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RAP-À-TOILE N° 28 - ( MAI 2002 )

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Au sommaire de ce vingt huitième envoi

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0 - Introduction
1 - LA FÊTE DES ANTIPUBS - publicité : 10 ans de RÉSISTANCES.
2 - UN DISTRIBUTEUR DE PROSPECTUS PUBLICITAIRES CONDAMNÉ EN APPEL POUR VIOLATION DE DOMICILE.
3 - À PARIS : LE PETIT PALAIS CONFISQUÉ PAR LA PUBLICITÉ.
4 - SEMAINE SANS TÉLÉ, UNE ACTION SYMPATHIQUE.
5 - SÉCURITÉ ROUTIÈRE : COMMENT FAIRE DE LA PUBLICITÉ DANS LES ÉCOLES SANS EN AVOIR L'AIR ?
6 - MÉFAITS PUBLICITAIRES.


R.A.P. a pour vocation de faire connaître les diverses approches de la lutte antipublicitaire sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées d'actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à leurs auteurs.

Introduction :

Bonjour à tous,

"Publicité : 10 ans de RÉSISTANCES".
Il y a 10 ans, deux associations aux préoccupations voisines voyaient le jour : R.A.P. et Paysages de France. Aujourd'hui, R.A.P. vous convie à célébrer cet anniversaire lors d'une grande journée festive le samedi 29 juin. Conférences, débats, expositions et concerts seront au programme (voir § 1 ci-dessous). Plusieurs associations amies seront présentes ce jour-là Paysages de France, bien sûr, mais aussi Casseurs de Pub, La Meute, Le Publiphobe, R.A.P.-Belgique...
Cette journée sera en outre le point d'orgue d'un programme d'initiatives et d'actions antipublicitaires menées en juin et portant la mention : "Publicité : 10 ans de RÉSISTANCES". Particuliers, associations, collectifs, vous êtes tous invités à organiser des actions non-violentes contre les abus de la publicité*.
Les adhérents et sympathisants de R.A.P. sont vivement conviés à organiser cette journée. Prenez contact avec nous au 01 43 28 39 21. Nous recherchons également une estrade gratuitement ou à faible prix, des chaises, des lampes, des guirlandes électriques, des patissiers et des artistes pour décorer les murs de l'immense salle qui accueillera cette fête.
Nous attendons vos appels !
Ceux qui ne pourront pas être là peuvent participer de bien des manières : participer à un événement du programme ayant lieu dans leur région, imaginer une action à titre individuel (si vous n'avez pas d'idée, nous pourrons vous en souffler), faire la publicité (et oui !) de ces événements, soutenir financièrement l'initiative, etc.


Bonne lecture,

Nelly.

*Nous n'appelons en aucun cas à se livrer à des actions illégales du genre barbouillages, graffitages, découpages et autres "saccages".


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1) LA FÊTE DES ANTIPUBS.

Publicité : 10 ans de résistances

Programme non définitif des événements

1er juin à Clermont Ferrand : manifestation nationale contre l'affichage publicitaire.
Paysages de France, R.A.P., Puy-de-Dôme Nature Environnement et Casseurs de Pub organisent une manifestation nationale contre la "pub-tréfaction" du paysage, pour le respect des lois de protection de l'environnement, contre la laideur et l'uniformité, pour la beauté et la liberté du regard, au pied de l'enseigne du centre commercial de la Pardieu à Clermont-Ferrand à 14 h 30.

- Samedi 8 juin à Lyon : action de rue organisée par R.A.P.-Lyon, rendez-vous place de la republique, à 14 h 00.

- Samedi 8 juin à St Bonnet de Mure : Manifestation à l'appel de Paysages de France contre un dispositif publicitaire illégal, à 15 h 30, St Bonnet de Mure (près de Lyon), devant le panneau "L'inventaire". (Pour plus de renseignements, téléphonez au 04 76 03 23 75).

- Samedi 29 juin à Montreuil : journée festive avec colloque, tables rondes, expositions et concerts
« La fête des antipub »

Programme de la journée :
Salle : la maison de l'arbre (9, rue François Debergue à Montreuil - M° Croix de Chavaux)

14 h 00 : Ouverture de l'après-midi par Thomas Guéret et Yvan Gradis (15mn).

14 h 15 : Présentation des associations (Paysages de France, La Meute, Casseurs de Pub, R.A.P., R.A.P.-Belgique, Publiphobe)
suivi d'un diaporama sur l'affichage publicitaire de Paysages de France (sous réserve) (1h)

15 h 15 : Intermède : Chansons d'Alex Baret (15 mn)

15 h 30 : Conférence-débat sur "Publicité et mondialisation" animée par Ruth Stégassy (1 h 30)

17 h 00 : Intermède : Bobby Lapointe chanté par Thomas Guéret (15 mn)

17 h 15 : Table ronde « la résistance au quotidien » (1 h 30)

18 h 45 : Fanfare(sous réserve) - Apéritif

20 h 00 : Concert Adonis, l'artiste incompris exilé de sa propre planète : "Je ne suis pas un chanteur commercial"

 

 

2) UN DISTRIBUTEUR DE PROSPECTUS PUBLICITAIRES CONDAMNÉ EN APPEL POUR VIOLATION DE DOMICILE.

(Réf. : arrêt n° 540 du 7 mai 2002, cour d'appel de Versailles, chambre n° 8)

--> Entrer dans un immeuble avec un passe-partout constitue un délit de violation de domicile, et que ce soit pour bourrer les boîtes aux lettres de prospectus publicitaires n'excuse rien ! En outre, tout habitant de l'immeuble, qu'il soit propriétaire ou locataire, en est personnellement la victime.


C'est ce que vient d'apprendre à ses dépens un distributeur de prospectus publicitaires, condamné à une amende délictuelle de 150 euros avec sursis, plus 1 euro symbolique de dommages-intérêts au locataire. Plus de quatre ans et demi après les faits, la cour d'appel de Versailles vient de donner raison à un habitant de Boulogne-Billancourt (Yvan Gradis) qui avait surpris ce distributeur, fin 1997, en train d'entrer, à l'aide d'un passe-partout, dans son immeuble pourtant protégé par un code d'accès.

Cette affaire qui aura duré près de cinq ans aboutit donc à la reconnaissance, par la justice, du caractère délictuel d'un procédé dont profite, depuis des années et partout en France, le système publicitaire.

Si le locataire n'a demandé qu'un euro symbolique, c'est en considération du fait que, à ses yeux, le distributeur n'était qu'un lampiste obligé, pour des raisons de survie, d'exécuter les ordres et qu'il eût été préférable que son employeur fût condamné à sa place. Malheureusement, celui-ci a bénéficié d'un non-lieu, sur la base de déclarations à la police qui en disent long sur sa bonne foi? (« Il y a dix millions de passe-partout qui se promènent dans la profession. Je ne connais pas un distributeur qui n'en ait pas. Mais je persiste à dire que chez nous, il n'y a pas de passe-partout officiellement »).

Pour que cette décision de justice - une première en France - fasse jurisprudence, il faudrait que d'autres citoyens, locataires ou propriétaires, agissent de la même façon que le plaignant de la présente affaire. Il suffit d'attendre un distributeur en bas de chez soi...


Disponible : « Le Mauvais jour » (récit de la rencontre entre le locataire et le distributeur), ainsi que la chronologie du procès.
Renseignements : Yvan Gradis, 56 bis, rue Escudier, 92100 Boulogne ; tph. 01 46 03 59 92 ; tcp. 01 47 12 17 71.

 


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3) À PARIS : LE PETIT PALAIS CONFISQUÉ PAR LA PUBLICITÉ.

Publicité - 10 ans de résistances
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
23 mai 2002

À PARIS : LE PETIT PALAIS CONFISQUÉ PAR LA PUBLICITÉ
(avec la complicité du maire ?)

--> Implanté en toute illégalité depuis plus d'un an en accord avec l'ancien maire de Paris, un dispositif publicitaire géant (500 à 1 000 m2) clôt l'enceinte des travaux de rénovation du Petit Palais. L'actuel maire, Bertrand Delanoë, saisi il y a un mois par notre association,
n'a toujours pas répondu à notre demande de faire déposer ce dispositif
qui a confisqué tout ce temps le Petit Palais au regard des Parisiens et des visiteurs !

Bien des Français en ont assez de l'affichage publicitaire qui défigure leur cadre de vie. Exception peu enviable, nous subissons chaque jour dans notre environnement les effets d'un marché de l'affichage hypertrophié par rapport aux autres pays (12% des dépenses publicitaires en France contre 3 à 8% dans les autres pays européens). Notre pays est connu pour ses entrées de ville saccagées ; le sera-t-il bientôt pour ses monuments vérolés par la lèpre publicitaire ?

Depuis qu'a été votée la loi réglementant l'affichage publicitaire en 1979, la pression n'a jamais cessé de s'accroître. Après la saturation en panneaux 4 x 3 m classiques, on a inventé les panneaux rétro-éclairés générateurs de pollution lumineuse, puis les panneaux déroulants qui accaparent l'attention et détruisent tranquillité intérieure et rêverie. Cela a continué avec la colonisation des palissades de chantier et plus récemment avec bien d'autres dispositifs : autobus entièrement recouverts, panneaux déroulants sur les bouches de métro, portières de taxi puis de véhicules personnels... Et ces bâches publicitaires gigantesques qui couvrent des immeubles entiers, par exemple à l'occasion de travaux.

L'alibi du « provisoire » ne tient pas : des immeubles en travaux, il y en a en permanence dans une ville comme Paris, et les dispositifs « exceptionnels » finiront par s'implanter de façon durable pour le malheur des amoureux de la Ville lumière. Le cas de Rome est édifiant à ce sujet : la ville est défigurée par les bâches publicitaires qui ont d'abord été autorisées pour financer les rénovations du jubilé de l'an 2000. Maintenant qu'elles y sont, il est peu probable qu'on les voie jamais disparaître ! Les Romains ont même eu le bonheur d'y découvrir l'image géante de Berlusconi avant les élections qui l'ont vu arriver au pouvoir? Big Brother n'est pas loin.

Partout et dans tous les domaines, la publicité gagne du terrain. Elle s'insinue insensiblement dans les paysages, dans la société et dans les esprits. Le temps est facteur d'accoutumance ; il joue pour elle. Ce qui paraissait inacceptable hier sera conquis demain.

--> DEGRADANT ET ILLEGAL, CE DISPOSITIF PUBLICITAIRE DOIT TOMBER.
Nous voulons croire que le maire de Paris tournera le dos aux pratiques abusives de la précédente municipalité et fera cesser de sa propre initiative cette dérive lamentable de l'envahissement publicitaire dans la capitale. C'est d'ailleurs ce que lui a demandé par un v?u adopté à l'unanimité le conseil de Paris en décembre dernier.

 

Les militants de R.A.P. ont accueilli le Maire de Paris à son arrivée au Petit Palais (rencontre largement évoquée le lendemain dans "le Parisien" sous le titre "Les antipubs interpellent Delanoë").
La réponse de l'élu, trop générale à leur goût, les a laissés sur leur faim.
Une Maire adjointe a par ailleurs répondu à un courrier envoyé par le président de R.A.P. à ce sujet en des termes qui laissent entendre que, faute d'une forte demande populaire, la prostitution de Paris par l'affichage aura de plus en plus cours.

 


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4) SEMAINE SANS TÉLÉ, UNE ACTION SYMPATHIQUE.

Mardi 23 avril, vers 18 h 15, place St Germain des Prés à Paris, s'est déroulée l'action pour la semaine sans télé. Des militants de Brisons nos chaînes, Casseurs de Pub et R.A.P. se sont retrouvés dans le 6ème arrondissement de Paris afin de sensibiliser les passants sur les effets néfastes de la télévision. Cette semaine de mobilisation fut soutenue et amplement animée par le CLIVH, un collectif d'artistes de cirque et de théâtre de rue.

Ce mardi 23 avril 2002, les militants présents et les artistes du collectif ont offert un spectacle mémorable.
Alignés devant un minuscule poste de télévision posé au centre de la place, des personnages, têtes bandées, se sont appliqués à rabrouer les passants qui venaient gêner leur activité de télespectateurs d'un jour. L'une des actrices semblait totalement lobotomisée, bouche bée et l'oeil hagard, la tête encastrée dans un téléviseur.
Autour de ce spectacle drôle et bon enfant, d'autres militants ont informé et expliqué le but de cette agitation aux passants invités à participer à cette expérience.

Ironie du sort, une équipe de tournage de la chaîne de télévision ARTE a filmé l'action aux côtés de confrères journalistes, notamment du Monde et de l'Humanité.

 

 

5) SÉCURITÉ ROUTIÈRE : COMMENT FAIRE DE LA PUBLICITÉ DANS LES ÉCOLES SANS EN AVOIR L'AIR ?

Vous vous souvenez sans doute de la réaction d'une enseignante face à l'intrusion publicitaire à l'école par l'intermédiaire d'une campagne sur la sécurité routière (voir Rap-à-Toile n° 26, §4 - PUBLICITÉ À L'ÉCOLE : DES ENSEIGNANTS RÉAGISSENT). Suite à ce numéro, nous avons reçu le témoignage d'un parent d'élève ayant constaté des faits similaires dans le collège de son fils. Voici ci-dessous la lettre qu'il a envoyée au proviseur du collège en question.

Madame la Principale, mesdames et messieurs,

Comme tous les élèves de sa classe, mon fils L.Bourbon élève de 3ème 2 vient de subir les épreuves de l'Attestation Scolaire de Sécurité Routière (ASSR) de premier niveau qui sanctionne la formation théorique obligatoire assurée en milieu scolaire conformément au décret et à l'arrêté du 12 février 1993 (BO n°9).

Après une vérification très attentive de la cassette qui a été utilisée pour la mise en oeuvre de cette épreuve, je constate qu'au moins 3 mn10s du film projeté à cette occasion sont dédiés à une publicité pour la firme automobile Renault. Cette publicité a été entre autre scindée en deux parties situées au début de l'épreuve proprement dite et à la fin de celle-ci avant le corrigé.

Ayant choisi d'inscrire mes enfants à l'école publique, j'attache une très grande importance au strict respect de la loi républicaine et en particulier aux circulaires n° II-67-290 du 3 juillet 1967 et n° 76-440 du 10 décembre 1976 relatives à l'interdiction des pratiques commerciales dans les établissements publics d'enseignement qui rappellent que les enseignants et les élèves ne peuvent en aucun cas être concernés directement ou indirectement par quelque publicité commerciale que ce soit ( Sénat 21494 8/06/2000).

Même si les nouveaux textes réglementaires parus au Bulletin officiel de l'Education nationale ont scandaleusement assoupli la règle de neutralité commerciale en la matière en entérinant le principe de partenariat des établissements scolaires avec les entreprises, cette possibilité n'autorise ces mêmes sociétés à signaler leur intervention comme partenaire qu'en faisant discrètement apparaître leur marque. On voit mal comment une décision aussi importante pourrait d'ailleurs être prise sans l'aval d'un Conseil d'Administration.

En l'occurrence, il ne s'agit pas d'une signature de parrainage mais de la diffusion dans une école publique devant tous les élèves d'un même niveau d'un message publicitaire c'est-à-dire vraisemblablement de la diffusion de ce même message publicitaire à tous les élèves de 3ème de notre pays.

Peut-être n'est-il pas inutile de rappeler les définitions suivantes issues du décret du 27 mars 1992 www.csa.fr :

Publicité (article 2): Message pour promouvoir la fourniture de biens et assurer la promotion commerciale d'une entreprise.

Publicité article 3 de la loi du 20/12/79 (L.581-3) : Toute inscription, forme ou image destinée à informer le public ou attirer son attention.

Publicité (Robert) : Art d'exercer une action psychologique sur le public à des fins commerciales.

Identification ou signature de parrainage (article 18) : Signature visuelle ou sonore de la marque sous forme de sigle ou de logo.


Publicité clandestine (article 9) : Présentation verbale ou visuelle d'un nom, d'une marque.


En l'occurrence l'identification de la marque en bas de l'écran n'a rien de discret puisqu'elle est continue. Il s'agit d'un film publicitaire et, si cette définition lui est opportunément et habilement retirée il s'agit alors de publicité clandestine indirecte tombant sous le coup des circulaires de 1967 et 1976.


On peut donc s'étonner que la Principale et les enseignants du Collège Romain Rolland n'aient pas été prévenus de manière à prendre les dispositions qui leur auraient permis d'agir. Ce n'est pas la première fois que ce genre de dérive se produit mais il semble qu' un degré supplémentaire soit, à chaque fois, franchi.


J'ose espérer que la vigilance de tout le personnel ne sera plus mise en défaut bien que cela soit totalement compréhensible compte tenu des multiples attaques dont l'école publique est l'objet actuellement.

Comptant sur votre meilleure compréhension, je vous prie de croire Madame la Principale, Mesdames et Messieurs, en l'intérêt que je porte au respect des règles républicaines.

G. BOURBON

Un des membres de la rédaction signale que l'introduction de la publicité à l'école est le signe avant-coureur de la privatisation* de l'Éducation Nationale mise en oeuvre par les instances européennes.
L'imprégnation publicitaire n'est qu'une première étape consistant à nous familiariser avec les bienfaits des entreprises, seules capables de réaliser des matériels pédagogiques performants. Évidemment ce sont les consommateurs qui payent toutes ces opérations en achetant les produits plus chers parce que majorés des frais de promotion et de publicité.

* Les nouveaux maîtres de l'école, l'enseignement européen sous la coupe des marchés, Nico HIRTT, EPO, 2000.


 

6) MÉFAITS PUBLICITAIRES.

Source : le Courrier international, n°560, 26.07 / 1.08.2001, p. 46]

Luigi Malerba (ancien publicitaire devenu écrivain, qui, pour la première fois dans l'histoire de la littérature, a introduit des pages de publicité dans un de ses livres, pour "en faire baisser le prix") :
" J'espère même que la publicité deviendra l'âme de la littérature, qu'elle amènera aux livres un peu de sa fraîcheur. "

Oliviero Toscani :
" Si la publicité est mal faite, et c'est souvent le cas, il faut la fuir comme la peste. Par contre, une publicité bien faite ne peut qu'améliorer de mauvais livres. "

Et de mauvais journaux ?


Cyril Ronfort



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INFORMATIONS DIVERSES

Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée : faites circuler !.

Pour tout renseignement (envoi d'un exemplaire de R.A.P.-Échos, notre publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec : R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire) 53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes tél. : 01 43 28 39 21 (tcp. : 01 58 64 02 93) Adhésion : 15 euros Adhésion petit budget : 7,50 euros Abonnement à R.A.P.-Échos : 5 euros.

Notre permanente assure la permanence téléphonique lundi, mardi et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors de ces horaires, sans certitude de présence toutefois). Réunions mensuelles : calendrier au début de ce message, renseignements supplémentaires au 01 43 28 39 21 ou à contact at antipub.org.

Coordonnées utiles :

Casseurs de pub 11, place Croix-Pâquet 69001 Lyon Tél. 04 72 00 09 82 - Tcp. 04 77 41 18 16 http://www.antipub.org/

Paysages de France (association qui lutte notamment contre l'affichage publicitaire envahissant) MNEI 5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble Tél. & tcp. 04 76 03 23 75 http://paysagesdefrance.free.fr

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