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RAP-À-TOILE N° 20 - ( SEPTEMBRE 2001 )

si vous souhaitez recevoir les prochains numéros.

Au sommaire de ce vingtième envoi

Tous les Numéros


0 - Introduction
1 - MOBILISATION ANTI-HALLOWEEN.
2 - PUBLICITÉ SUR LES CHÉQUIERS DE LA POSTE.
3 - PUBLICITÉ MÉDICALE EN EUROPE
4 - UN TRAMWAY BRUXELLOIS
5 - AGRESSIONS PUBLICITAIRES
6 - MÉFAITS PUBLICITAIRES.


R.A.P. a pour vocation de faire connaître les diverses approches de la lutte antipublicitaire sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées d'actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à leurs auteurs.

Introduction :

Bonjour à tous,

Après un mois d'interruption vous retrouvez enfin votre mensuel préféré.
Vous avez été quelques-uns à réagir à notre demande de témoignage sur les procédés publicitaires qui vous exaspèrent, mais peu d'entre vous ont montré de l'intérêt pour notre proposition de pique-nique urbain. Ce projet verra peut-être le jour au printemps prochain, lorsque la météo sera plus clémente, si vous en exprimez le désir.

Nous n'avons pas encore prévu de date d'action pour la « Rentrée sans marques » mais un démarqueur devrait sévir dans les rues parisiennes courant octobre. Vous pouvez appeler au local pour plus d'information. Casseurs de Pub a en partie consacré sa dernière lettre d'information, reproduite sur http://www.antipub.org/rap/actions , à cette campagne.

Nous souhaitons mettre en place une sorte de permanence de bénévoles au local de R.A.P., du lundi au mercredi, de 10h à 13h. Ces bénévoles pourraient aider aux petits travaux de l'association (découpage des autocollants, préparation des commandes, envoi de documentations, saisie informatique, etc.). Si vous avez quelques heures à nous consacrer, n'hésitez donc pas à venir. Documentation, revue de presse, travaux d'étudiants, photographies d'actions sont aussi consultables au local de l'association.

Résistance à l'Agression Publicitaire a soutenu l'action de l'ADSE(Association pour les droits et la sécurité de l'enfant) du 22 septembre 2001. Le 12 juillet 2001, Arthur Prinvault, 12 ans, était fauché à vélo par une voiture à Souvigny de Touraine, il est mort sur le coup. Samedi 22 septembre 2001 plusieurs personnes se sont retrouvées à Souvigny de Touraine pour une marche à la mémoire d'Arthur et exiger des mesures d'urgence en matière de sécurité routière dans les villages français (arrêts de car sécurisés, ralentisseurs, vitesse limitée à 30km/h...).

Enfin, les irréductibles barbouilleurs prévoient une action « Au grand jour » samedi 29 septembre 2001 à 12h quelque part dans le centre de Paris. Pour connaître le lieu de l'action téléphonez avant vendredi soir au Publiphobe 01 46 03 59 92 (laissez votre nom et numéro de téléphone).

Bonne lecture,


Nelly.


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1) MOBILISATION ANTI-HALLOWEEN.

Communiqué de presse du 27 septembre 2001

Halloween: mobilisation!

Depuis la fin des années 1990, à l'approche du 31octobre, une marée orange s'engouffre à l'intérieur et dans les vitrines des magasins français. Ce ne sont pas tant les grotesques sorcières, les citrouilles en plastique, les squelettes en carton et les toiles d'araignée au kilo, principales éclaboussures de ce récurrent déluge, qui sont inquiétants. C'est leur laideur. Ou plutôt... leur uniformité! Sans parler des supermarchés, hypermarchés et autres grandes surfaces dont les décors rivalisent de mauvais goût, quoi de plus sinistre et déprimant que ces boulangeries de quartier, des plus humbles aux plus coquettes, qui abdiquent leur pittoresque au profit du plus vulgaire des macabres de pacotille, le même que chez l'opticien d'à côté, le même que chez le libraire d'en face?
Si Halloween est solidement ancrée dans des traditions qui ne sont pas les nôtres, elle est devenue chez nous une «fête» mercantile, l'un des grands rendez-vous de l'agressivité publicitaire, de la veulerie du petit commerce à court d'imagination et de la part influençable de la population; le temps d'une soumission générale à ce qui nous vient de plus toc d'outre-Atlantique. Il est donc temps d'endiguer l'inondation - ce brutal impérialisme linguistique et commercial qui n'a rien à voir avec un dialogue serein des cultures - et de rendre les citrouilles à leur vocation première, laquelle n'est pas d'encombrer les vitrines et d'abêtir le peuple.

Réunion publique-conférence de presse

Le mercredi 3 octobre 2001, à 18 h
Au centre Eugénie-Milleret, 17, rue de l'Assomption, Paris (métro Ranelagh)


Avenir de la langue française
34 bis, rue de Picpus, 75012 Paris
Tph. 01 43 40 16 51
Tcp. 01 43 40 17 91

Résistance à l'agression publicitaire
53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes
Tph. 01 43 28 39 21
Tcp. 01 58 64 02 93

Pour tout renseignement, appeler de préférence le 01 46 03 59 92.

 

 

2) PUBLICITÉ SUR LES CHÉQUIERS DE LA POSTE.

Je viens de recevoir un nouveau chéquier de La Poste, et j'aperçois avec effarement une petite vignette publicitaire qui vient s'immiscer sur chaque chèque!...

On a eu les personnages de bandes dessinées dont on aurait eu à redire quant au choix, mais avec grande indulgence on aurait pu admettre le côté culturel avant le côté publicitaire (enfin presque...)

Mais là, une fois de plus, La Poste dépasse les bornes. Quand on connaît les milliards que génère l'industrie du cinéma, on se doute bien que ce n'est pas parce que "La Poste" a aimé tel ou tel film qu'elle en fait la publicité.
Et puis, bien sûr, le choix de ces films, même si certains d'entre eux sont très bien, a quelque chose d'arbitraire d'une part, et d'orienté d'autre part.
Pourquoi par exemple ne pas faire connaître des films de pays économiquement faibles et pas moins talentueux, et pourquoi tel sujet plutôt que tel autre?
Pourquoi ces choix ? Pas même un mot explicatif de La Poste!

Ceci est un débat qui soulève nombre de questions, mais là n'est pas le problème : je n'ai aucune envie de faire de la pub, malgré moi, quand je règle un achat !!!


Marie-Noelle BOTTE, (Paris)


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3) PUBLICITÉ MÉDICALE EN EUROPE

La mobilisation contre les méfaits de la mondialisation doit quotidiennement faire face à un processus de grignotage subtil et insidieux des multinationales dont les effets, en général peu ressentis dans un premier temps, ont des conséquences catastrophiques sur nos modes de vie.
Dans ce domaine, les coups de boutoir répétés portés contre les législations qui nous prémunissent encore de la marchandisation hystérique de notre monde peuvent avoir une efficacité bien plus grande que les manifestations qui, ici ou là, ponctuellement s'opposent avec beaucoup de courage à la mise à sac mercantile de nos sociétés.
Les lecteurs attentifs du journal " Le Monde" n'auront pas manqué de remarquer que, dans son édition du jeudi 23 août 2001 en page 14, l'Europe serait en voie d'assouplir sa législation en matière de publicité médicale de manière à rendre possible, comme aux USA (sic), la promotion commerciale des médicaments à la radio, à la télévison et dans les journaux.
" Outre-Atlantique, en effet, des sommes fabuleuses sont dépensées chaque année par les industriels pour pousser les consommateurs à demander ces médicaments "vus à la télé" à leur médecin. En 1999, près d'1,98 milliard de dollars [...]ont été dépensés pour vanter auprès du grand public des médicaments vendus sur prescription. Ce montant atteignait 1,3 milliard de dollars au seul premier semestre de 2000, soit une augmentation de 44,5% par rapport aux six mois précédents. Ces médicaments fortement promus représentent au bas mot 1 milliard de dollars de revenus pour leurs fabricants [...]".

On connaît les effets pervers de ce genre de politique, l'abandon des politiques de prévention contre les maladies de civilisation dont on connaît pour certaines trop bien les causes (diabète + de 7% d'augmentation par an).
La politique, que le Parlement Européen et le Conseil de l'Union européenne seront amenés à définir au mois de septembre prochain suite à la décision prise le 18 juillet par la Commission, ne doit pas s'inspirer encore une fois de l'exemple éhonté des Etats-Unis qui dans le domaine de la santé est loin d'être une référence. Elle doit être combattue.

Une simple visite de quelques-uns des sites ci-dessous répertoriés peut donner une idée de ce qu'est une véritable politique de prévention ne rapportant financièrement rien aux multinationales mais énormément aux usagers en termes de santé et d'économies pour les systèmes sociaux.

Faites-le savoir à votre député!
http://www.assemblee-nationale.fr/tribun/comm3.asp

G&F BOURBON, Pontivy

Membres de :
"Paysages de France" http://paysagesdefrance.free.fr;
"R.A.P" ;
UFC " Que choisir";
NAPSAC http://www.napsace.org;
Naissance et Citoyenneté http://www.fraternet.org/naissance/;
Leche League http://www.lllfrance.org/;
ATTAC http://www.attac.org


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4) UN TRAMWAY BRUXELLOIS : témoignage d'un belge révolté

" Une des caractéristiques les plus terribles chez l'être humain est son formidable pouvoir d'adaptation.Ce qui lui permet de survivre dans des conditions affreuses mais aussi de supporter l'inacceptable. "

Je ne connais plus les termes exacts ni où j'ai lu cette pensée qui m'a marqué, mais je m'en souviens très souvent lorsque je cherche des explications à l'inertie affolante qui semble servir de modèle comportemental à la plupart de mes contemporains.

Il fait chaud cet été et malgré que Bruxelles soit une plus petite ville que Paris, il y fait suffoquant : ça pique aux yeux et irrite la gorge.
Rien ne semble pouvoir arrêter la folie automobile, personne ne semble se rendre compte qu'on mal-brûle (merci José J ) des centaines de milliers de litres de carburant dans l'air chaud qu'on respire. Notre ministre de la Santé (l'écologiste Magda Aelvoet) avoue clairement son impuissance et édite mollement quelques tracts sur les dangers de la pollution par l'ozone, et ne prend bien sûr aucune vraie mesure pour tenter d'enrayer le phénomène.

C'est dans cette atmosphère que ce 25 juillet dernier je rentrais chez moi à bord d'un de ces trams " boîte de conserve " à moitié emballés dans de la publicité à la gloire d'une bouffe pour chat d'intérieur (ça vient de sortir en sacs de 22 kg). De l'intérieur du tram (est-ce encore un tram ?), on ne peut plus vraiment voir ce qui se passe à l'extérieur puisque la moitié des fenêtres sont opacifiées par des autocollants, dont le fin quadrillage laisse sur la rétine la même impression que lorsqu'on regarde trop intensément une image fixe sur un écran de télé.

C'est alors que j'ai vu rouge. Arrivé au terminus situé dans le métro, sous l'oeil médusé des caméras de surveillance et à cinquante mètres du bureau de la police du métro, j'entrepris d'arracher tout (et uniquement) ce qui se trouvait sur les fenêtres (douze fenêtres). On me laissa faire, le conducteur me regarda sans broncher, et me fit juste un signe interrogateur. Je lui répondis en me pinçant le nez tout en désignant les saloperies que j'étais occupé à décoller. Mais à peine ai-je eu terminé de rendre au tram (et à ses usagers) un peu de dignité, et alors que je m'en allais fier comme Artaban d'avoir enfin osé intervenir contre " l'inexorable ", la police évidemment intervint. Sans opposer la moindre résistance, je me suis laissé arrêter et insulter par ces flics qui visiblement ne comprenaient que dalle à mes motivations. L'un d'eux, fort agressif, me lança : " Égoïste ! la pub ne te plaît pas, alors toi tu l'arraches ! Et si ta gueule ne me plaît pas, faut-il que je l'arrache ? "
Les faits étant dûment constatés (je me reconnais pleinement coupable) et abondamment photographiés (onze clichés), je suis relâché. Le lendemain je reçois un pro-justicia dans lequel on dit, entre autre, que j'ai été arrêté alors que je prenais la fuite (il faut vraiment que je passe pour un casseur).

Une semaine plus tard je reçois une lettre de la Société intercommunale des transports bruxellois (STIB) m'invitant à payer l'équivalent de 5000 francs français pour la remise en état du tram que j'ai " dégradé ".

Je vous envoie en annexe la lettre de réponse que je viens d'envoyer à la STIB (NDLR : la lettre en question est à votre disposition auprès de R.A.P.).

J'aimerais avoir vos avis, commentaires ou critiques. Ai-je eu tort d'agir de cette façon, et en solitaire ? Un usager de service public a-t-il des droits ? Peut-il considérer le tram comme " son " tram ? Et peut-il, dès lors qu'il s'aperçoit que des vandales ou des méchants ont collé pendant la nuit des plastiques opaques sur " son " pare-brise, les décoller, comme le ferait n'importe quel automobiliste à qui arriverait une pareille mésaventure ?

Jusqu'à présent, seuls quelques bus et trams sont déguisés en bâton de chocolat ou autres fantaisies de ce genre. En plus, ils changent d'horaire et de lignes tous les jours, ce qui rend assez difficile leur interception (j'ai néanmoins réussi à en photographier une bonne
vingtaine). Ils ne sont pas non plus entièrement emballés, le tram que j'ai " dégradé " n'avait que douze fenêtres sur vingt-quatre recouvertes. Je crois que cette pratique publicitaire se répandra dans toute l'Europe si ce n'est déjà fait.

J'aimerais beaucoup rejoindre un groupe de citoyens qui veulent (réellement) agir contre l'agression publicitaire en Belgique (pas nécessairement comme je l'ai fait, bien sûr), ou s'il n'existe pas, en fonder un (et pourquoi pas transnational ? on peut rêver, non ?).

Philippe Mazy

NDLR : S'il y a des Belges dans la salle, levez la main ! Si vous souhaitez agir aux côtés de Philippe Mazy, si vous connaissez des groupes de publiphobes belges, si vous avez des réponses à lui apporter, envoyez-nous un message que nous lui transmettrons.
R.A.P. a déjà organisé une action contre la publicité recouvrant les bus parisiens. Son récit publié dans le n°21 de R.A.P.-Échos est consultable sur le site :
http://antipub.org/rap/documentation/index.php?page=toiles/latoile21

5) AGRESSIONS PUBLICITAIRES

(Comme vous le demandiez dans le dernier numéro de R.A.P.-à-toile, voici quelques exemples de lieux ou d'objets touchés par la publicité, nouvellement ou non.
Vous connaissiez déjà les tables de café transformées en panneaux publicitaires, par ajout d'une plaque de plastique transparente permettant l'insertion, entre le plateau de la table et ladite plaque, de "messages"* vantant les mérites de telle ou telle boisson, etc. Cette publicité ne concernait cependant que les tables situées à la terrasse des cafés. Comment dès lors "informer"* également les clients consommant à l'intérieur ? Une pizzeria, à Ambert (Puy-de-Dôme), a trouvé la solution. Elle consiste à remplacer les nappes en papier facilitant jadis le nettoyage des tables par de simples feuilles de papier ordinaire au format A3, couvertes de publicité, placées entre l'assiette et la table.
Cette nouvelle intrusion publicitaire est cependant facile à contrer, puisqu'il est possible soit de retourner cette "nappe" (le verso est vierge), soit de l'enlever. Mais elle a apparemment d'ores et déjà fait des émules auprès des cafés voisins...
A Saint-Michel-en-Grève, près de Lannion (Côtes-d'Armor), il y a une dizaine d'années, des ULM survolaient la plage (ce qui est en principe interdit) en traînant derrière eux une gigantesque banderole portant le logo du supermarché voisin. Je ne sais ce qu'il en est actuellement, mais je doute sincèrement que la situation se soit améliorée !
En ce qui concerne les boîtes aux lettres, si La Poste est définitivement vendue à la publicité, les facteurs ne le sont pas tous. Ainsi, si autrefois la distribution de prospectus ne faisait pas partie de leurs obligations de service, c'est à présent le cas : les facteurs ne peuvent donc plus refuser cette tâche. Ce qui n'empêche pas une factrice de ma connaissance de signer et de faire circuler votre pétition, de distribuer des autocollants, etc.


Cyril Ronfort

* Le langage utilisé par les publicitaires est assez révélateur de leur volonté d'aboutir à une omniprésence de la publicité dans notre vie quotidienne. Une entreprise ne fait pas une campagne de pub, elle "communique" ; un prospectus ou une affiche est un "message", etc. Cette "communication" de "messages" ressemble pourtant plus à une méthode d'abrutissement des populations qu'à une source d'information pour les consommateurs, la notion d'information faisant par ailleurs nécessairement appel à celle d'objectivité.

 

 

6) MÉFAITS PUBLICITAIRES.

On connaissait déjà les insertions de plaquettes publicitaires des maisons d'édition à l'intérieur de leurs livres, le placement de noms de produits dans le texte du roman ; voici à présent la publicité intégrée aux livres. C'est en Italie que l'on a pu découvrir cette nouvelle intrusion publicitaire. À quand le roman vendeur de lessive !


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INFORMATIONS DIVERSES

Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée : faites circuler !.

Pour tout renseignement (envoi d'un exemplaire de R.A.P.-Échos, notre publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec : R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire) 53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes tél. : 01 43 28 39 21 (tcp. : 01 58 64 02 93) Adhésion : 15 euros Adhésion petit budget : 7,50 euros Abonnement à R.A.P.-Échos : 5 euros.

Notre permanente assure la permanence téléphonique lundi, mardi et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors de ces horaires, sans certitude de présence toutefois). Réunions mensuelles : calendrier au début de ce message, renseignements supplémentaires au 01 43 28 39 21 ou à contact at antipub.org.

Coordonnées utiles :

Casseurs de pub 11, place Croix-Pâquet 69001 Lyon Tél. 04 72 00 09 82 - Tcp. 04 77 41 18 16 http://www.antipub.org/

Paysages de France (association qui lutte notamment contre l'affichage publicitaire envahissant) MNEI 5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble Tél. & tcp. 04 76 03 23 75 http://paysagesdefrance.free.fr

Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P. (diffusion d'une feuille sporadique par abonnement) B.P. 20012, 94211 La Varenne-Saint-Hilaire Cedex Tél. 01 41 81 69 17 Tcp. 01 42 83 45 01

R.A.P. Belgique 96, rue Le Lorrain, 1080 Bruxelles Tél. 02 / 426 91 91 http://www.antipub.be

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