RAP
Pour l'annulation du "code de bonne conduite
des interventions des entreprises en milieu scolaire"
Signer la pétition . Lettre
de R.A.P et de Casseurs de pub pour envoyer à son député
. Point en janv. 2006 .
Le manifeste . 1ers
signataires . Appel à signer le manifeste
. Documents à télécharger
Signez la pétition
pour obtenir l'annulation du Code de bonne conduite des interventions des
entreprises en milieu scolaire |
Nous exprimons notre volonté de défendre une école
indépendante de toute influence marchande.
C’est pourquoi, nous exigeons l'annulation du « code de bonne conduite
des interventions des entreprises en milieu scolaire » (circulaire
n° 2001-053 du 28 mars 2001, BOEN du 5 avril 2001) qui ne garantit
pas le respect de la neutralité, mais encourage les pratiques publicitaires
et marchandes au sein de l'école.
Nous demandons que le ministère de l'Education nationale assure
ses missions et le financement de l'école dans le respect de la
neutralité scolaire, telle qu'entendue dans la note de service
du 9 août 1999 : « Afin de garantir le principe de neutralité
de l’école (…), il ne sera pas donné suite aux sollicitations
émanant du secteur privé, dont les visées ont généralement
un caractère publicitaire et commercial. » (Note de service
n° 99-118, BOEN du 2 septembre 1999)
téléchargez
la pétition
Vous pouvez aussi signer la pétition en ligne ici
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Lettre de R.A.P et de
Casseurs de pub pour envoyer à son député |
Dans le cadre de "La rentrée sans marques" , "
Résistance à l'agression publicitaire" (
R.A.P) et " Casseurs de pub" ont adressé
une lettre aux 54 députés ayant posé, à ce
sujet, une question écrite au ministre de l'Education nationale.
Le texte de ce courrier , que "R.A.P" et "Casseurs
de pub" invitent à reproduire pour l'envoyer à
son député, est télécharger ici.
Liste des députés ayant posé une question écrite
relative à la publicité à l'Ecole et au "code
de bonne conduite des interventions des entreprises en milieu scolaire":
C Darciaux , J-L Warsmann , M Charzat , C Bartolone , F Saint-Léger
, A Vallini , J Michel , J-P Decool , P Folliot , J-M Boucheron , A Bocquet
, F Liberty , P Decool , P Ducout , R Blum , M Lignières-Cassou
, S Andrieux , J-Y Le Bouillonnec , W Dumas , M Dasseux , J-M Couve ,
T Mariani , C Evin , M Aurillac , J-C Perez , A Jung , M Giro , K Mesquida
, R Lamy , J-L Dumont , P Guinchard , C Gaillard , D Le Méner ,
F Falala , J Floch , M Joulaud , P Roy , B Bourg-Broc , M Bouvard , D
Alary , J Gaubert , M Gremetz , J-C Decagny , J-P Kucheida , M Valls ,
F Asensi , A Gérin , A Facon , Y Cochet , F Loncle , J Domergue
, P Morel-A-L'Huissier , J-C Lefort , J-P Blazy , M Dolez .
Bonne rentrée à tous.
Christiane Levilly, 08/09/2006.
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Point au 16 janvier 2006 |
Les intrusions publicitaires, commerciales et idéologiques en
milieu scolaire, que nous dénonçons dans notre manifeste,
sont de plus en plus graves et fréquentes.
Ajoutons à la liste des nombreux cas déjà relevés
:
- La vente des résultats des examens par la société
France-examen « avec le concours des Rectorats
et des Inspections académiques »
- « L’agrément du Ministère de l’éducation
nationale » accordé à un concours publicitaire organisé
par les centres Leclerc. Sous couvert d’un concours d’écriture,
le Ministère associe son logo à celui d’E. Leclerc
dans une publicité pour les centres Leclerc, les
« Espaces Culturels E. Leclerc » et les «
rayons culturels des magasins E.Leclerc ».
- Le partenariat conclu entre le Ministère de l’éducation
nationale et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF)
pour organiser chaque année une « semaine école entreprise
» dans les collèges et lycées.
Dérive après dérive, constatons que c’est un véritable
système qui tend à se mettre en place.
Il est urgent que ces pratiques, qui minent le service public d’éducation
nationale, le subordonnent aux pouvoirs d’argent, soient clairement dénoncées
et qu’un véritable débat s’engage sur ces questions.
Il est nécessaire d’expliquer que, malgré le rappel trompeur
de principes fondamentaux, le « Code de bonne conduite des interventions
des entreprises en milieu scolaire » est au service de la marchandisation
de l’école.
Cette circulaire, contrairement aux principes qu’elle était censée
garantir, autorise la publicité (sur les produits multimédias,
les documents éducatifs, les plaquettes d’établissements…),
introduit la notion marchande de neutralité commerciale, et vise
à développer les « partenariats ». A l’évidence,
ce texte accompagne une politique de désengagement de l’État.
D’un côté, le Ministère diminue les ressources allouées
aux établissements, impose une décentralisation sans moyens,
de l’autre, il incite ses services et les établissements à
se tourner vers les entreprises. Voilà une bien curieuse manière
d’assurer le « respect du principe de neutralité »
et « l’interdiction de tout démarchage en milieu scolaire
».
S’il fallait apporter une preuve de la duplicité de ce code, le
ministère s’en est d’ailleurs lui-même chargé : après
avoir laissé entendre que cette circulaire permettrait l’interdiction
du jeu boursier du CIC et de pratiques du même
type, il justifiait en 2003 l’organisation de ce jeu par… l’application
de cette même circulaire !
Rappelons qu’en juillet 2004, le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise
déclarait l’organisation de ce jeu illégale.
Le « Code de bonne conduite des interventions des entreprises en
milieu scolaire » a montré depuis sa publication en 2001
qu’il ne garantissait nullement la neutralité et que, bien au contraire,
il autorisait qu’elle soit bafouée en encourageant les interventions
des entreprises et intrusions multiples en milieu scolaire.
A noter :
De nombreux parlementaires, interpellés à propos de cette
circulaire, ont réaffirmé leur attachement au service public
d’éducation nationale, au respect de sa neutralité et posé
des questions écrites au Ministre de l’éducation à
propos de ce texte.
Certains d’entre eux ont demandé l’annulation de la circulaire
:
M. J-P. Blazy (Val d’Oise), Mme M-G. Buffet (Seine St-Denis), M. Y. Cochet
( Paris), M. M. Dolez (Nord), M. A. Falcon (Pas de Calais), M. A. Gerin
( Rhône), M. J-P. Kucheida (Pas de Calais), M. J-C. Lefort (Val
de Marne), M. F. Loncle (Eure), M. M. Valls (Essonne).
(liste probablement incomplète )
Monsieur Yves Cochet et Monsieur Simon Renucci
sont, d’autre part, signataires de notre manifeste.
Merci de communiquer remarques et propositions et de relayer notre initiative
pour obtenir l’annulation du « Code de bonne conduite des interventions
des entreprises en milieu scolaire »
Christiane Levilly. |
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Signataires du manifeste à
la date du 20 février 2006 : |
Organisations : Action Consommation, APED ( Appel
pour une école démocratique), ATTAC France, Casseurs de
pub, Chiche!, CNT-FTE (Fédération des travailleurs et travailleuses
de l'Education), Confédération paysanne, Fédération
des syndicats SUD Education, FERC-CGT, Oxygène-FSE ( Paris I),
Le Publiphobe, R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire),
RECIT (Réseau des écoles de citoyens), Réseau des
bahuts, Réseau Stop précarité, Les « Sans-Riens
», "Souriez, vous êtes filmés", SUD Education
Charente Maritime, SUD Education Pyrénées Orientales, UDAS
(Union des alternatives syndicales),Widef (Women in development Europe).
Personnalités :Latifa Abed( Réseau stop
précarité), Sylvette Amestoy (SNU-CLIAS/FSU,ATTAC), Paul
Ariès (Politologue, Directeur de l' Immondialisation, journal au
cœur de l' altermondialisme), Alexandre Baret ( R.A.P), Alain Barreau
(SUD Rail, RAP), Frédéric de Beauvoir (Conseiller du XIIème-Paris),
François Brune (Essayiste, collaborateur du "Monde diplomatique"et
de "La Décroissance"), Benoist Busson ( Juriste de France
Nature Environnement ), Aymard de Camaret, Pascale Carpente (Conseillère
municipale de Courseulles sur mer), Laurent Cassagnau (Maître de
conférences à l'ENS), Yves Cochet (Député
de Paris), Francine Comte (Ecrivaine, conseillère municipale),
Huguette Cordelier ( SUD Education), Pierre Cordelier ( SUD Education),
Dominique Delvincourt (Conseillère municipale de Moulins), Laurent
Desert ( Enseignant), Sophie Deshayes (Chercheur à l’ENS-LSH-Lyon),
Hamilton Dos Santos (Administrateur FCPE-Paris), François Dufour
( Confédération paysanne ), Corine Faugeron (Porte-parole
des verts Paris), Jean Feuz (ATTAC, SUD), Yann Fievet (Professeur de SES,
Vice-président d'Action Consommation), Aurélie Filippetti
(Conseillère du Vème -Paris), Bernard Floris (Enseignant-chercheur-
université Grenoble 3) David Frantz ( ANPAG,ATTAC), , Gilles Frapper
(SUD Education, enseignant chercheur à Poitiers), Véronique
Gallais (Présidente d'Action Consommation), Jean-Marc Golfier (SUPETHIC),
Lionel Goutelle, Yvan Gradis (Correcteur, Président du Publiphobe),
Thomas Guéret (Ingénieur spécialiste de l'efficacité
énergétique, Président de R.A.P.), Bernard Hasquenoph
(SUD commerces et services, réseau Stop précarité),
Françoise Hatchuel (Enseignante-chercheuse en sciences de l’Education-Paris
X) Nico Hirtt (APED), Alice Hodgson (Widef, Alliance Paysans- Ecologistes-
Consommateurs),Joëlle Jedrika (Administratrice FCPE 37), François
Jourde ( Collectif des déboulonneurs), Pablo Krasnopolsky (CGT
Educ’Action), Nadine Kramer ( Enseignante ), Christiane Levilly (R.A.P,
ATTAC), François Longérinas (Maire-adjoint du 3ème
Paris), Abdel Mabrouki (CGT Pizza Hut, réseau Stop précarité),
Pierre Minnaert (Professeur d'histoire et géographie, membre du
CNIR des Verts), Agnès Mollon (Conseillère municipale et
régionale), Daniel Mosmant (Chargé de cours à Paris
X ,Conseiller municipal de Montreuil), Charlotte Nenner ( Conseillère
de Paris), Pierre Nicolas (RAP, ATTAC), Carmelina de Pablo (Administratrice
FCPE 92), Emmanuel Paris (Maître de conférences en sciences
de l’information et de la communication -Paris 13) Gilbert Rachmuhl (UGICT
CGT, ATTAC), Simon Renucci ( Député-Maire d' Ajaccio ),
François Simon ( Elu municipal de Toulouse, Alternative Midi-Pyrénées),
David Sterboul (R.A.P,Collectif des déboulonneurs), Geneviève
Thiébaut (Conseillère municipale d'Uzès), Jean-Claude
Oubbadia (Secrétaire général de R.A.P), Fabienne
Vansteenkiste (Conseillère municipale de Montreuil), Frédéric
Viale ( Enseignant).
** Les coordonnées recueillies ne seront ni divulguées publiquement
ni communiquées ni utilisées à des fins commerciales.
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Appel à signer le manifeste
pour le respect de la neutralité scolaire, pour l'annulation du "code
de bonne conduite des interventions des entreprises en milieu scolaire"
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Les pratiques publicitaires et commerciales se multiplient au sein
de notre service public d'Education nationale.
Jusqu'en mars 2001, de nombreux textes rappelaient clairement le principe
constitutionnel de laïcité et de neutralité de l'école.
À cette date, une circulaire, le «
code de bonne conduite des interventions des entreprises en milieu scolaire
» (circulaire
n° 2001-053
du 28 mars 2001, publiée au BOEN n°14 du 5 avril 2001)
est venue autoriser des pratiques contraires à ce principe .
Depuis la publication de ce texte, les partenariats, se multiplient tant
au niveau du Ministère que des établissements.
C'est ainsi par exemple que, bafouant le principe de neutralité,
le Ministère a fait de la publicité pour la firme de vêtements
« Morgan » à l'occasion de la campagne, « Le
respect ça change l'école ! », qu'il « confie
» la formation des professeurs de sciences économiques et
sociales à l'Institut de l'entreprise, qu'il charge Disneyland
de l'orientation des élèves, ou encore que la société
« Scaramouche » installe des panneaux publicitaires dans les
établissements scolaires.
Le caractère dangereux et illégal de ce texte vient d'être
confirmé par un jugement*.
En effet, alors que le Ministère se référait
à cette circulaire pour « justifier » l'organisation
des « Masters de l'économie » (voir texte du manifeste),
le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a déclaré, en
juillet 2004, ce jeu illégal*.
Plusieurs organisations, élus et citoyens ont entrepris des démarches
pour obtenir l'annulation de ce code.
Relevons parmi les différentes actions menées dans cette
perspective :
- Un recours, déposé devant le Conseil d'État par
Gilbert Molinier (cette demande n'a pas abouti)
- Des courriers adressés à plusieurs reprises par l'association
ATTAC au Ministre de l'Éducation nationale et
aux parlementaires.
- Des questions écrites de Députés adressées
au Ministre de l'Éducation nationale .
- Diverses publications, dont celle de « Résistance
à l'agression publicitaire » (RAP).
- Une lettre-pétition lancée par « Casseurs
de pub » pour interpeller les Députés.
Il apparaît aujourd'hui nécessaire
de regrouper les différentes initiatives engagées et de
développer la mobilisation pour obtenir l'abrogation de ce texte.
C'est l'objectif du manifeste que nous vous
proposons ci-joint, qui sera notamment adressé au ministère
de l'Education nationale et pour lequel nous sollicitons votre signature.
Vous trouverez en annexe le « code
de bonne conduite des interventions des entreprises en milieu scolaire
» ainsi que la note de service n° 99-118 du
9 août 1999.
Le "code de bonne conduite des
interventions des entreprises en milieu scolaire" vous sera
adressé si vous en faites la demande à Christiane
Levilly 43 Avenue de Paris 78000 Versailles ou christiane.levilly[at]free.fr
Pour obtenir les autres documents mentionnés
ci-dessus, veuillez prendre contact avec les associations concernées.
ATTAC, 66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil-sous-bois.
Tél. 01 41 58 17 40.
Casseurs de Pub, 11, place Croix-Pâquet, 69001
Lyon. Tél. 04 72 00 09 82
R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire),
53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes. Tél. 01 43 28 39 21
*Jugement obtenu par un professeur de philosophie, Gilbert Molinier,
qui avait déposé un recours contre l'organisation de ce
jeu dans l'établissement où il enseigne.
Extraits du jugement :
« Considérant que ce jeu n'a pu se dérouler dans l'établissement
sans l'accord au moins verbal du chef d'établissement ; que ce
jeu qui avait clairement des objectifs publicitaires et commerciaux pour
la banque organisatrice tombait sous le coup de la prohibition des initiatives
de nature publicitaire, commerciale, politique ou confessionnelle figurant
au règlement intérieur de l'établissement ; qu'il
contrevenait également au principe de neutralité de l'école
rappelé par de nombreuses circulaires et notes de service émanant
du ministre de l'éducation nationale ; qu'enfin, son organisation
aurait dû être autorisée par le conseil d'administration
de l'établissement, qui, aux termes de l'article L. 421-4
du code de l'éducation, « règle, par ses
délibérations, les affaires de l'établissement »
; que, pour tous ces motifs, la décision prise par le proviseur
du lycée Auguste Blanqui d'autoriser le déroulement de ce
jeu dans l'établissement est illégale et doit, donc, être
annulée. »
Imprimé par nos soins – v 17/11/2004. |
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Le manifeste |
Nous, organisations, élus, citoyens, observons avec inquiétude
l'intrusion croissante des intérêts privés et marchands
dans l'enseignement public, laquelle met à mal le principe constitutionnel
de neutralité scolaire.
Plusieurs circulaires confirment le principe
de neutralité de l'école. « En aucun cas et
en aucune manière les maîtres et les élèves
ne doivent servir directement ou indirectement à aucune publicité
commerciale » (circulaires du 19 novembre 1936, du 16 avril
1952, du 17 décembre 1956, du 8 novembre 1963 et du 3 juillet 1967).
Malgré cela, la publicité et les pratiques commerciales
envahissent le système éducatif.
En 2000, Jack Lang, alors ministre
de l'Éducation nationale, alerté par l'association ATTAC
de l'existence dans les collèges et lycées du jeu boursier,
« les Masters de l'économie », organisé par
le groupe bancaire CIC dans ces établissements, écrivait
avoir été « surpris de découvrir l'importance
des actions publicitaires en classe, souvent auprès des élèves
du primaire » et déclarait : « Cet état de fait
n'est pas acceptable et découle souvent d'une mauvaise information
des parents et des enseignants sur la réglementation en vigueur.
»
Sous couvert d'empêcher ces pratiques,
il publie au Bulletin officiel du ministère de l'Éducation
nationale et du ministère de la Recherche n° 14 du 5 avril
2001 un « code de bonne conduite des interventions des entreprises
en milieu scolaire » (circulaire
n° 2001-053
du 28 mars 2001).
Or, malgré un rappel du principe de neutralité
de l'école, ce texte donne aux établissements scolaires
la possibilité de conclure des partenariats, officialise la présence
de logos sur les mallettes pédagogiques et tolère la publicité
sur les outils informatiques. Il remplace en outre la notion de neutralité
scolaire par celle de neutralité commerciale, précaution
révélatrice d'une volonté de marchandisation de l'école.
Ce code vise en fait à légitimer
et développer des pratiques publicitaires, commerciales et idéologiques
inacceptables.
C'est ainsi que, loin d'empêcher le jeu* qu'il était censé
interdire, il le justifie.
En témoigne la réponse du 20 mars 2003 donnée par
le ministère à un courrier lui demandant des éclaircissements
sur les partenariats conclus avec le CIC : «De telles conventions
s'inscrivent dans le cadre de la circulaire
n° 2001-053
du 28 mars 2001 relative au code de bonne conduite des interventions
des entreprises en milieu scolaire, qui a fait l'objet d'une publication
au Bulletin officiel du ministère de l'Éducation
nationale n° 14 du 5 avril 2001.»
À la suite des différentes atteintes
au principe constitutionnel de la neutralité scolaire, constatées
tant dans les faits que dans les textes, nous persistons dans notre volonté
de défense d'une école laïque qui assure une réelle
neutralité sur le plan idéologique et commercial.
Nous refusons :
Que les enfants servent de supports à une quelconque opération
publicitaire.
Que l'école devienne le porte-parole des entreprises.
Nous demandons :
Le strict respect de la neutralité scolaire, telle qu'entendue
dans la note de service n° 99-118 du 9 août
1999 parue au BOEN du 2 septembre 1999 : « Afin de garantir le principe
de neutralité de l'école (...), il ne sera pas donné
suite aux sollicitations émanant du secteur privé, dont
les visées ont généralement un caractère publicitaire
et commercial. »
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Par conséquent, nous demandons l'annulation
du « code de bonne conduite des interventions
des entreprises en milieu scolaire » ! |
Signatures à adresser à Christiane Levilly
: 43 Avenue de Paris 78 000 Versailles ou christiane.levilly[at]free.fr
(remplacer"[at]" par "@")
Merci de joindre vos coordonnées.
*Ce jeu a été déclaré illégal en juillet
2004 par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise qui répondait
au recours déposé par un professeur de philosophie, Gilbert
Molinier, contre son organisation.
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Documents :
Le groupe Education du comité local ATTAC 78 sud a réalisé
un 4
pages sur les partenariats. Il y est question du "code de bonne conduite
des interventions des entreprises en milieu scolaire" (CDBC) et de notre
manifeste.
Sur la Toîle :
- Communiqué de presse commun APED - RAP Belgique du 27 avril
2005 :
Offensive
publicitaire sur les écoles francophones belges
- Communiqué de presse commun APED/RAP/RESPIRE asbl du 10/11/05 :
Media Smart
ou les "pédagogues de la pub "
- http://www.ecoledemocratique.org
:
L’Appel Pour une Ecole Démocratique est un mouvement de
réflexion et d’action qui milite en faveur du droit de tous les jeunes
d’accéder à un même niveau de savoirs et d’instruction, du
droit de s’approprier des savoirs porteurs de compréhension du monde et
des compétences qui leur donnent force pour agir sur leur destin individuel
et collectif. L’Aped analyse et combat les mécanismes économiques,
les réalités institutionnelles, les choix budgétaires, les
discours idéologiques et les pratiques pédagogiques qui tendent
à maintenir ou à développer l’inégalité sociale
devant l’école ou à réduire l’enseignement à une fabrique
de main d’oeuvre productive.
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