaître
les diverses approches de la lutte antipublicitaire sans pour autant
adhérer à toutes les opinions et idées d'actions
formulées, dont elle laisse la responsabilité à
leurs auteurs. Si vous souhaitez vous exprimer dans nos colonnes, vos
articles devront nous être soumis avant le 15 janvier 2008. Si
vous désirez recevoir ce bulletin en version pdf (meilleure lisibilité
mais fichier plus lourd),
en mentionnant « pdf » dans le titre. Les anciens numéros
sont disponibles sur notre site
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les Numéros
Au sommaire de ce soixante quatorzième
envoi
1 - PROBLÈME D'ENVOI DU N° DE NOVEMBRE
– par R.A.P.
2 - PUBLICITÉ SUR LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES : SUITE DE LA CAMPAGNE
– par Pierre Nicolas.
3 - L'ALLIANCE POUR LA PLANÈTE QUITTE LE GROUPE DE TRAVAIL « PUBLICITÉ
RESPONSABLE » DU GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT – par R.A.P.
4 - RÈGLEMENT DE PUBLICITÉ DE PARIS : QUAND LES DÉLINQUANTS
DE L'ENVIRONNEMENT S'INSURGENT... - communiqué de R.A.P.
5 - RÈGLEMENT DE PUBLICITÉ DE CLICHY (93) : CLICHY
À LA TRAÎNE DE PARIS – par Paysages de France et R.A.P.
6 - 7e JOURNÉE NATIONALE DE DÉVERSEMENT DE PROSPECTUS
: COMPTES-RENDUS – par R.A.P.
7 - MORATOIRE CONTRE LA FABRIQUE DES BÉBÉS TÉLÉPHAGES
– par http://squiggle.be
8 - L'ASSOCIATION AU JOUR LE JOUR
Les rendez-vous de R.A.P. et de la lutte antipublicitaire :
SAMEDI 22 décembre : AMIENS, PARIS : actions des Collectifs
de déboulonneurs. Renseignements http://www.deboulonneurs.org
MERCREDI 6 février 2008 à 13h - PARIS : procès
en appel des barbouilleurs du Collectif des déboulonneurs de Paris.
SAMEDI 1er mars – PARIS : assemblée générale
extraordinaire de R.A.P.
JEUDI 20 mars – AMIENS : procès de 2 barbouilleurs du
Colletif des déboulonneurs d'Amiens.
1) PROBLÈME D'ENVOI DU N° DE NOVEMBRE – par R.A.P.
Le numéro 73 de R.A.P.-À-TOILE est disponible sur notre site
pour ceux qui ne l'auraient pas reçu le moins dernier du fait d'un problème
technique.
http://www.antipub.org/documentation/index.php?page=toiles/latoile73
2) PUBLICITÉ SUR LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
: SUITE DE LA CAMPAGNE – par Pierre Nicolas.
Invitation à destination des adhérents de R.A.P. ou sympathisants
:
Au bout de 3 ans de coordination de la campagne "Pas de pub privée
sur les murs"publics" des collèges et lycées",
Pierre Nicolas, militant de R.A.P. dans la
Drôme, souhaite passer la main avant le lancement de la prochaine étape
de cette campagne : « Pas de pub privée sur les murs publics
des écoles primaires »
Nous n'avons pas la prétention de demander aux 36 000 communes de s'engager
pour la sauvegarde des murs de leurs écoles. Néanmoins, obtenir
un engagement des villes-préfectures serait déjà une première
étape.
La tâche du coordinateur :
- concevoir une lettre d'interpellation, basée sur celles déjà
existantes.
- contacter les adhérents de chaque département (listing des adhérents
disponible) afin qu'ils envoient leur propre lettre au maire de leur commune.
Nécessité d'utiliser internet mais aussi le courrier postal pour
les adhérents n'utilisant pas Internet.
- trouver les noms, adresses et courriers des maires pour leur expédier
le courrier au nom de l'association (opération facile avec internet et
avec l'aide des adhérents locaux).
- contacter de possibles "motivés" dans des départements
sans adhérents R.A.P.
- centraliser toutes les réponses des mairies pour faire le point sur
l'avancée de la campagne ; pour les faire paraître dans les publications
de R.A.P. et sur son site internet ; pour les expédier
aussi aux personnes impliquées du département (adhérents
qui ont écrit à la mairie et qui risquent d'attendre une réponse
déjà parvenue ailleurs ou syndicats d'enseignants et fédérations
de parents d'élèves du département.
Tout ceci peut paraître énorme, mais en 3 ans j'ai eu le temps
de gérer au jour le jour sans problème.
Je précise que je reste à la disposition du futur coordinateur.
Si un adhérent est tenté par cette expérience de coordination
mais hésite, il peut me joindre à PrNICO[at]aol.com
ou au tél. : 04 75 40 64 75.
Au plaisir de vous lire ou de vous entendre.
Pierre Nicolas.
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3) L'ALLIANCE POUR LA PLANÈTE
QUITTE LE GROUPE DE TRAVAIL « PUBLICITÉ RESPONSABLE » DU
GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT – par R.A.P.
Lassée de la communication fanfaronnante du Bureau de Vérification
de la Publicité, l'Alliance pour la planète
a annoncé le lundi 3 décembre au Ministère de l'écologie
(MEDAD) qu'elle suspendait sa participation aux réunions de travail organisées
par ce ministère sur la publicité responsable.
A l'issue du Grenelle de l'environnement fin octobre, l'idée
d'une co-régulation de la publicité avait bien été
actée dans la synthèse finale de cet événement.
Néanmoins, derrière ce terme, les professionnels du secteur mettent
n'importe quoi. Une véritable co-régulation signifie qu'à
côté de l'autodiscipline du secteur, actuellement seule à
l'oeuvre, une instance réglementaire doit pouvoir exercer un rôle
de veille et de contrôle de la production publicitaire. Ce contrôle
doit pouvoir être exercé avant diffusion et être contraignant.
Cette instance regrouperait les professionnels, les pouvoirs publics et le monde
associatif.
Hors, le BVP est en train d'organiser sa réforme en
ne changeant pas grand chose sur le fond, et ce avec le soutien du MEDAD.
Ainsi, le BVP voudrait associer à sa réflexion
les associations ou les faire participer à un jury. Tout cela sans aucun
cadre légal et sans aucune réelle sanction pour les publicités
qui seraient jugées négativement. Bref, le BVP
tente tout simplement de s'adjoindre des associations et appelle cela de la
co-régulation. Rappelons que le BVP n'a aucune légitimité
pour exercer un contrôle de la publicité puisque c'est une association
loi 1901 regroupant les professionnels de la publicité pour défendre
leurs intérêts.
Afin de porter notre revendication principale, à savoir une régulation
des messages publicitaires au moyen d'une instance indépendante dotée
de compétences pour contrôler les publicités avant diffusion,
nous lancerons début 2008 l'Observatoire français indépendant
de la publicité, constitué d'associations et de personnalités
et destiné à exercer une veille et lancer des alertes concernant
les publicités anti-écologiques. L'observatoire prouvera ainsi
à nouveau par les faits, s'il en était encore besoin, que le système
BVP ne fonctionne pas et qu'il doit faire place à une
véritable instance indépendante.
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4) RÈGLEMENT DE PUBLICITÉ DE PARIS : QUAND
LES DÉLINQUANTS DE L'ENVIRONNEMENT S'INSURGENT... - communiqué
de R.A.P.
Paris, le 18 décembre 2007 - Après deux ans de silence, le conseil
de Paris doit voter aujourd’hui un nouveau règlement local de
publicité (RLP). Des mesures symboliques comme la fin des panneaux
4x3 m ou encore les périmètres de protection autour des écoles
provoquent la panique chez les afficheurs alors qu’elles ne font que répondre
aux attentes des Parisiens qui sont de plus en plus réfractaires à
la publicité (1).
Ce RLP n’a rien de révolutionnaire au contraire de
ce que voudraient faire croire les publicitaires. Tout d’abord, en l’absence
d’un RLP, ce serait la loi nationale qui s’appliquerait et
toute publicité serait purement et simplement interdite dans une grande
partie de la capitale. Concernant l’interdiction du 4x3 m, de nombreuses villes
en France ont déjà décidé de bannir ce format dans
leur RLP (2). Paris se met juste au diapason de ce qui passe
dans le reste de la France. De plus, il n’est pas rare d’entendre les publicitaires
dire que le 4x3 m est un format obsolète (3).
Les publicitaires, comme d’habitude, utilisent l’arme du chantage à
l’emploi et de l’atteinte à l’activité économique. Il est
temps de mettre fin à ce mythe. L’affichage est un outil de promotion
des multinationales contre le tissu économique local, une arme pour la
concentration des activités. En effet, les petites ou moyennes entreprises
n’ont pas les moyens financiers d'entrer en concurrence avec les multinationales
via des contrats d'affichage très onéreux. Pourtant, ce sont les
PME-PMI qui sont vitales à l’économie Française (4). De
plus, il n’a jamais été prouvé que l’abondance de panneaux
publicitaires et le développement économique sont liés.
Des pays comme la Suède et le Danemark sont parmi ceux qui utilisent
le moins les panneaux publicitaires et ils ont pourtant une activité
industrielle et commerciale importante. Il faut donc arrêter les discours
alarmistes qui ne sont que du chantage pour défendre les intérêts
économiques de grandes sociétés. Le groupe JCDecaux
ne va-t-il pas doubler à l’horizon 2009 son chiffre d’affaire de 30 à
60 millions grâce au nouveau mobilier urbain défilant ? (5)
Concernant l’entreprise Insert (micro affichage sur les vitres des commerces),
il est temps de rétablir un certain nombre de vérités.
Le fond de commerce d’Insert est basé sur une infraction au code de l’environnement.
L’article L 581-8, IV du code de l’environnement stipule que « la publicité
ne peut recouvrir tout ou partie d’une baie ». Comment un délinquant
de l’environnement peut-il accuser les associations ou la mairie de Paris de
mettre en péril des emplois alors que son commerce est basé sur
l’illégalité ? De plus, le nouveau RLP ne change
pas la situation qui prévalait jusqu’alors. L’ancien RLP
comme la loi nationale interdisent le micro affichage sur baie. Légaliser
cette pratique serait en quelque sorte une prime à la délinquance
en matière d’affichage publicitaire. Encore plus étonnant, Insert
se targue d’être le promoteur de l’affichage culturel. Or, R.A.P.
se bat depuis des années pour qu’il y ait à Paris plus d’espace
pour l’affichage associatif, culturel et politique. Cet affichage municipal
n’est pas payant contrairement à Insert ce qui favorise toute les formes
de culture.
Alors que les publicitaires ont participé au même titre que les
associations au groupe de travail ; alors que les publicitaires ont empêché
le fonctionnement normal du groupe de travail pendant 18 mois pour permettre
la signature en catimini du contrat Vélib ; alors que les Français
souhaitent une diminution de la publicité dans l’espace public ; les
publicitaires, qui bafouent le droit de l’environnement un peu partout en France,
ont décidé de nier encore une fois le processus démocratique
du RLP et de mener une guerre juridique contre ce texte.
Contact presse : Laure Nicolas 06 64 81 39 22
(1) Sondage Ipsos/ Australie, 13 novembre 2007, 79% des français jugent
la publicité envahissante et 58% agressive
(2) Villes de Montpellier, de Villeurbanne, d’Auxerre, d’Echirolles, de Saumur,
de Mérignac, de Lorient, etc.
(3) Giraudy se met au 8 m2 pour séduire les villes, Marketing Magazine
N°27 - 01/01/1998
(4) Elles représentent 60 % de l’emploi total, et 50 % de la valeur ajoutée
en France
(5) Vélib, l’arme financière de JCDecaux, La Tribune, 20 septembre
200
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5) RÈGLEMENT DE PUBLICITÉ
DE CLICHY (93) : CLICHY À LA TRAÎNE DE PARIS – par Paysages de
France et R.A.P.
A Paris, le 18 décembre 2007 - Le conseil municipal de Clichy-la-Garenne
(93) doit se prononcer aujourd'hui 18 décembre sur le projet de règlement
de publicité.
Paysages de France et R.A.P. lancent un appel
aux élus de Clichy pour qu’au moins soit rejetée une disposition
qui non seulement constituerait un recul considérable par rapport au
régime général du code de l’environnement, mais irait à
l’encontre de ce que vient de décider le maire de Paris, prendrait l’allure
d’une prime à la délinquance en matière d’affichage publicitaire
et, en tout état de cause, ne pourrait que nuire fortement à l’image
de la ville.
Le projet sur lequel doit se prononcer aujourd’hui le conseil municipal de
Clichy comporte notamment, outre le maintien des publicités de 12 m²
au moment où des villes comme Villeurbanne, Auxerre, Montpellier ou encore
Paris ont abandonné ce format, une disposition qui, si elle n’était
pas abandonnée, ferait de Clichy-la-Garenne un contre-exemple en matière
de protection de l’environnement et de maîtrise de la pollution visuelle
engendrée par les débordements de l’affichage publicitaire.
En effet, le projet prévoit d’autoriser l’installation, non pas «
éphémère », mais bel et bien permanente de publicités
géantes le long du périphérique, ce qui était strictement
interdit jusqu’alors *.
Paysages de France et R.A.P. lancent donc
un appel au conseil municipal de Clichy pour que ce dernier ne vote pas le projet
en l’état, mais demande son réexamen par le groupe de travail
chargé de l’élaborer afin que tout au moins soit abandonnée
cette disposition qui :
Constituerait un recul considérable par rapport au régime général
du code de l’environnement
Irait à l’encontre de ce que vient de décider le conseil de Paris,
Prendrait l’allure d’une prime à la délinquance en matière
d’affichage publicitaire*
Ne pourrait que nuire fortement à l’image de la ville.
Il est donc désormais de la responsabilité du conseil municipal
de Clichy de rattraper les choses et de ne pas approuver un règlement
qui comporterait un énorme recul et constituerait un contre-exemple.
Ce geste positif s’inscrirait en cohérence notamment avec les signaux
donnés récemment par les élus de Paris.
Les associations Paysages de France et R.A.P.
restent pour leur part convaincues qu’il suffirait d’un peu de bonne volonté
pour qu’un consensus soit trouvé.
* Face à la situation qui prévalait encore en 2005, le préfet
des Hauts-de-Seine avait été contraint de prendre des arrêtés
de mis en demeure à l’encontre des auteurs d’infraction et un très
grand nombre de publicités, dont plusieurs géantes, avaient été
démontées depuis.
Contact presse :
- Pierre-jean Delahousse pour Paysages de France au 06 72 98
94 89
- Laure Nicolas pour Résistance à l’agression publicitaire
au 06 64 81 39 22
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6) 7e JOURNÉE NATIONALE DE
DÉVERSEMENT DE PROSPECTUS : COMPTES-RENDUS – par R.A.P.
La 7e édition de la Journée nationale de déversement de
prospectus s'est déroulée le 8 décembre dans 14 villes
de France. Vous trouverez les compte-rendus ainsi que des reportages vidéo
et photo sur la page dédiée à cette action bientôt
disponible sur le site de R.A.P.
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Le lancement d’une nouvelle chaîne de télévision (nommée
BabyFirst) destinée aux enfants de 6 mois à 3
ans pose quatre problèmes graves :
1. Tout d’abord, nous savons aujourd’hui que le développement d’un jeune
enfant passe par la motricité et la capacité d’interagir avec
les différents objets qu’il rencontre. Alors que l’interactivité
est intrapsychique chez l’adulte et l’enfant grand, elle a encore besoin de
s’appuyer sur le corps et la sensori-motricité chez l’enfant jeune. L’intelligence,
à cet âge, est en effet plus corporelle (sensori - motrice) que
imagée ou conceptuelle. Il est à craindre que le temps passé
par l’enfant devant les émissions d’une chaîne de télévision
- qui rassurera les parents parce qu’elle est présentée comme
fabriquée pour les tout-petits – ne l’éloigne des activités
motrices, exploratoires et interhumaines, fondamentales pour son développement
à cet âge.
2. Nous savons aussi que l’enfant ne se développe, et n’établit
une relation satisfaisante au monde qui l’entoure, que s’il peut se percevoir
comme un agent de transformation de celui-ci. C’est ce qu’il fait quand il manipule
de petits objets autour de lui. Il est à craindre que l’installation
d’un tout-petit devant un écran ne réduise son sentiment de pouvoir
agir sur le monde et ne l’enkyste dans un statut de spectateur du monde.
3. Alors que les programmes proposés par cette chaîne existent
déjà sous la forme de DVD, qui ont l’avantage de proposer une
durée limitée, il est à craindre que la création
d’une chaîne émettant en continu 24 heures sur 24 n’incite les
parents à l’utiliser comme un moyen facile d’endormir leur enfant. Tous
les parents savent comme le coucher d’un tout-petit est difficile : il rappelle,
les parents y retournent, puis quittent sa chambre… pour revenir un peu plus
tard, attirés par de nouveaux cris. Beaucoup de parents risquent d’être
tentés par l’installation de la télévision dans la chambre
de leur tout-petit comme un moyen de faciliter l’endormissement de celui-ci.
4. De nombreux travaux d’éthologie, y compris appliqués à
la relation mère enfant, ont montré combien l’être humain
est capable de s’accrocher aux éléments les plus présents
de son environnement, dès les débuts de la vie, et notamment à
ceux dont il a l’impression qu’ils le regardent. Il est à craindre que
de jeunes enfants confrontés sans cesse aux écrans ne développent
une relation d’attachement à eux qui les « scotchent » indépendamment
de tout contenu. Ces enfants ne pourraient se sentir « bien au monde »
- autrement dit sécurisés - que si l’un de ces fameux écrans
est allumé près d’eux. L’argument qui consiste à dire que
cette chaîne ne contient pas de publicité est particulièrement
fallacieux de ce point de vue : les publicistes se rattraperont après,
quand l’enfant plus grand ne pourra plus se passer d’une présence permanente
d’un écran allumé à côté de lui.
En conclusion : cette chaîne, évidemment lancée pour les
actionnaires, risque de séduire certains parents. Mais ce n’est certainement
pas pour le bénéfice des enfants qui seront installés devant
elle. A une époque où on parle beaucoup d’écologie, prenons
conscience que protéger nos enfants du risque de développer une
forme d’attachement à un écran lumineux est une forme d’écologie
de l’esprit.
C’est pourquoi il est urgent de se mobiliser pour la création d’un moratoire
qui interdise à de telles chaînes de diffuser des programmes pour
tout petits en continu, 24H sur 24, avant que nous en sachions un peu plus sur
les relations du jeune enfant et des écrans.
http://squiggle.be/appel/?petition=2
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8) L'ASSOCIATION AU JOUR LE JOUR
9 novembre , Mairie du 2e arr.de Paris : conférence
de presse du groupe « publicité & environnement » de
l'Alliance pour la Planète suite au Grenelle concernant la demande de
contrôle sur les messages publicitaires et sur les avancées en
matière d’affichage. Avec J-C Vandevelde pour R.A.P.
26 novembre : entretien avec J-C Vandevelde sur radio Campus
Dijon
29 novembre : intervention de Pierre Humeau sur l'idéologie
publicitaire et le mouvement antipublicitaire au colloque du Centre culturel
de Barcelone (Espagne) sur le thème de l'espace public.
6 décembre : entretien avec J-C Vandevelde sur Radio
ici & maintenant (Paris).
8 décembre : 7e Journée de déversement
de prospectus publicitaires dans 14 villes de France. Reportage au JT de 20h
de France 2 et autres médias.
11 décembre : intervention de Laure Nicolas auprès
de 2 classes de lycée à Viry-Châtillon (91)
13 décembre : intervention de Pierre Humeau au débat
« pub, consommation et décroissance » à Bobigny, à
l'initiative du Conseil général du 93.
14 décembre : dépêche AFP concernant le
RLP parisien avec position de R.A.P.
17 décembre : passage de Laure Nicolas aux informations
de radio Nostalgie, article dans Libération au sujet du RLP parisien.
18 décembre : intervention de Laure Nicolas sur Public
Sénat concernant le RLP parisien ; entretien dans Libération.
INFORMATIONS DIVERSES
Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons
à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée
: faites circuler !
Pour tout renseignement (envoi d'un exemplaire de R.A.P.-Échos, notre
publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec :
R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire)
53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes
tél. : 01 43 28 39 21 (tcp. : 01 58 64 02 93)
Adhésion : 20 euros
Adhésion petit budget : 10 euros
Abonnement à R.A.P.-Échos : 7 euros.
Notre permanent assure la permanence téléphonique lundi, mardi
et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors
de ces horaires, sans certitude de présence toutefois).
Réunions mensuelles : calendrier au début de ce message, renseignements
supplémentaires au 01 43 28 39 21 ou à contact[at]antipub.org
(remplacer [at] par @)
Coordonnées utiles :
- Casseurs de pub
11, place Croix-Pâquet 69001 Lyon
Tél. 04 72 00 09 82 - Tcp. 04 77 41 18 16
http://www.casseursdepub.net
- Paysages de France
(association qui lutte notamment contre l'affichage publicitaire envahissant)
MNEI 5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble
Tél. & tcp. 04 76 03 23 75
http://paysagesdefrance.free.fr
- Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P.
(diffusion d'une feuille sporadique par abonnement)
B.P. 20012, 94211 La Varenne-Saint-Hilaire Cedex; Tél. 01 41 81 69 17;
Tcp. 01 42 83 45 01
http://www.indesens.org/publiphobe/le_publiphobe.htm
- R.A.P. Belgique
96, rue Le Lorrain, 1080 Bruxelles; Tél. 02 / 426 91 91;
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